mimi2016 Posté(e) le 22 décembre 2018 Signaler Share Posté(e) le 22 décembre 2018 bonjour, notre professeur nous a demandez de relevez la connotation de l'émotion dans le texte suivant j'ai repéré les figures de styles auparavant et je voudrais savoir si c'est correcte " pouvez vous m'aider à corriger et à terminer les les figures de style que je n'ai put expliquer" Je me tenais tel un épouvantail- comparaison – comparé=me ou moi – comparant= épouvantail- outille de comparaison= tel Un sacré putain de foutu spectacle de merde « paradoxe = sacré putain et accumulation d’adjectif» C'est terrible de se mépriser, tu sais? « question rhétorique » J'étais la lie de l'humanité « métaphore le personnage=je est assimilé à la lie » la mosquée, plus qu'un refuge, m'a recyclé « personnification on a attribué à la mosquée la capacité de recyclé la mosquée, plus qu'un refuge, m'a recyclé comme on recycle un déchet « comparaison comparé= m’a recyclé- comparant= recycle un déchet- outil de comparaison= comme » Elle a donné une visibilité et une contenance « personnification on attribut à la mosquée la capacité de donner donné une visibilité et une contenance « métaphore la visibilité et la contenance sont assimilées à des chose physique qu’on peut donné » nous a sortis du caniveau pour nous exposer en produits de luxe sur la devanture des plus beaux édifices. –image « métaphore » La mosquée nous a restitué « personnification on attribut à la mosquée la capacité de restituer le respect qu'on nous avait confisqué « métaphore on assimile le respect à quelque chose qu’on peut confisqué Tu ne lui arrives pas à la cheville –image J'avais quitté l'appartement de Rayan en me promettant de ne plus y remettre les pieds. « synecdoque on remplace le tout qui est le corps par une partie qui est le pied » froide aversion « m étaphore » Perdu dans mes pensées « métaphore on assimile les pensées à un lieu ou l’on peut se perdre » mort-vivant « oxymore » Était-ce l'absence de Driss ou le fait d'être livré à moi-même qui effaçait le monde autour de moi ? » Question rhétorique pour me prouver que les murs qui m'escortaient « personnification on attribut au mur la qualité d’escortaient- de marcher le roulis diffus dans ma tête « métaphore » Je me sentais aussi vide qu'un sachet gonflé de vent. « comparaison comparé= me- comparant= sachet gonflé de vent- outil de comparaison= aussi » je flottais « métaphore » figure de style.docx voici le texte complet Pour de vrai? D'être à une fenêtre, et de regarder la rue où il n'y a personne d'autre que toi assis sur le trottoir d'en face? Moi, si. Toutes les nuits, lorsque la famille dormait. Je me tenais tel un épouvantail contre la vitre et j'observais le gars assis sur le trottoir d'en face. C'était un foutu spectacle, Rayan. Un sacré putain de foutu spectacle de merde. Je n'avais même pas de compassion pour le gars assis sur le trottoir. Je le méprisais. C'est terrible de se mépriser, tu sais? J'attendais que le gars s'en aille, qu'il disparaisse de ma vue. Il ne s'en allait pas. Il préférait rester là, sous la pluie, à me narguer. À la fin, c'était moi qui battais en retraite. Je retournais dans mon lit pour tâcher de dormir. Mais comment fermer l'œil lorsque, en fixant le plafond, c'était encore moi que je voyais suspendu dans le vide? J'étais la lie de l'humanité, Rayan, un putain de zonard sans devenir qui ne savait donner de la tête et qui attendait que le jour se lève pour courir se refaire dans une mosquée. Et la mosquée, plus qu'un refuge, m'a recyclé comme on recycle un déchet Elle a donné une visibilité et une contenance aux intouchables que nous étions, Driss et moi, nous a sortis du caniveau pour nous exposer en produits de luxe sur la devanture des plus beaux édifices. C'est ça, la vérité, Rayan. La mosquée nous a restitué le, RESPECT qu'on nous devait, le respect qu'on nous avait confisqué et elle nous a éveillés à nos splendeurs cachées... Non, Rayan, mille fois non, tu n'as pas à juger Driss. Tu ne lui arrives pas à la cheville. Personne ne lui arrive à la cheville. J'avais quitté l'appartement de Rayan en me promettant de ne plus y remettre les pieds. Rayan n'était plus mon ami. Je n'aurais, pour lui, qu'une froide aversion et ne lui pardonnerais jamais d'avoir réduit le sacrifice de Driss à un acte barbare. Perdu dans mes pensées, je ne voyais ni les rues ni les gens. J'étais un mort-vivant errant dans le brouillard. Était-ce l'absence de Driss ou le fait d'être livré à moi-même qui effaçait le monde autour de moi ? J'étais si seul et si malheureux. J'avais besoin de quelqu'un à qui parler pour me prouver que les murs qui m'escortaient étaient de pierres et de briques, que le bruit alentour n'avait rien à voir avec le roulis diffus dans ma tête. Je me sentais aussi vide qu'un sachet gonflé de vent. Je ne marchais pas, je flottais. J'avais pensé appeler Zahra pour qu'elle me rejoigne, mais je craignais qu'elle soit surveillée. Ma sœur jumelle était tout ce qui me restait sur terre. Je l'adorais et elle me le rendait bien. Nous étions fusionnels au point qu'elle détectait le moindre de mes soucis. Le reste de ma famille ne comptait