Louis Aragon

[missme - maël]

Bonjour,

 

je ne comprends pas ce que veut dire : 

« La poésie est un miroir brouillé de notre société et chaque poète souffle sur ce miroir : son haleine différemment l'embue. »

[moîravita]

La poésie ne reflète pas la réalité , chaque poète utilise le langage poétique différemment et chaque individu (qui la lit ,qui l'écoute) la ressent , la comprend , est ému différemment . 

[missme - maël]

Bonjour et merci Moîravita

[moîravita]

N'oublions pas que Aragon était un poète engagé dans le communisme ,attiré par le régime russe (sa femme Elsa était russe) ,  comme d'autres surréalistes , (Sartre et Simone de Beauvoir) mais la plupart se sont dégagés de ce mouvement. 

[missme - maël]

D'accord.

Je prépare l'interview fictive d'Alphonse DE LAMARTINE pour la fin de la séquence sur la poésie. (J'ai trouvé une biographie et je cherche des poésies). 

Je posterai mon travail. 

Merci

[missme - maël]

Bonjour,

je poste mes pistes. J'ai mis en évidence les deux aspects de sa vie qui me semblent importants. Mon interview (5 minutes entre le journaliste et Lamartine) portera sur ces deux aspects.

Qu'en pensez-vous, s'il vous plaît ? Merci

1) Alphonse De Lamartine : l'un des premiers poètes romantiques

Il rencontre en 1816 avec Julie Charles près du lac du Bourget à Aix-Les-Bains. Il tombe fou amoureux. La jeune femme meurt de la tuberculose l'année suivante. 

Lamartine retourne dans la maison de son enfance, à Milly, en Bourgogne. Il y rédige ses Méditations poétiques (publiées en 1820 -immense succès), un recueil de 24 poèmes lyriques, dans lequel il exprime sa douleur. C'est pour Julie Charles qu'il écrit " Le lac ", peu avant la mort de la jeune femme.

Autre poème que j'ai choisi : L'isolement.

 

2) Alphonse De Lamartine : mène à partir de 1830, un carrière politique.

Il prend part à la Révolution de 1830, est élu député en 1833 et chef du gouvernement provisoire mais échoue aux élections présidentielles.

[moîravita]

C'est  bien : les événements retenus sont essentiels . Courage pour l'interview (j'ai utilisé ce stratagème en classe pour Balzac et je me souviens du déguisement de l'élève qui figurait Balzac - un Africain- ! fous rires inextinguibles de toute la classe . Un souvenir génial !)

[missme - maël]

Je commence :

Journaliste : Bonsoir à toutes et à tous. Aujourd'hui, nous accueillons avec grand plaisir, sur le plateau de La Grande Librairie, le célèbre poète et homme politique  : Alphonse De Lamartine.  Vous avez publié, Mosieur De Lamartine, en 1820, votre premier recueil de 24 poèmes intitulé Méditations poétiques qui a remporté un immense succès. Ce recueil marque le début du romantisme dans la poésie français. Je vais vous lire un  poème  tiré du recueil qui personnellement m'a beaucoup plus. Il s' intitule Le lac. 

(LECTURE DU POÈME : je pense le couper car il est trop long :

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

[...]

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

[...]

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

[...]

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

[...]

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Monsieur De Lamartine, pouvez-vous nous expliquer pour qui avez-vous écrit ce magnifique poème ?

Monsieur De Lamartine : Ce poème a été écrit pour Julie Charles. En 1816, j'ai rencontré cette jeune femme près du lac du Bourget à Aix-Les- Bains. Je suis tombé fou amoureux d'elle. Malheureusement, ma bienaimée est morte de la tuberculose  deux ans après notre première entrevue sur les bords du lac.. Je suis retourné près du lac et regardant le paysage je me suis souvenu de cette nuit de bonheur. 

Journaliste : Si j'ai bien compris, vous exprimez vos sentiments personnels ?

Monsieur De Lamartine : Oui tout à fait. j'exprime ma douleur, ma tristesse et le regret du temps qui passe. Je me réfugie dans la nature. 

 

Voila pour la première partie.

Merci

 

 

[missme - maël]

Bonjour, 

je rajoute :

 

 

Journaliste : Si j'ai bien compris, vous exprimez vos sentiments personnels, vos émotions ?

