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La question « qui suis-je ?» admet-elle une réponse exacte ?


inaya1208

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bonjour je suis actuellemen une élève de terminale et j'ai un DM de philosophie à rendre. je dois donc rédiger l'intro, la conclusion et le plan d'un dissertation sur :" La question « qui suis-je ?» admet-elle une réponse exacte ?". comme c'est mon tout premier devoir de philosophie j'aimerais qu'on donne un avis merci d'avance.

 

Introduction :

         

           La conscience est la faculté par laquelle l’Homme est capable de penser. On pourra admettre que la conscience que l’on prend de soi-même équivaut à une conscience de soi. De plus, effectuer une conscience de soi impose une réflexion sur sa nature, définie par tout ce qui est innée dans un être, en opposition à ce qui est acquis.  Par ailleurs, une réflexion sur son identité conduit à des réponses imprécises ou exactes soit, un énoncé objectif, incontestable et durable et qui prend la forme d'une définition.

             Si l’homme a conscience de qui il est, alors il peut se définir clairement. Cependant, cette prise de conscience sur soi ne peut conduire à une réponse précise.

              Nous étudierons une réponse exacte pour définir la nature de l’homme, puis une réponse inexacte pour définir la nature de l’homme avant de se demander si la société joue un rôle dans la nature de l’être.

 

                                   I.  une réponse exacte pour définir la nature de l’homme

A.     la conscience réfléchie

B.      la conscience immédiate

 

                                 II.   une réponse inexacte pour définir la nature de l’homme

A.     les perceptions changeantes de l’homme font qu’on ne peut savoir précisément

B.      l’homme ne peut avoir un regard objectif sur lui-même

 

                               III.  la société joue-t-elle un rôle dans la nature de l’être ?

A.     l’influence de l’Etat sur la nature de l’être

B.      les lois de la société limitent-elle la nature de l’être ?

 

Conclusion :

 

               Pour conclure, la société exerce une certaine dans la construction de l’identité de l’être vivant. De plus, l’homme doté de conscience est capable de définir sa nature de manière concise, mais cette description peut également s’avéré compliquée à cause des perceptions et du jugement subjection de ce dernier.

              Ainsi,  une réponse exacte à la question « qui suis-je ? » est impossible, car elle conduirait à une affirmation de la permanence de la personne.

               N’eût-il pas été pertinent qu’on s’intéressât également à l’autrui. En effet, n’est-ce pas par le regard d’autrui que nous pouvons nous définir ?

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Bonjour, 

Déjà bravo pour ton travail. Je te donne quelques idées en passant. A toi de voir si elles te conviennent. 

Ce qui au centre du sujet, c'est le concept d'identité (personnelle). 

Il faut travailler sur les concepts de conscience de soi, d'identité et d'exactitude. 

La conscience de soi, c'est bien la faculté de j'ai de dire "je", de me penser moi-même. 

Cette faculté se materialise par le COGITO cartésien : "je pense dont je suis". 

En vertu du cogito, je sais que je suis MAIS pour autant est-ce que je sais QUI je suis : est-ce que je connais mes désirs par exemple ? 

Ici, tu peux faire réference à l'inconscient freudien : toute une partie de moi, de mes désirs les plus profonds echappe à ma conscience et donc à la connaissance que j'ai de moi-même... Je suis "opaque à moi-même"...

Enfin, le qui je suis change au cours du temps, mes désirs changent, mon corps change, puis-je dire que je suis la même personne qu'il y a dix ans ? 

En résumé

I. Des élements me permettent a priori de savoir que je suis 

- Une concience d'être au monde : (le cogito cartésien) 

- Une identité sociale (état civil) et matérielle (la permanence de mon corps) 

-  Une capacité à me definir moi-même, à saisir mes désirs

Mais si je sais que je suis je ne sais pas avec certitude qui je suis....

- Mes désirs profonds peuvent m'échapper (insconscient). Ma conscience de moi-même est incomplète.

- Ma vision de moi-même est subjective/partielle : ne voir que certains aspects...

- La confrontation avec autrui me permet de saisir les aspects de ma personnalité...

III. Enfin, l'identité est mouvante car elle evolue avec le temps....

-. Il y a pas d"essence du moi ("on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve")

- Mes désirs mon corps, tout évolue !