pas beaucoup dans ma vie. Ma mère était trop misérable pour représenter quelque chose pour moi. J'avais plus de pitié que de tendresse Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut moîravita Posté(e) le 3 janvier 2019 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 3 janvier 2019 Etant donné qu'il s'agit du récit d'un narrateur "marocxellois" , habitant à Molenbeek, commune de Bruxelles , qui raconte son embrigadement dans le radicalisme djihadiste , l me semble que même les figures de style entrées dans la langue familière , et donc figées, peuvent exprimer, pour ce narrateur qui ne connaît pas les subtilités de la langue française, émotion et révolte . Donc, on va garder la plupart de celles que tu as précédemment trouvées , en séparant celles qui font partie de la langue courante de celles qui sont d'un usage littéraire dans l'extrait que tu dois étudier . 1. je me tenais tel un épouvantail : comparaison OK 2.un sacré putain de foutu spectacle de merde : accumulation de termes(noms) à consonance scatologique putain -spectacle -merde , injurieux et familiers (adjectifs) : sacré-foutu . 3. J'étais la lie de l'humanité : métaphore littéraire : lie remplace le mot "rebut" dans l'esprit du narrateur (cfr : boire le vin jusqu'à la lie = jusqu'à l'aigreur, jusqu'au vomissement) 4. la mosquée , plus qu'un refuge : comparaison exprimée par "plus que" ; la mosquée m'a recyclé = synecdoque pour les imams de la mosquée (élargissement de la vision ) comme on recycle un déchet : comparaison amenée par "comme". 5. la mosquée nous a sortis du caniveau : caniveau = métonymie pour la boue, le destin funeste ( :restriction de la vision ) ; pour nous exposer en produits de luxe : comparaison exprimée par "en" ; elle nous a éveillés à nos splendeurs cachées ( à nos qualités inconnues): métaphore . Figures littéraires . 6. la mosquée (toujours synecdoque) nous a restitué le respect qu'on nous avait confisqué : respect confisqué : le nom abstrait est utilisé pour un nom concret que l'on peut confisquer : métonymie . 7. tu ne lui arrives pas à la cheville : expression métonymique entrée dans la langue : tu n'es pas à sa hauteur . 8. ne plus remettre les pieds : métonymie : le nom de la partie remplace le tout ( corps physique ) 9. froide aversion : concret pour abstrait dans une expression métonymique (cfr : jeter un regard froid , un sourire gelé etc ) : clichés linguistiques . 10. perdu dans mes pensées : cliché entré dans la langue familière pour exprimer la distraction , la rupture avec le réel . 11. mort-vivant : terme entré dans la langue formé sur une opposition : oxymore 12 . l'absence de Driss effaçait le monde autour de moi : sorte de personnification de l'absence : littéraire 13. les murs qui m'escortaient : idem : littéraire 14. roulis diffus dans ma tête : métaphore pour l'accumulation de pensées désordonnées : littéraire 15. je me sentais aussi vide qu'un sachet gonflé de vent : comparaison exprimée par aussi ... que : littéraire 16. je ne marchais pas, je flottais : ? Je n'y vois pas de métaphore , mais plutôt une gradation . Au fur et à mesure de la progression du texte , les figures de style deviennent plus littéraires, plus originales. Un signe ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mimi2016 Posté(e) le 3 janvier 2019 Auteur Signaler Share Posté(e) le 3 janvier 2019 Je n'avait pas du tout remarqué cela, je ne faisais même pas la différence entre les expressions entrées dans la langue courante et les autres figures de style. Vraiment Merci beaucoup de votre aide!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut moîravita Posté(e) le 4 janvier 2019 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 4 janvier 2019 Pour le 3. "J'étais la lie de l'humanité " : la métaphore est : "la lie de l'humanité " . et la phrase "j'étais la lie de l'humanité" est construite sur une comparaison entre "Je" et "la lie de l'humanité" , exprimée par le verbe être : j'étais" . C'est ce que je pense , mais cela se discute sans doute . Bon travail , bon courage et ... bonne note . Donne de tes nouvelles et n'hésite pas à poser tes questions . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mimi2016 Posté(e) le 5 janvier 2019 Auteur Signaler Share Posté(e) le 5 janvier 2019 ouii je vais faire de mon mieux et c'est grâce à vous Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut moîravita Posté(e) le 5 janvier 2019 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 5 janvier 2019 C'est sympa de remercier . Je te souhaite une bonne réussite dans tous les domaines . Il se peut cependant que ton professeur de français n'adhère pas à ma conception des figures . On peut en restituer la théorie ( que tu sembles bien maîtriser) et les exemples , surtout en ce qui concerne la métonymie, la synecdoque , la comparaison et la métaphore .Jette aussi un coup d'oeil sur "Figures de Style" , par TEIKOS , tout en haut du forum français . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mimi2016 Posté(e) le 8 janvier 2019 Auteur Signaler Share Posté(e) le 8 janvier 2019 d'accord je vais voir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.