Monsieur De Lamartine : Oui tout à fait. j'exprime ce que je ressens : ma douleur, mon mal-être, la nostalgie d'Elvire alias Julie Charles,  et le regret du temps qui passe. Je me réfugie dans la nature rassurante. C'est ce qu'on appelle le lyrisme romantique.

[Nègrepierre]

pouvez-vous nous expliquer pour qui avez-vous écrit ce magnifique poème ? Attention : il n'y a pas d'inversion du sujet dans une subordonnée interrogative indirecte. L'inversion est faite dans la principale : "Pouvez-vous..." Il faut donc écrire :Pouvez-vous nous expliquer pour qui vous avez écrit...

D'autre part le "alias Julie Charles" est incongru. C'est du langage ordinaire. Lamartine ne peut s'exprimer qu'en langage soutenu. Même si le mari de Julie est déjà mort lorsque se situe cet interviewe (il est mort en 1823), les Méditations poétiques sont de 1820, et il est peu probable qu'un galant homme comme Lamartine se soit exprimé ainsi...

[moîravita]

Il y a 21 heures, missme - maël a dit :

Bonjour, 

je rajoute :

 

 

Journaliste : Si j'ai bien compris, vous exprimez vos sentiments personnels, vos émotions ?

Monsieur De Lamartine : Oui tout à fait. j'exprime ce que je ressens : ma douleur, mon mal-être, la nostalgie du temps qui passe, la perte cruelle de la femme que j'ai aimée ,  et que j'aimerai à jamais .  La nature me rassure , car elle ressuscite à chaque printemps , et je la supplie de  conserver éternellement  mes  passions éteintes. C'est ce qu'on appelle le lyrisme romantique.Dans "Le Lac", j'ai voulu dénoncer l'oeuvre  du temps , plus que la maladie et la mort .

 

Il y a 21 heures, missme - maël a dit :

Bonjour, 

je rajoute :

 

 

Journaliste : Si j'ai bien compris, vous exprimez vos sentiments personnels, vos émotions ?

Monsieur De Lamartine : Oui tout à fait. j'exprime ce que je ressens : ma douleur, mon mal-être, la nostalgie d'Elvire alias Julie Charles,  et le regret du temps qui passe. Je me réfugie dans la nature rassurante. C'est ce qu'on appelle le lyrisme romantique.

 

Le 01/03/2019 à 15:12, missme - maël a dit :

Je commence :

Journaliste : Bonsoir à toutes et à tous. Aujourd'hui, nous accueillons avec grand plaisir, sur le plateau de La Grande Librairie, le célèbre poète et homme politique  : Alphonse De Lamartine.  Vous avez publié, Mosieur De Lamartine, en 1820, votre premier recueil de 24 poèmes intitulé Méditations poétiques qui a remporté un immense succès. Ce recueil marque le début du romantisme dans la poésie français. Je vais vous lire quelques strophes d'un  poème  tiré du recueil qui personnellement m'a beaucoup plu. Il s' intitule" Le lac". 

(LECTURE DU POÈME : je pense le couper car il est trop long :

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

[...]

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

[...]

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

[...]

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

[...]

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Monsieur De Lamartine, pouvez-vous nous expliquer pour qui vous avez écrit ce magnifique poème ?

Monsieur De Lamartine : Ce poème a été écrit pour Julie Charles. En 1816, j'ai rencontré cette jeune femme près du lac du Bourget à Aix-Les- Bains. Je suis tombé fou amoureux d'elle. Malheureusement, ma bien-aimée est morte de la tuberculose  deux ans après notre première entrevue sur les bords du lac.Je suis retourné près du lac et regardant le paysage je me suis souvenu de cette nuit(es-tu certain de ce que tu avances ?) de bonheur et elle est devenue l'Elvire de mes "Méditations" . 

Journaliste : Si j'ai bien compris, vous exprimez vos sentiments personnels ?

Monsieur De Lamartine : Oui tout à fait. j'exprime ma douleur, ma tristesse et le regret du temps qui passe. Je me réfugie dans la nature, qui est pour moi la suprême consolation .  

 

Voilà  pour la première partie.

Merci

 

 

 

[moîravita]

Et , pour t'amuser un peu , tu tapes sur Youtub "Ô Lac" de Julos Beaucarne , qui tente une analyse de la première strophe de ce poème avec l'accent wallon (sud de la Belgique)  !  Rires et sourires garantis . 

[missme - maël]

Bonjour et merci Moîravita

je vais regarder "Ô Lac" de Julos Beaucarne.