- L'unité du moi est une construction de moi-même a postériori 

 

-

 

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il y a 17 minutes, Am@ndine a dit :

Bonjour, 

Déjà bravo pour ton travail. Je te donne quelques idées en passant. A toi de voir si elles te conviennent. 

Ce qui au centre du sujet, c'est le concept d'identité (personnelle). 

Il faut travailler sur les concepts de conscience de soi, d'identité et d'exactitude. 

La conscience de soi, c'est bien la faculté de j'ai de dire "je", de me penser moi-même. 

Cette faculté se materialise par le COGITO cartésien : "je pense dont je suis". 

En vertu du cogito, je sais que je suis MAIS pour autant est-ce que je sais QUI je suis : est-ce que je connais mes désirs par exemple ? 

Ici, tu peux faire réference à l'inconscient freudien : toute une partie de moi, de mes désirs les plus profonds echappe à ma conscience et donc à la connaissance que j'ai de moi-même... Je suis "opaque à moi-même"...

Enfin, le qui je suis change au cours du temps, mes désirs changent, mon corps change, puis-je dire que je suis la même personne qu'il y a dix ans ? 

En résumé

I. Des élements me permettent a priori de savoir que je suis 

- Une concience d'être au monde : (le cogito cartésien) 

- Une identité sociale (état civil) et matérielle (la permanence de mon corps) 

-  Une capacité à me definir moi-même, à saisir mes désirs

Mais si je sais que je suis je ne sais pas avec certitude qui je suis....

- Mes désirs profonds peuvent m'échapper (insconscient). Ma conscience de moi-même est incomplète.

- Ma vision de moi-même est subjective/partielle : ne voir que certains aspects...

- La confrontation avec autrui me permet de saisir les aspects de ma personnalité...

III. Enfin, l'identité est mouvante car elle evolue avec le temps....

-. Il y a pas d"essence du moi ("on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve")

- Mes désirs mon corps, tout évolue !

- L'unité du moi est une construction de moi-même a postériori 

 

-

 

merci énormément pour tes remarques :D

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Erratum au passage car mon esprit va plus vite que mes mains sur le clavier.

La phrase de DESCARTES est bien sûr "Je pense donC je suis".

J'en profite pour te suggérer une améioration pour le 2/ sous partie 3/. Tu peux remplacer - La confrontation avec autrui me permet de saisir les aspects de ma personnalité... Par l'idée que mon "moi" la manière dont je me comporte peut varier/varie en fonction de mon interlocuteur. En d'autres termes, je ne me comporte pas de la même manière avec ma famille, mon conjoint, qu'avec mon patron, devant mes professeurs. Je présente à chacun des facettes différentes de ma personnalité sans que l'on puisse savoir laquelle est vraiment moi....

Bref... A toi de voir ce que tu veux retenir de tout cela.

Bon courage ! 

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  • E-Bahut

 

Citation

 

Citation

j'aimerais également savoir si  se serait mieux de mettre dans le I- A) la conscience de soi et en B) la connaissance de soi ?

 

Comme l'as écrit Amandine : 

En vertu du cogito, je sais que je suis MAIS pour autant est-ce que je sais QUI je suis ?

Conscience de soi, faculté de dire JE, et connaissance de soi sont deux notions à distinguer.

La conscience de soi, qui est une condition nécessaire de la connaissance de soi, n’en est pas une condition suffisante.

 
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il y a 22 minutes, Micheline a dit :

 

Comme l'as écrit Amandine:En vertu du cogito, je sais que je suis MAIS pour autant est-ce que je sais QUI je suis ?

Conscience de soi, faculté de direJE, et connaissance de soi sont deux notions à distinguer;

 

 

donc si je comprend bien mon plan doit être davantage complété comme par exemple 

A.     la conscience de soi

B.      la connaissance de soi

C.      Une identité sociale (état civil) et matérielle (la permanence de mon corps)

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Je suis toujours étonnée de l'écart qu'il peut y avoir entre ce que j'ai en tête et la manière dont c'est reçu par les autres. Un tel écart doit vouloir dire que je m'exprime très mal et j'en suis désolée !

Dans la première partie de ta dissertation tu peux (selon moi) défendre l'idée suivante

Une connaissance exacte de moi est possible. 

