Pauk Posté(e) le 7 novembre 2018 Signaler Share Posté(e) le 7 novembre 2018 Bonjour les amis J'ai besoin de vos aide svp aider moi 1.Il faut faire une explication du texte Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Calliclès Posté(e) le 7 novembre 2018 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 7 novembre 2018 Bonsoir, Pouvez-vous poster votre texte à l'endroit, qu'on puisse le lire sans s'abîmer les cervicales? Ce texte est un grand classique! Il permet à Platon de montrer le cynisme de certains athéniens de bonne famille qui pensent qu'on peut tout justifier, du moment que cela renforce leur pouvoir (et ne se soucient pas du tout de la vérité). D'ailleurs, vous voyez que Calliclès confond la loi et la nature, en parlant d'un ordre naturel qu'il faut justifier et renforcer. La seule difficulté de ce texte vient du mot "justice", car Calliclès l'emploie de deux façons différents selon les moments: d'abord 1) pour parler de la justice athénienne, donc de ses lois et de son système judiciaire, c'est comme s'il disait "les tribunaux qui rendent justice", puis 2) de l'idée de justice. Et pour Calliclès, la bonne définition de cette idée de justice, c'est la domination du fort sur le faible. J'espère que ces petites précisions vous mettent sur la bonne voie sans vous mâcher le travail. Petite note historique: l'existence de certains personnages de Platon est avérée historiquement. Gorgias, Critias ou Protagoras sont bien réels, par exemple. Nous ne sommes pas sûrs pour Calliclès, en revanche. Au tout début du dialogue, on le présente comme un jeune athénien issu d'une famille visiblement très riche, puisqu'il se paye les enseignements de Gorgias (qui vendait ses leçons de rhétorique à prix d'or). Mais il est possible que ce soit un personnage fictif car il a un rôle conceptuel très symbolique: il sait débattre avec rigueur et ne se laisse pas piéger par Socrate, tout en assumant la violence de ses positions. C'est un cynique dans toute sa splendeur, qui assume des idées malfaisantes avec un minimum de mauvaise foi. Et Socrate ne l'enferme pas dans des contradictions comme les autres protagonistes (Gorgias et Pollos sont déboutés de cette manière). Calliclès finit par refuser de répondre à Socrate et s'enferme dans le silence à la fin du dialogue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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