Je suis retourné près du lac et regardant le paysage je me suis souvenu de cette nuit(es-tu certain de ce que tu avances ?) de bonheur. 

Dans le manuel de français lelivrescolaire 3è (téléchargement gratuit) , il est écrit : Le poète retourne près d'un lac où il était avec sa bien-aimée. Contemplant le paysage, seul désormais car son amante est morte, il se souvient de cette nuit de bonheur.

Je dois trouver un autre poème : j'hésite entre l'Automne et L'isolement mais je penche pour le deuxième.

je continue pour la deuxième partie.

 

Journaliste : A partir de 1830, vous avez mené un carrière politique en parallèle de votre carrière poétique. Vous avez pris part à la Révolution de 1830. Et ensuite ?

Monsieur De Lamartine : Ensuite, j'ai été élu député en 1833, Chef du gouvernement provisoire de 1848. Je suis devenu un grand orateur.

Journaliste : Pouvez-vous nous dire ce qui a mis fin à vos espérances ?

Monsieur De Lamartine :  Et bien, tout simplement, j'ai échoué aux élections présidentielles.

Journaliste :  Nous sommes aujourd'hui en 1868. Comment voyez-vous l'avenir ?

Monsieur De Lamartine : L'avenir vous avez-dit ?  Je suis ruiné, accablé par des dettes énormes. 

 

Merci

 

[moîravita]

Dans mes livres ; il est écrit que Lamartine a écrit dans son carnet "souvenir d'une journée , première( et seule)  journée sans doute des amours de Julie et du poète . Il s'est ensuite retrouvé seul à leur rendez-vous suivant . Ensuite , dans le poème , qui commence par un mot  de conclusion : "ainsi" , Lamartine , évoquant le chant d'Elvire, ordonne à la nature de garder le souvenir de ses brèves amours , qui durèrent un jour au bord du lac du Bourget .Vent , parfums, univers entier doivent éterniser la mémoire des amants. 

Pour la forme :L. utilise l'harmonie imitative , par exemple , de sons qui imitent les mouvements, sous les flots , de la barque et des rames .

[missme - maël]

 

Je remets au propre :

Journaliste : Bonsoir à toutes et à tous. Aujourd'hui, nous accueillons avec grand plaisir, sur le plateau de La Grande Librairie, le célèbre poète et homme politique  : Alphonse De Lamartine.  Vous avez publié, Monsieur De Lamartine, en 1820, votre premier recueil de 24 poèmes intitulé Méditations poétiques qui a remporté un immense succès. Ce recueil marque le début du romantisme dans la poésie français. Je vais vous lire quelques strophes d'un  poème  tiré du recueil qui personnellement m'a beaucoup plu. Il s' intitule" Le lac". 

LECTURE

Monsieur De Lamartine, pouvez-vous nous expliquer pour qui vous avez écrit ce magnifique poème ?

Monsieur De Lamartine : Ce poème a été écrit pour Julie Charles. En 1816, j'ai rencontré cette jeune femme près du lac du Bourget à Aix-Les- Bains. Je suis tombé fou amoureux d'elle. Malheureusement, ma bien-aimée est morte de la tuberculose  deux ans après notre première entrevue sur les bords du lac. Je suis retourné sur le lieu de notre première et seule rencontre, près du lac et regardant le paysage je me suis souvenu de cette nuit de bonheur et elle est devenue l'Elvire de mes "Méditations" . 

Journaliste : Si j'ai bien compris, vous exprimez vos sentiments personnels, vos émotions ?

Monsieur De Lamartine : Oui tout à fait. j'exprime ma douleur, mon mal-être, ma tristesse et le regret du temps qui passe. Je me réfugie dans la nature, qui est pour moi la suprême consolation . C'est ce qu'on appelle le lyrisme romantique.

Journaliste : A partir de 1830, vous avez mené un carrière politique en parallèle de votre carrière poétique. Vous avez pris part à la Révolution de 1830. Et ensuite ?

Monsieur De Lamartine : Ensuite, j'ai été élu député en 1833, Chef du gouvernement provisoire de 1848. J'ai contribué fortement à l'abolition de l'esclavage.

Journaliste : Pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez abandonné la vie politique en 1851 ?

Monsieur De Lamartine :  Et bien, tout simplement, j'ai échoué aux élections présidentielles contre Napoléon III. J'ai repris mes travaux d'écriture et publié notamment Graziella en 1851 et La Vigne et la Maison en 1857. 