A. A travers le cogito : Je suis certaine d'une chose, je suis, j'existe. 

B. A travers mon corps (mes sensations) je sais également que je suis dans le monde.  A travers mon état civil, j'ai une identité objective (définie hors de moi) 

C. Je sais enfin que j'ai des sentiments, des désirs car je les éprouve...

Dans cette première partie, c'est le concept de conscience de soi que tu vas utiliser à travers l'idée que je suis dans le monde et que je peux l'éprouver (ça correspond peut-être à ce que tu voulais mettre dans ta sous partie "conscience immédiate")

Dans la seconde partie, tu vas plutôt développer l'idée que cette conscience de soi " immédiate, spontannée" est insuffisante à me dire QUI je suis. Je suis dans le monde, je le sais par mon esprit, par mon corps, par mes émotions mais pourtant ça ne me dit pas vraiment Qui suis-je ? 

Là on rejoint ta partie II : l'individu ne peut se définir lui-même avec objectivité et exactitude....

A) A cause de l'inconscient, il ne peut se connaitre "entièrement" 

B). Car il est condamné à avoir un regard partiel, partial sur lui-même.... 

C. car son moi varie en fonction des circonstances, des situations

 

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il y a 26 minutes, Mamy a dit :

Là où tu as effacé ta demande.

ah d'accords merci

il y a 23 minutes, Am@ndine a dit :

Je suis toujours étonnée de l'écart qu'il peut y avoir entre ce que j'ai en tête et la manière dont c'est reçu par les autres. Un tel écart doit vouloir dire que je m'exprime très mal et j'en suis désolée !

Dans la première partie de ta dissertation tu peux (selon moi) défendre l'idée suivante

Une connaissance exacte de moi est possible. 

A. A travers le cogito : Je suis certaine d'une chose, je suis, j'existe. 

B. A travers mon corps (mes sensations) je sais également que je suis dans le monde.  A travers mon état civil, j'ai une identité objective (définie hors de moi) 

C. Je sais enfin que j'ai des sentiments, des désirs car je les éprouve...

Dans cette première partie, c'est le concept de conscience de soi que tu vas utiliser à travers l'idée que je suis dans le monde et que je peux l'éprouver (ça correspond peut-être à ce que tu voulais mettre dans ta sous partie "conscience immédiate")

Dans la seconde partie, tu vas plutôt développer l'idée que cette conscience de soi " immédiate, spontannée" est insuffisante à me dire QUI je suis. Je suis dans le monde, je le sais par mon esprit, par mon corps, par mes émotions mais pourtant ça ne me dit pas vraiment Qui suis-je ? 

Là on rejoint ta partie II : l'individu ne peut se définir lui-même avec objectivité et exactitude....

A) A cause de l'inconscient, il ne peut se connaitre "entièrement" 

B). Car il est condamné à avoir un regard partiel, partial sur lui-même.... 

C. car son moi varie en fonction des circonstances, des situations

 

ah d'accord je comprends mais en revanche je ne sais pas si je peux mettre le terme "inconscient" dans ma partie car cela introduit une nouvelle notion, chose qu'on ne peut faire que dans la partie 3 

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Je pense qu'il est difficile de répondre à cette question sans se poser celle de Socrate : Connais-toi toi-même ! Pour plus de détails, aller voir les différents articles de google dont wiki, assez bien faits...

Le connais-toi toi-même est repris de l'une des devises gravées au fronton du temple de Delphes. C'est aussi le projet de l'humanisme. Pour savoir qui je suis, il est indispensable de se connaître soi-même. Et cette injonction n'est-elle pas l'oeuvre d'une vie ?

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il y a 55 minutes, inaya1208 a dit :

ah d'accords merci

ah d'accord je comprends mais en revanche je ne sais pas si je peux mettre le terme "inconscient" dans ma partie car cela introduit une nouvelle notion, chose qu'on ne peut faire que dans la partie 3 

Je vois ce que tu veux dire. Il n'est pas interdit d'introduire de nouvelle notion. Par ailleurs, dans le cas présent, l'inconscient est lié à la notion de conscience de soi. L'inconscient montre les limites de la conscience. Il donne donc un argument contre l'idée que l'on puisse se connaitre avec exactitude. L'argument de l'inconscient vient logiquement dans le raisonnement et répond à la question. Il y a aucune raison de ne pas l'employer. 

Dans la partie III ce qui importe ce n'est d'introduire ou non une notion mais bien une alternative.

