Activité d'écriture

[Bourbon]

Bonjour,

Je dois rédiger une suite de texte du conte "Pierrot" de Guy de Maupassant. Voici les consignes : A la fin de la nouvelle de Maupassant, Rose pleure l'abandon de Pierrot. Vous inventerez la suite du récit en respectant les indications suivantes : Rose, pétrie de remords, retourne chercher Pierrot dans la marnière. Décrivez, précisément à la fois les sentiments du personnage et le décor nocturne. Puis, comme dans le conte de Maupassant, alternez dans votre récit les aspects réalistes et quelques touches de fantastiques. Enfin, vous devez employer trois figures de styles différentes ainsi qu'une phrase au discours indirect libre. Pourriez-vous, je vous prie m'aider à améliorer mon travail et me réexpliquer les règles d'emploi du passé simple et de l'imparfait ?

Une fois rentrée, les deux femmes soupèrent devant la cheminée. Le silence régnait dans la pièce.

Elles étaient rongées de remords et croyaient entendre japper Pierrot au loin. Contrairement à son habitude, Madame Lefèvre décida de se coucher une fois sa soupe avalée et revêtit sa jupe de laine.

Rose était maintenant seule. Elle aussi trahit ses habitudes : elle ne prit la peine de se rendre dans l'arrière-cuisine afin de nettoyer le couvert. Elle préféra s'asseoir sur le coffre à sel et raviva les flammes après avoir pris délicatement des bûches dans le landier. Elle fixait le feu inlassablement. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à Pierrot. Rose se remémorait chaque instant vécu avec son chien.

Tout à coup, elle crut voir sa silhouette difforme au coin de la cheminée. Elle se leva brusquement, animée par l'ardent espoir qu'un miracle s'était produit. Il ne s'agissait en fait que de l'ombre de la crémaillère à trois branches. Elle s'effondra au sol et pleura de longues minutes et bientôt le sol devint l'océan de sa tristesse.

Elle se ressaisit et prit la folle décision d'aller secourir Pierrot dans la marnière. Elle se sentait responsable de la situation dans laquelle était son chien. Peut-être cela ne serait-il jamais arrivé si elle aurait dissuadé sa maîtresse de se débarrasser du quin ? Dès lors, elle s'équipa d'une corde et quitta la chaumière.

La Lune éclairait le sous-bois qui menait au puis. On entendait huer des chouettes. Déterminée, Rose marchait d'un pas pressé. Soudain, elle frissonna lorsqu'une branche l'effleura. La peur se lisait dans ses yeux. Elle se retourna vivement comme si quelqu'un la suivait. Était-elle devenu folle ? Rose se disait pour se rassurer qu'elle était bientôt arrivée. Elle gravit une colline et arriva enfin au niveau du puis.

Elle s'approcha de l'orifice circulaire et mit à exécution le stratagème qu'elle avait imaginé : elle lança au fond gouffre sa corde et attacha son extrémité à la manivelle qui permettait jadis de remonter l'eau. Rose prit une profonde inspiration et se laissa glisser le long de la parois. Une infâme odeur de décomposition lui vint au nez. Il n'était cependant pas question pour Rose de revenir en arrière. Sa descente prit de longue minutes. Une fois avoir mis pied à terre, elle se retourna et vit deux corps sans vie au milieu d'autres cadavres en pleine putréfaction. Rose ne pouvait s'avancer. Elle resta de très longues minutes muettes, le regard vide, avant d'enfin se décider à approcher le corps de Pierrot. L'étroitesse du puis ne lui permit pas de s'asseoir. Elle s'accroupit donc et caressa une dernière fois le pelage de Pierrot. Celui-ci fut autrefois doux et chaux, il est maintenant froid et rugueux. Rose se rendit compte que les deux chiens s'étaient battus probablement pour un morceau de la miche de main qu'elle avait laisser tomber. Elle pleurait et hurler de désespoir. Elle fut telle une mère ayant perdue son enfant.

Tout d'un coup elle se leva et observât les étoiles. L'alignement de ces dernières firent penser à Rose au corps de Pierrot. Elle essuya alors ses larmes et un espoir l'animait, celui de savoir Pierrot heureux dans les Cieux…

Merci d'avance

[Mamy]

Le 07/10/2018 à 11:24, Bourbon a dit :

Une fois rentrées, les deux femmes soupèrent devant la cheminée. Le silence régnait dans la pièce.

Elles étaient rongées de remords et croyaient entendre japper Pierrot au loin. Contrairement à son habitude, Madame Lefèvre décida de se coucher une fois sa soupe avalée et revêtit sa jupe de laine.

Rose était maintenant seule. Elle aussi trahit ses habitudes : elle ne prit pas  la peine de se rendre dans l'arrière-cuisine afin de nettoyer le couvert. Elle préféra s'asseoir sur le coffre à sel et raviva les flammes après avoir pris délicatement des bûches dans le landier. Elle fixait le feu inlassablement. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à Pierrot. Rose se remémorait chaque instant vécu avec son chien.

