moîravita

La poésie est une évasion car elle permet de transfigurer le réel , comme un alchimiste transforme un vil métal en or . Les moyens poétiques à la disposition du poète sont nombreux : les figures de style (voir les notes de TEIKOS en exergue du forum français ) la musique des mots (assonances, allitérations) , le rythme la syntaxe , parfois torturée le lexique : utilisation des mots du dictionnaire dans un sens "plus pur" , différent et les champs lexicaux . les thèmes fréquents en poésie (topiques) sont ceux qui posent question à tout être humain : l'amour, la nature, la mort , la souffrance ...etc. Tu centres le sujet sur Baudelaire . C'est réduire ce travail qui demande une réflexion sur la poésie en général .

En effet ! Hélas !

Zola fait partie de l'école réaliste : il se documente scrupuleusement sur la réalité (il a fait des plans sur PARIS° et décrit le réel le plus scrupuleusement possible . Tu peux taper "Le réalisme en littérature "'sur Wikipedia . Zola ira plus loin : il sera le chef de file de l'école NATURALISTE .

Titre enjôleur que ce titre de roman : "Au Bonheur des Dames" : (présenté dès le début comme "une église" )magasin uniquement consacré aux femmes , appâtées par le génie de Mouret , se laissant séduire par les mille artifices déployés pour les ravir : elles deviennent des clientes-esclaves de ce magasin (sauf Denise) et se laissent prendre au piège de la consommation ( comme aujourd'hui les hyper et super marchés). Toutes ces femmes n'existent donc dans le roman que parce qu'elles gravitent autour du "Bonheur des Dames" . Denise , elle aussi , est une figure principale dans ce roman , et se révèle comme être faible , écrasé par la misère , qui va peu à peu révéler une grande force : elle travaille à la fois dans le grand magasin Et chez de petits boutiquiers . Embauchée dans le grand magasin , elle vit des journées de supplice , mais se transforme petit à petit : laide pour Bourdoncle , elle devient jolie pour Mouret .C'est dans ce grand magasin qu'on la découvre : faiblesses , qualités (volonté, courage, douceur , honnêteté , présentée sous le visage d'une "vierge mère " par Zola , et montre vis-à-vis de Mouret une "pureté intransigeante" . Dans le grand magasin , Octave Mouret va se révéler lui aussi : homme actif , soucieux d'agrandir le commerce sans cesse, séduisant et amoureux de Denise, prêt à utiliser n'importe quel stratagème pour vendre , encore vendre . Ce roman démontre aussi les conditions de travail des vendeurs : relation d'esclavage entre vendeur/client , vrai martyre physique , fatigue et humiliation , salaire basé sur le pourcentage des ventes , précarité de l'emploi , licenciements en morte - saison , arbitraire total . Finalement , ce sont les clientes spoliées , dépouillées , séduites , toutes "avec l'irrésistible envie de se jeter et de se perdre dans le luxe exposé" , que Denise va venger en épousant Mouret .

Il faudrait que l'on sache de quel livre il s'agit et, qui plus est, qu'on l'ait lu !

Je te réponds aujourd'hui . A tout à l'heure .

Justement , cher Collègue , je cliquais sur citer mais rien ne fonctionnait . J'ai répondu à Maël en MP à l'instant . Donc, pas de souci . Bonne soirée .

C'est autour de ce grand magasin ,tout nouveau pour l'époque , genre "Galeries Lafayette" que s'est construit tout le roman , qu'évoluent les personnages , qu'ils révèlent leur caractère . Si tu veux , j'approfondis ma réponse .

A part quelques personnifications de termes qui évoque la valeur morale ( bienveillance , etc . ) , je ne vois pas de figures de style : on est au XVII ès . , siècle de la raison , antipoétique par excellence , donc ... ); il y a des litotes sans doute ( exprimer moins pour dire plus), des tournures impersonnelles , des ellipses peut-être , tout comme le renoncement que fait Mme de Clèves à l'amour qu'elle veut garder intact , loin des tourments de la jalousie et de l'usure du temps ...

Activité 2 : tu as oublié "bien vite" . Activité 3 : bateau sans accent circonflexe. Belle-Île . Activité 4 : gentiment et non pas gentillement / se résout et non pas se résoudre ( les verbes terminés par -soudre et -indre ne gardent leur -T- que devant un -R-: ex : il résoudra ce problème ) Activité 5 : énorme fracas (accent sur -e-) / quelques instantS / démarré (accent dur le -e- )/ elle fut Emmenée et non ammenée à l'hôpital .

Trop contente d'avoir à mes côtés un professeur plein d'empathie qui s'investit . Nous nous comprenons , n'est-ce pas JRB ? Je vais tout- à- l'heure considérer le travail de Maël , pour qui j'ai par ailleurs , depuis longtemps , beaucoup d'estime quant à son courage ,sa volonté de réussir , d'approfondir ses notes , et de nous faire une confiance totale .

Tu nous postes ton brouillon et on t'aidera .

A part INDULGENCE , je ne vois pas ... Le contexte aussi est important .

Un héros peut être vertueux au début du roman et se révéler un être abject à la fin , et vice versa : (cfr Jean Valjean , Rastignac , Bel-Ami ...). Je réfléchis .

