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DM sur les élections présidentielles en histoire


Pauline00

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Bonjour tout le monde, j'ai quelques difficultés à faire mon DM d'histoire sur les élections présidentielles? C'est un sujet type bac, et je suis en terminale ST2S.

La question dont j'ai du mal à répondre est:

1) donnez des exemples de l'emprise croissante des médias et es sondages sur la campagne électorale. Le sujet datant des élections d'Avril 2012.

Je pense que le sujet n'est pas nécessaire pour répondre à cette question.

J'aurai vraiment besoin de votre aide, donc merci aux personnes qui vont répondre :) 

Bonne journée à tous!

 

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  • E-Bahut
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  • E-Bahut

Bonjour

source site Kartable:

 

Citation

 

L'importance des médias dans le jeu politique

 
1

L'influence des médias

Les médias désignent l'ensemble des moyens de diffusion de l'information. En tant que sources principales d'accès à l'information, ils participent à la formation des représentations politiques. Du fait d'une forte audience auprès des électeurs potentiels, ils sont au cœur des campagnes électorales, et les hommes et femmes politiques tâchent de s'en servir comme d'une ressource au service de la diffusion de leurs idées.
Les médias ne font cependant pas que diffuser un ensemble neutre d'informations. Nécessairement, ils imposent et sélectionnent certaines informations et questions au détriment des autres, aussi bien dans leur fonctionnement quotidien que lors des campagnes électorales. Certains thèmes sont mis en avant et font l'objet de débats, occultant ainsi d'autres phénomènes. Or, les électeurs s'informent massivement par les médias, les faits qui ne sont pas sélectionnés ne sont souvent donc pas accessibles.

En sélectionnant certains sujets, les médias poussent les acteurs politiques à orienter en retour leur communication sur ces sujets. La sélection des thèmes traités est un élément important, mais la façon dont l'information est traitée l'est aussi. Dès les années 1920, plusieurs chercheurs ont mis en évidence le fait que les médias permettaient un conditionnement des attitudes et opinions politiques, notamment en limitant l'univers des positionnements possibles en n'en montrant qu'une partie. De la sorte, les médias participent à la socialisation politique des individus.

On peut enfin observer que les médias tendent à personnifier les problèmes politiques, et renforcent souvent la mise en scène de l'image des candidats en tant que personnes au détriment de l'analyse de leurs idées.

 
2

Une influence relative

Dès les années 1940 − 1950, Paul Lazarsfeld souligne qu'il faut relativiser la crainte d'une influence trop forte, voire d'une manipulation de l'opinion de la part des médias. Selon lui, les médias ont plutôt un effet limité. Lazarsfeld explique en effet que les récepteurs du message sélectionnent l'information diffusée. Les individus auraient ainsi tendance d'une part à ne sélectionner que les informations et opinions qui les confortent dans leurs idées et, d'autre part à s'orienter vers des médias qui correspondent à leurs préférences idéologiques. Cette capacité de filtrage dépend notamment de la socialisation politique et de la quantité de capital social et culturel dont disposent les individus. Plus qu'ils ne modifient les préférences des électeurs, les médias renforcent donc les préférences des électeurs politisés.

 
3

Des effets indirects

À partir des années 1970, les politologues mettent en avant les effets indirects des médias. Ils notent trois effets :

  • L'effet d'agenda : la sélection des informations par les médias permet de focaliser les enjeux sur certains points. En ce sens, ils indiquent aux électeurs les questions auxquelles ceux-ci peuvent penser, mais non les opinions qu'ils doivent avoir sur ces questions.
  • L'effet de cadrage : la façon dont les sujets sont traités dans les médias joue un rôle sur la façon dont le public va percevoir le sujet, ainsi que sur les solutions qui paraîtront adéquates au problème soulevé.
  • L'effet d'amorçage : la visibilité d'un sujet ou d'une proposition dans les médias le rend important en tant que critère d'évaluation des candidats. Les électeurs jugent les candidats à travers leurs position sur les sujets valorisés par les médias.
 

En 2002, la prépondérance du thème de la sécurité dans les médias en a fait un thème central des campagnes. C'est un effet d'agenda qui est devenu un effet d'amorçage lorsque la prépondérance de ce thème a bénéficié aux candidats qui l'avaient mis au cœur de leur programme électoral.

 

La présentation du chômage par les médias tend à orienter vers des explications individuelles (par exemple le manque de volonté de la part des chômeurs) et non collectives (par exemple l'inadéquation structurelle entre l'offre et la demande d'emploi au niveau national). C'est un effet de cadrage.

 
B

Les sondages d'opinions

 
1

L'omniprésence des sondages

Les sondages ont un cadre légal depuis 1977 en France, date de création de la Commission des sondages, laquelle définit ces derniers comme étant une "opération visant à donner une indication quantitative de l'opinion d'une population au moyen d'un échantillon représentatif de la population".

Les sondages sont omniprésents aujourd'hui lors des campagnes électorales et en-dehors. Les sondages permanents sur la satisfaction des électeurs envers diverses personnalités politiques contribuent à politiser l'ensemble des enjeux du débat public et à produire une situation de compétition électorale permanente. On accorde aux sondages un rôle prédictif, c'est-à-dire qu'ils devraient permettre de prévoir les résultats des élections. Cependant, ils sont eux-mêmes de nature à orienter les votes. Par exemple, un scrutin que l'on pense "joué d'avance" favorisera l'abstention électorale, ce qui peut avoir une influence sur son résultat.

 
2

 

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  • E-Bahut

Bonsoir,

Le principal pouvoir des médias est comme ça a été écrit dans le poste précédent, est un pouvoir de mise à l'agenda. C'est visible aujourd'hui aux travers des affaires politiques qui ont mises au centre des débats la question de la moralité en politique. De même, les attentats terroristes, le débat sur le burkini, (etc) ont alimenté un climat plus favorable à diffusion de représentations sociales négatives des musulmans voire des étrangers. Ces représentations rendent quasiment inaudibles des discours contraires. Les sondages peuvent enfin avoir un effet sur les comportements électoraux en terme de mobilisation ou au contraire d'abstention... Les sondages fonctionnent alors sur le mode de la phrophétie auto-réalisatrice. Cependant, il est vrai que la variable médias détermine moins le vote que l'origine sociale et le niveau de qualification.

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