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Lutte des classes chez Karl Max


oury27diallo@yahoo.fr

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1- La lutte des classes selon Karl Marx est-elle pertinente aujourd’hui ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur des exemples concrets.

bonjour a tous ,

j'ai ce travail que je dois développer  je viens en vous pour avoir des éclaircissement supplémentaire pour le  compléter.

Merci pour l'aide!

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  • E-Bahut

Bonjour

source internet:

La lutte des classes est le concept principal utilisé par Karl Marx (1818-1883) dans le "Manifeste du Parti communiste". Il décrit une situation où les classes sociales que sont la bourgeoisie et le prolétariat, s'opposent fortement, voire violemment en raison de l'exploitation de la seconde par la première qui possède le capital. La paupérisation croissante résultant de cette exploitation alimente la lutte qui est le seul moyen pour la classe opprimée de s'émanciper et d'améliorer sa situation. 
 

Elle semble aujourd’hui en partie dépassée car  très ancrée dans la réalité historique du XIXème siècle, qui n’est plus celle d’aujourd’hui.

 La polarisation autour de deux classes ne permet pas de penser aujourd'hui la question des classes moyennes,

De même, pour l’effritement de la classe ouvrière.

Classes sociales (NPT) :

  • Au sens de Marx : groupes sociaux qui existent objectivement et dont les membres ont une conscience d’appartenir à une même classe et s’organisent politiquement pour défendre leurs intérêts communs.

  • Au sens de Weber : groupes d'individus qui sont dans une situation économique semblable (propriété ou non des moyens de production), partageant les mêmes chances d’accès à un certain nombre de biens sociaux.

voir par exemple

http://ses.webclass.fr/notion/lutte-classes

https://www.annabac.com/annales-bac/les-classes-sociales-chez-marx-et-weber

http://www.la-revanche-des-ses.fr/Docsdossier9.pdf

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  • E-Bahut

Bonjour, 

Des idées en frac :

A l'appui de la thèse de la disparition des classes sociales tu peux mentionner les analyses du sociologue Henri Mendras. D'après lui, on assiste à une moyennisation de la société française. Durant les 30 glorieuses on a en effet pu constaté une diminution du chômage, entrainant lui-même une réduction des écarts de salaire. Ces reductions des inégalités salariales ont eu pour consèquence un rapprochement des modes de vie : de plus en plus de personnes accèdent à la société de consommation. Enfin on a observé une démocratisation de l'enseignement. Toutes ses transformations  ont fait que la classe moyenne s'est développée et elle a pris une place centrale. A une société fracturée en deux classes (prolétaire/bourgoeisie) se subsititue une représentation de la société dominée par une classe centrale : la classe moyenne. (regarde sur le net "la toupie" de Mendras)

Tu peux également faire état de l'affaiblissement de la conscience de classe : de moins en moins de personnes se disent appartenir aux classes populaires. La plupart des personnes pensent au contraire appartenir aux classes moyennes...

Mais tu peux aussi  défendre l'idée que de nouvelles inégalités ont recemment faites leur apparition (des inégalités de génération, ethnique -liée aux discrimations) voire qu'avec la crise économique actuelle, les classes sociales se reforment avec d'un coté les classes populaires qui cumulent les inégalités (économique, de diplôme, éthnique, les difficultés d'insertion,  la pauvreté et la précarité...) et de l'autre les classes supérieures qui travaillent à maintenir leur domination. (voir sur ce point le travail des Pinçon Charlot sur la grande bourgeoisie)... 

Les exemples de ces difficultés ne manquent pas dans l'actualité...

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  • E-Bahut

Sur le développement de l'aide de Liu et des références citées

https://www.ac-grenoble.fr/disciplines/ses/Content/telecharger/EDS/Marx.pdf site académique/ 

Pascal Bailly – Professeur de Sciences Economiques et Sociales 

Et si, étant canadien , tu ne limites pas ton analyse au contexte européen, en voici les dernières phrases:

 

 Les masses surexploitées du tiers monde qui connaissent déjà les conditions qu'ont connues les
prolétaires européens du XIXe siècle, pourraient bien alors, avec les travailleurs « flexibilisés »
des pays développés, constituer l'équivalent mondial de ce qu'ont été les prolétariats nationaux
au siècle précédent : une classe ouvrière en soi... en attendant, là encore, la conscience
(planétaire) de classe

 

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Il y a 6 heures, Micheline a dit :

MERCI beaucoup pour les piste de solutions.

ce que je vois il faudrait que je developpe mes idees que  la lutte de classes nest plus de nos jours, on voi a travers les codes de travail que l'ouvrier est encadrer, un revenu acceptable pour vivre dignement, des services sociaux  democratiques (education, santé, information )

vu  que cest une dissertation  le fait aussi de ressortir une certaine renaissance de la lutte des classes comme l'inegalite entre les riches et employés. qui va venir critiquer la these. deja on nous demande les deux.

 

 

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  • E-Bahut

Bonjour,

Nous avons orienté nos aides vers des cours de ses(sciences économiques et sociales étudiées en terminale ES en France.

Pour mieux répondre à tes demandes, il faudrait que tu précises ton niveau scolaire, et les cours et auteurs étudiés en philosophie.

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  • E-Bahut

Bonjour, 

Pour compléter ce que j'ai écrit précedemment, il faudrait mettre plus l'accent sur le terme de "luttes" plutôt que classe...

La lutte des classes est pour Marx le seul moteur du changement social, de la conquête de nouveaux droits sociaux pour les ouvriers. Les prolétaires exploités /aliénés durant les premiers temps de la révolution industrielle (1830) se sont progressivement organisés à travers les bourses du travail, les premiers syndicats font leur apparition (La CGT en 1906). Les prolétaires acquèrent par la lutte sociale de nouveaux droits (1936). La période des 30 glorieuses est une période de réduction des inégalités et de conscience de classe forte (1950 SMIG en France). Mais depuis 1980, avec la crise les inégalités, qui se renforcent et la conscience de classe baisse. On assiste parallèlement à une institutionalisation des syndicats qui ont vu le taux de syndicalisation chuté ainsi que la conflictualité (mesurer par le nombre de jours de grève, même si sur ce point les sociologues ne sont pas d'accords) 

Mais comme tu le vois, j'ai sur ce sujet une lecture très sociologique et française, pour corriger ce biais tu peux lire ce cours de philosophie qui me semble relativement complet et dans lequel sont explicités les liens entre les auteurs que tu cites : http://sos.philosophie.free.fr/hegelmarx.htm

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