Laura grosset Posté(e) le 25 juin 2019 Signaler Share Posté(e) le 25 juin 2019 Bonjour a tous, Etant donner que j’ai mon oral de bac de français ce lundi j’aimerai que quelqu’un m’aide pour un poème « passage d’un poète » d’alain Bosquet. Je ne comprend pas ce poème, je ne sais pas ce que le poète a chercher à nous dire, et j’aimerai comme une explication qui pourrait me guider car si je tombe dessus je n’aurai pas grand chose à dire... Merci d’avance Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut moîravita Posté(e) le 26 juin 2019 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 26 juin 2019 C'est un poème sur les pouvoirs qu'a le poète à transformer le monde qui l'entoure . Chaque strophe commence par la même phrase (anaphore) : "Le poète est passé" : emploi du singulier pour le pluriel (= les poètes , ou chaque poète, même si un seul poète est passé) et du passé composé qui fait référence à un temps révolu : peut-être le lecteur doit-il avoir le temps de comprendre le poète , et faire un effort pour décrypter son message .Le présent de vérité générale est ensuite adopté : le pouvoir du poète ne change jamais . Str.I : le poète a le pouvoir de transfigurer la réalité la plus évidente en une oeuvre grandiose :une simple motte de terre deviendra sous sa plume un monument dont émaneront des sentiments d'amour suggérés par les bras(embrasser le monde) , les lèvres(donner un sens second au langage) , l'oeil (avoir une autre vision des réalités terrestres). Str.II: comme un être supérieur doué de pouvoirs divins, le poète transforme un ruisseau en fleuve et utilise les figures de style :ici, une comparaison "comme un cheval" suggère noblesse, force et liberté . Str.III : après avoir exercé son pouvoir sur les choses tangibles, le poète l'exerce sur les abstractions comme la pensée , la musique : il a le pouvoir de faire coïncider toutes les sensations , qu'elles soient auditives , visuelles, olfactives grâce à la sensibilité de son imagination . Ainsi, il joue sur les silences et la musique (des vers), et sur les couleurs (lilas) et les parfums (fleur du lilas)et fait réfléchir son lecteur, lui donne un accès au monde visible et invisible ("une pensée se pense" / personnification ," le monde s'est ouvert"/personnification). Qu'en penses-tu ? Je continue ? As-tu compris la démarche ? Il faudra synthétiser tout cela en suivant une méthode d'analyse pour un poème et en choisissant, au moins, deux axes de lecture . Laura grosset a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laura grosset Posté(e) le 26 juin 2019 Auteur Signaler Share Posté(e) le 26 juin 2019 Il y a 13 heures, moîravita a dit : C'est un poème sur les pouvoirs qu'a le poète à transformer le monde qui l'entoure . Chaque strophe commence par la même phrase (anaphore) : "Le poète est passé" : emploi du singulier pour le pluriel (= les poètes , ou chaque poète, même si un seul poète est passé) et du passé composé qui fait référence à un temps révolu : peut-être le lecteur doit-il avoir le temps de comprendre le poète , et faire un effort pour décrypter son message .Le présent de vérité générale est ensuite adopté : le pouvoir du poète ne change jamais . Str.I : le poète a le pouvoir de transfigurer la réalité la plus évidente en une oeuvre grandiose :une simple motte de terre deviendra sous sa plume un monument dont émaneront des sentiments d'amour suggérés par les bras(embrasser le monde) , les lèvres(donner un sens second au langage) , l'oeil (avoir une autre vision des réalités terrestres). Str.II: comme un être supérieur doué de pouvoirs divins, le poète transforme un ruisseau en fleuve et utilise les figures de style :ici, une comparaison "comme un cheval" suggère noblesse, force et liberté . Str.III : après avoir exercé son pouvoir sur les choses tangibles, le poète l'exerce sur les abstractions comme la pensée , la musique : il a le pouvoir de faire coïncider toutes les sensations , qu'elles soient auditives , visuelles, olfactives grâce à la sensibilité de son imagination . Ainsi, il joue sur les silences et la musique (des vers), et sur les couleurs (lilas) et les parfums (fleur du lilas)et fait réfléchir son lecteur, lui donne un accès au monde visible et invisible ("une pensée se pense" / personnification ," le monde s'est ouvert"/personnification). Qu'en penses-tu ? Je continue ? As-tu compris la démarche ? Il faudra synthétiser tout cela en suivant une méthode d'analyse pour un poème et en choisissant, au moins, deux axes de lecture . Bonsoir, Tout d’abord merci beaucoup, j’ai très bien compris votre démarche donc je peux continuer seule. Encore merci! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut moîravita Posté(e) le 27 juin 2019 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 27 juin 2019 Je puis quand même t'envoyer mes notes sur les autres strophes, si tu le désires . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laura grosset Posté(e) le 28 juin 2019 Auteur Signaler Share Posté(e) le 28 juin 2019 Oui cela m’aiderai un peu plus merci! Il y a 23 heures, moîravita a dit : Je puis quand même t'envoyer mes notes sur les autres strophes, si tu le désires . Oui cela m’aiderai merci ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut moîravita Posté(e) le 28 juin 2019 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 28 juin 2019 Str.IV : "Le poète est passé:un océan consume... " Le poète (donc la poésie) a le pouvoir de rassembler les hommes dans l'amitié, la connivence , tout en transformant , tel un alchimiste qui transforme les métaux en or grâce à la pierre philosophale, les choses les plus simples en ce qu'il y a de plus précieux . Grâce aux métaphores (l'océan consume ses bateaux endormis , tous les ors s'allument ) le réel se métamorphose magiquement en un tableau que chaque lecteur peut imaginer, comprendre à sa façon . Str.V: L'imagination du poète , portée à son paroxysme (délire) lui fait toucher l'absolu d'une oeuvre d'art magistrale. A partir de la laideur (le vieux corbeau), il fait jaillir l'oiseau-lyre, trait d'union entre l'au-delà céleste et le chant . StrVI: Par un rejet du vers , le poète s'adresse directement au lecteur en lui signifiant son pouvoir sur le temps , qu'il peut défier, allonger , arrêter ,jusqu'à l' éterniser à sa guise : poète hirsute est-il, car on ne le reconnaît pas, dans son aspect de pèlerin cheminant vers la POESIE . C'est une interprétation toute personnelle . Tu peux ne pas y adhérer ! Bonne chance . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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