Qu'est-ce qu'un héros de roman ? Certains anti-héros sont plus célèbres que les héros qui accomplissent des exploits . Je te répondrai plus amplement plus tard , s'il te reste du moins du temps avant de remettre ce travail .

Ce n'est pas ce que stipule ton questionnaire en IV . "A partir du nom "Blaise Cendrars" .... Ce n'est pas ce qui est écrit sur ton ques tionnaire

C'est à partir des lettres de BLAISE CENDRARS que tu dois créer un acrostiche : chaque vers doit commencer par une de ces lettres . J'ai repris dans chaque vers un thème évoqué dans l'oeuvre . 1. "Belle comme le ciel et la mer "c'est ainsi qu'il caractérise Jeanne , fille facile qu'il prend pour muse , et qui hantait les comptoirs , comme celui du "Lapin agile" à Paris . 2. Le train évoque évidemment le transsibérien , et le stylo, l'écriture qui s'en inspire . 3. "Dans LES secousses, dans les délires ": évocation du rythme chaotique du train (voyage dans l'espace ) et des délires (voyage de l'esprit dicté par l'écriture) 4. Justification du mouvement du train :" roues rouillées essieux embarqués" (idée de mouvement saccadé et volonté d'aller toujours plus loin dans cet "embarquement" ferroviaire ) 5. Retour aller (on attendrait aller-retour!) pour signifier que le désir de voyager taraude le poète dès qu'il s'arrête , dès qu'il revient à son point de départ (terre quadrillée : car elle est pour lui comme les barreaux d'une prison) 6.Sans croiser un passant : je reconnais que le dernier vers est maladroit . A supprimer . Je mettrais :" Siffler , chanter, aimer, partir et ...renaître ." (comme dans le poème "Tu es plus belle que le ciel et la mer" , dit par Bernard Lavilliers sur le disque "IF" qui commence par "Quand tu aimes il faut partir ..."( extrait de" Feuilles de route", 1924). Pour Cendrars , partir , c'est naître , ou renaître , et donc tout apprendre , même la musique (chanter , siffler), même la respiration , même l'amour . Voilà : j'espère que tu trouveras ces notes ce matin . Bonne chance . Pas de stress! J'ai essayé de traduire le style de Cendrars : absence de liens logiques, impression de kaléidoscope où les mots se succéderaient

Belle comme le ciel et la mer La petite Jeanne j'ai rencontrée Au lapin agile elle pleurait Il y avait des dizaines de verres Sur le comptoir laqué ciré Et c'est là que j'ai pris le train Ce n'était qu'un simple désir Et que j'ai mis ma main Nue agrippant mon vieux stylo Dans la secousse dans les délires Rues rouillées essieux embarqués Au milieu des trente-six mille routes Retour aller terre quadrillée Sans croiser un passant sans doute par hasard ... Questions possibles de l'examinateur : Pourquoi est-ce un poème "surréaliste" ? Pas de ponctuation, pas de rimes , sorte d'écriture "automatique" non contrôlée , refus des règles de prosodie . Qu'est-ce qui t'a plu dans ce poème ? le rythme , peut-être ... Lavilliers l'a récité : quels sont les points communs entre le chanteur et le poète? As-tu éprouvé une émotion ? pourquoi ? (alternance discours quotidien/ figures poétiques : transfiguration du réel )

Il s'agit du IV : préparer l'entretien oral ?

Cendrars essaie de concilier prose et poésie . Il utilise le langage de tous les jours et le langage poétique en alternance dans ce "proème" . Les passages en prose utilisent le langage du quotidien , les mots du dictionnaire . La poésie utilise les moyens poétiques , principalement les figures de style et donnent aux mots du dictionnaire un sens second . "Je suis couché dans un plaid bariolé comme ma vie " : comparaison qui évoque les multiples aspects de la vie errante du poète . "Le ciel est comme une tente déchirée ...." : comparaison qui fait penser au bivouac du campeur que fut Cendrars au long de son périple de baroudeur . "Toutes les femmes ... se dressent aux horizons avec leurs regards tristes de sémaphores ": les femmes sont comparées à des sémaphores qui guident le poète et en même temps le poursuivent car elles voudraient le retenir ("tristes" ) "Paris , grand foyer chaleureux (comparaison apposition) avec les tisons entrecroisés de tes rues ": métaphore : les rues sont des tisons entrecroisés : focalisation sur l'espace , la géométrie des rues et la lumière chaude qui s'en dégage . On peut continuer : les figures poétiques sont nombreuses .

Oui , envoie-moi ton travail . J'avoue ne pas comprendre à fond la question 5 : tout poème est fondé sur l'alchimie qui est le fondement même de la poésie , le poète étant un alchimiste qui transforme le sens des mots pour créer la beauté .

Je travaille sur le texte , que je ne possède pas intégralement . As-tu repéré les passages où le poète parle de choses négatives , sales , pessimistes et les traduit en mots ? genre : "Les inquiétudes, oublie les inquiétudes, toutes les gares lézardées obliques sur la route..." Je puis te décortiquer les figures de style qui transfigurent un réel sombre . A plus tard ?