Journaliste :  Nous sommes aujourd'hui en 1868. Comment voyez-vous l'avenir ?

Monsieur De Lamartine : L'avenir vous avez-dit ?  Je suis ruiné, accablé par des dettes énormes. 

Merci

[missme - maël]

voici le deuxième poème que j'ai choisi mais qui ne sera pas lu :

 

L'ISOLEMENT
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, 
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; 
Je promène au hasard mes regards sur la plaine, 
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. 

Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes ; 
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ; 
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes 
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur. 
[...]
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente 
N'éprouve devant eux ni charme ni transports ; 
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante :
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts. 

De colline en colline en vain portant ma vue, 
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, 
Je parcours tous les points de l'immense étendue, 
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. " 

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières ? 
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ; 
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, 
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! 

[moîravita]

C'est  Alphonse de Lamartine , avec une minuscule à "de". 

Il faudrait présenter brièvement le 2 è poème , écrit en 1818 , alors que Lamartine est dans sa propriété de Milly pour les moissons .

[missme - maël]

Merci Moîravita

oui je vais présenter brièvement le deuxième poème et je posterai.

[missme - maël]

Journaliste : Bonsoir à toutes et à tous. Aujourd'hui, nous accueillons avec grand plaisir, sur le plateau de La Grande Librairie, le célèbre poète et homme politique  : Alphonse De Lamartine.  Vous avez publié, Monsieur De Lamartine, en 1820, votre premier recueil de 24 poèmes intitulé Méditations poétiques qui a remporté un immense succès. Ce recueil marque le début du romantisme dans la poésie français. Je vais vous lire quelques strophes d'un  poème  tiré du recueil qui personnellement m'a beaucoup plu. Il s' intitule" Le lac". 

LECTURE

Monsieur De Lamartine, pouvez-vous nous expliquer pour qui vous avez écrit ce magnifique poème ?

Monsieur De Lamartine : Ce poème a été écrit pour Julie Charles. En 1816, j'ai rencontré cette jeune femme près du lac du Bourget à Aix-Les- Bains. Je suis tombé fou amoureux d'elle. Malheureusement, ma bien-aimée est morte de la tuberculose  deux ans après notre première entrevue sur les bords du lac. Je suis retourné sur le lieu de notre première et seule rencontre, près du lac et regardant le paysage je me suis souvenu de cette nuit de bonheur et elle est devenue l'Elvire de mes "Méditations" . 

Journaliste : Si j'ai bien compris, vous exprimez vos sentiments personnels, vos émotions ?

Monsieur De Lamartine : Oui tout à fait. J'évoque mon chagrin d'avoir perdu celle que j’aimais. J' exprime ma douleur, mon mal-être, ma tristesse et le regret du temps qui passe. Je me réfugie dans la nature.  C'est ce qu'on appelle le lyrisme romantique. 

Journaliste : De même, dans  votre poème "L'isolement", vous vous réfugié dans une nature d'une grande beauté à laquelle vous restez insensible pourtant.

Monsieur De Lamartine : oui, vous avez raison. Je me sentait seul au monde depuis la mort de ma bien-aimée. Où que j'allais, quoique je contemplait, nulle part le bonheur m'attendait !

Journaliste : A partir de 1830, vous avez mené un carrière politique en parallèle de votre carrière poétique. Vous avez pris part à la Révolution de 1830. Et ensuite ?

Monsieur De Lamartine : Ensuite, j'ai été élu député en 1833, Chef du gouvernement provisoire de 1848. J'ai contribué fortement à l'abolition de l'esclavage.

Journaliste : Pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez abandonné la vie politique en 1851 ?

Monsieur De Lamartine :  Et bien, tout simplement, j'ai échoué aux élections présidentielles contre Napoléon III. J'ai repris mes travaux d'écriture et publié notamment Graziella en 1851 et La Vigne et la Maison en 1857. 

Journaliste :  Nous sommes aujourd'hui en 1868. Comment voyez-vous l'avenir ?

Monsieur De Lamartine : L'avenir vous avez-dit ?  Je suis ruiné, accablé par des dettes énormes. 

Journaliste : Je vous remercie, Monsieur De Lamartine, d'avoir pris du temps pour répondre à notre interview. Chers téléspectateurs bonsoir et à bientôt.

Merci