Tout à coup, elle crut voir sa silhouette difforme au coin de la cheminée. Elle se leva brusquement, animée par l'ardent espoir qu'un miracle s'était produit. Il ne s'agissait en fait que de l'ombre de la crémaillère à trois branches. Elle s'effondra au sol et pleura de longues minutes et bientôt le sol devint l'océan de   fut inondé par sa tristesse. 

Elle se ressaisit et prit la folle décision d'aller secourir Pierrot dans la marnière. Elle se sentait responsable de la situation dans laquelle était son chien. Peut-être cela ne serait-il jamais arrivé si elle avait tenté de   dissuader  sa maîtresse de se débarrasser du quin (??) ? Dès Alors, elle s'équipa d'une corde et quitta la chaumière.

La Lune éclairait le sous-bois qui menait au puits. On entendait hululer des chouettes. Déterminée, Rose marchait d'un pas pressé, le regard fixe, les bras en balancier,le corps penché en avant ( Une figure de style supplémentaire) ) . Soudain, elle frissonna lorsqu'une branche l'effleura. La peur se lisait dans ses yeux. Elle se retourna vivement comme si quelqu'un la suivait. Était-elle devenue folle ? Rose tentait de se rassurer , elle serait se disait pour se rassurer qu'elle était bientôt arrivée. Elle gravit une colline et arriva enfin au niveau du puits.

Elle s'approcha de l'orifice circulaire et mit à exécution le stratagème qu'elle avait imaginé : elle lança au fond gouffre sa corde et attacha son extrémité à la manivelle qui permettait jadis de remonter l'eau. Rose prit une profonde inspiration et se laissa glisser le long de la paroi. Une infâme odeur de décomposition lui vint au nez. Il n'était cependant pas question pour Rose de revenir en arrière. Sa descente prit de longues minutes. Une fois En bas, après avoir mis pied à terre, elle se retourna et vit deux corps sans vie au milieu d'autres cadavres en pleine putréfaction. Rose ne pouvait s'avancer. Elle resta muette de très longues minutes , le regard vide, avant de  se décider enfin à approcher le corps de Pierrot. L'étroitesse du puits ne lui permit pas de s'asseoir. Elle s'accroupit donc et caressa une dernière fois le pelage de Pierrot. Celui-ci fut autrefois doux et chaux, il est était   maintenant froid et rugueux. Rose se rendit compte que les deux chiens s'étaient battus probablement pour un morceau de la miche de main qu'elle avait laisser tomber. Elle pleura et hurla  de désespoir,  telle une mère ayant perdu son enfant.

Tout d'un coup Puis , subitement, elle se leva et observa  les étoiles. L'alignement de ces dernières lui firent penser à Rose au corps de Pierrot. Elle essuya alors ses larmes et , un espoir l'animait, celui de savoir Pierrot heureux dans les Cieux…

Merci d'avance 

 

"   Le passé simple s'emploie le plus souvent dans le récit écrit, pour raconter un événement ou une action qui a eu lieu à un moment défini du passé. On le trouve notamment dans les contes, les romans, les récits historiques, les récits de faits divers. "

 

"

L'imparfait est utilisé pour une action passée, qui a duré et qui est terminée.

Le passé simple est utilisé comme temps de narration pour une action ponctuelle qui s'est déroulée dans le passé."

 

https://www.assistancescolaire.com/eleve/6e/francais/reviser-une-notion/mettre-un-verbe-au-passe-simple-ou-a-l-imparfait-selon-le-sens-6fid09

 

 

 

[moîravita]

... une miche de pain qu'elle avait laissé tomber et non "qu'elle avait laisser tomber". La rédaction est excellente  pour un élève de 3 è , s'il est le seul auteur de son travail ...

PS: l'imparfait est un temps du passé , comme un peintre plante le décor : c'est une action qui dure ou se répète dans le passé et  peut encore avoir des répercussions dans le présent .("Je l'aimais , je ne l'avais pas oubliée , elle hantait  encore mes nuits ... : je ne suis plus qu'un orphelin . " )

Le passé simple est une action ponctuelle dans ce décor que peint l'imparfait .  "Il pleuvait ... il n'arrêtait pas de pleuvoir ... les flaques s'étendaient , les arbres dégoulinaient ... Je   me jetai sous la pluie , nu, sans parapluie , sans imper, et cela me ravissait . " (action ponctuelle v/s action qui dure un certain temps (cela me ravissait) . ) 

Bon , j'ai inventé les exemples . Quelques  contributeurs auront des remarques à faire , je suppose . 

[Bourbon]

Bonjour moîravita,

Merci pour votre réponse ! J'ai cependant oublié de réactualiser ma classe, je ne suis pas en troisième mais en seconde.

[Mamy]

il y a 18 minutes, Bourbon a dit :

Bonjour moîravita,

Merci pour votre réponse ! J'ai cependant oublié de réactualiser ma classe, je ne suis pas en troisième mais en seconde.

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