La partie III sert dépasser une opposition entre la partie I et II de la dissertation.

Dans le cas de ton sujet, il y a une opposition entre la thèse centrale de la partie 1 : on peut saisir avec exactitude qui nous sommes. Et celle de la partie II qui est qu'on a toujours une vision, perception subjective, incomplète de soi, de ses désirs.

La partie 3 depasse l'opposition car elle remet en question la question en affirmant que l'idée même d'identité  comme une entité stable qu'il faudrait définir est une illusion... 

Dans les deux premières parties on s'est en effet demandé si on pouvait saisir une fois pour toute qui nous sommes  et dans la troisième partie on finit par dire la question n'a pas de sens car elle repose sur un présupposé (une idée que l'on a admis sans y réflechir) à savoir nous possèdons une identité stable. Or ce n'est pas le cas ce que nous sommes change tout le temps.... 

 

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il y a 16 minutes, Am@ndine a dit :

Je vois ce que tu veux dire. Il n'est pas interdit d'introduire de nouvelle notion. Par ailleurs, dans le cas présent, l'inconscient est lié à la notion de conscience de soi. L'inconscient montre les limites de la conscience. Il donne donc un argument contre l'idée que l'on puisse se connaitre avec exactitude. L'argument de l'inconscient vient logiquement dans le raisonnement et répond à la question. Il y a aucune raison de ne pas l'employer. 

Dans la partie III ce qui importe ce n'est d'introduire ou non une notion mais bien une alternative.

La partie III sert dépasser une opposition entre la partie I et II de la dissertation.

Dans le cas de ton sujet, il y a une opposition entre la thèse centrale de la partie 1 : on peut saisir avec exactitude qui nous sommes. Et celle de la partie II qui est qu'on a toujours une vision, perception subjective, incomplète de soi, de ses désirs.

La partie 3 depasse l'opposition car elle remet en question la question en affirmant que l'idée même d'identité  comme une entité stable qu'il faudrait définir est une illusion... 

Dans les deux premières parties on s'est en effet demandé si on pouvait saisir une fois pour toute qui nous sommes  et dans la troisième partie on finit par dire la question n'a pas de sens car elle repose sur un présupposé (une idée que l'on a admis sans y réflechir) à savoir nous possèdons une identité stable. Or ce n'est pas le cas ce que nous sommes change tout le temps.... 

 

merci  beaucoup alors:D

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Le 06/10/2018 à 19:56, Nègrepierre a dit :

Je pense qu'il est difficile de répondre à cette question sans se poser celle de Socrate : Connais-toi toi-même ! Pour plus de détails, aller voir les différents articles de google dont wiki, assez bien faits...

Le connais-toi toi-même est repris de l'une des devises gravées au fronton du temple de Delphes. C'est aussi le projet de l'humanisme. Pour savoir qui je suis, il est indispensable de se connaître soi-même. Et cette injonction n'est-elle pas l'oeuvre d'une vie ?

Je ne sais pas si Inaya a rendu sa dissertation. Mais je trouve que la phrase de Socrate Connais-toi toi même ferait une accroche parfaite !!!! :)

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Le 08/10/2018 à 17:55, Am@ndine a dit :

Je ne sais pas si Inaya a rendu sa dissertation. Mais je trouve que la phrase de Socrate Connais-toi toi même ferait une accroche parfaite !!!! :)

j'aimerais également si mon ouverture est correcte je l'a réécris Il aurait été pertinent qu’on s’intéressât également à l’autrui. En effet, n’est-ce pas par le regard d’autrui que nous pouvons nous définir ?

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  • E-Bahut

 La possibilité d'une réponse exacte à la question "qui suis-je" supposerait que je puisse avoir un jugement objectif sur moi_même.

Le regard d'autrui peut en effet me révéler des aspects de ma personnalité dont je n'avais pas conscience

Sartre écrit dans L' Existentialisme est un humanisme

Ainsi l'homme qui s'atteint directement par le cogito découvre aussi tous les autres, et il les découvre comme la condition de son existence.

Il se rend compte qu'il ne peut rien être (au sens où on dit qu'on est spirituel, ou qu'on est méchant, ou qu'on est jaloux) sauf si les autres le reconnaissent comme tel.

Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre.

L'autre est indispensable a mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à ma connaissance que j'ai de moi.

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