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Analyse logique


elodit

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Posté(e)

Bonsoir à tous, 

Je voudrais m'entrainer à l'analyse logique (nature/fonction de propositions subordonnées) car je fais des erreurs.

J'ai fait les exercices que j'ai trouvés sur le net. Pourriez-vous m'en proposer d'autres?

  • E-Bahut
Posté(e)

Prends un texte , analyse toutes les phrases, puis tu reviens en donnant le texte et ton analyse.

Posté(e)

Bonjour, 

J'ai pris un extrait de l'assomoir de E.Zola et j'ai essayé de faire l'analyse logique. Pouvez-vous me corriger svp ? 

Cependant, les fortes chaleurs étaient venues. / (proposition indépendante)

 

Une après-midi de juin, un samedi que l'ouvrage pressait / (proposition subordonnée relative introduite par que ou CC de temps fonction COI), Gervaise avait elle-même bourré de coke la mécanique / (proposition principale), / autour de laquelle dix fers chauffaient, dans le ronflement du tuyau (proposition subordonnée circonstancielle de lieu introduite par autour de laquelle -fonction COI)

 

À cette heure, le soleil tombait d'aplomb sur la devanture, / le trottoir renvoyait une réverbération ardente, (propositions juxtaposées par la virgule) / dont les grandes moires dansaient au plafond de la boutique (proposition relative explicative introduite par « dont ayant pour antécédent reverbération-fonction COI) ; et ce coup de lumière, bleui par le reflet du papier des étagères et de la vitrine, mettait au-dessus de l'établi un jour aveuglant, comme une poussière de soleil tamisée dans les linges fins. (proposition coordonnées par « et »)

 

Il faisait là une température à crever. / (proposition indépendante)

 

On avait laissé ouverte la porte de la rue, mais pas un souffle de vent ne venait / (propositions coordonnées par mais); les pièces /qui séchaient en l'air, /(proposition relative introduite par que et avec antécédent le GN les pièces fonction COD) pendues aux fils de laiton, fumaient, étaient raides comme des copeaux en moins de trois quarts d'heure (proposition principale).

 

Depuis un instant, sous cette lourdeur de fournaise, un gros silence régnait,/ (proposition principale) au milieu duquel les fers seuls tapaient sourdement, étouffés par l'épaisse couverture garnie de calicot. (propostion circonstancielle de lieu introduit par « au mileu duquel »)

Posté(e)

Seconde tentative sur le début d'un texte tiré des lettres persanes...

Tu renonces à ta raison pour essayer la mienne ; tu descends jusqu'à me consulter ; tu me crois capable de t'instruire. (trois propositions juxtaposées par des ; )

 

Mon cher Mirza, il y a une chose PP principale/ qui me flatte encore plus que la bonne opinion (proposition subordonnée relative introduite par QUE et pour antécédent le GN une chose-fonction COD) / que tu as conçue de moi / (proposition subordonnée relative introduite par que et antécédent le nom « opinion fonction COD) : c'est ton amitié (PP principale, qui me la procure. (proposition relative introduite par que et antécédent le GN « ton amtié » fonction COD)

 

Pour remplir /ce que tu me prescris (proposition complétive du verbe « remplir »), je n'ai pas cru devoir employer des raisonnements fort abstraits (proposition principale).

 

Il y a de certaines vérités PPPrincipale /qu'il ne suffit pas de persuader/ (propostition subordonnée relative introduite par que antécédent le nom « vérités » / mais / (proposition coordonnée) qu'il faut encore faire sentir (Proposition subordonnée relative introduite par que antécédent vérités): telles sont les vérités de morales.(P indépendante)

Peut-être que ce morceau d'histoire te touchera plus qu'une philosophie subtile. (proposition indépendante?)


    Il y avait en Arabie un petit peuple, appelé Troglodyte (P principale), qui descendait de ces anciens Troglodytes (proposition relative introduite par que, antécédent le nom peuple fonction COD) qui, si nous en croyons les historiens, ressemblaient plus à des bêtes qu'à des hommes. (proposition relative, antécédent peuple fonction COD)

 

Ceux-ci n'étaient point si contrefaits, /ils n'étaient point velus comme des ours,/ ils ne sifflaient point, ils avaient des yeux ; / (propositions juxtaposées) mais ils étaient si méchants et si féroces, (proposition coordonnée par mais et principale) qu'il n'y avait parmi eux aucun principe d'équité ni de justice. (propositon complétive introduite par que antécédent le Groupe adjectival méchants/féroces)

  • E-Bahut
Posté(e)

J'ai demandé à l'administrateur de verrouiller votre sujet précédent . Vous prétendiez avoir trouvé de l'aide ailleurs . 

Mais si Mamy veut s'investir à long terme ...

Posté(e)

Bonjour,

Quel est l'objectif de votre post ?

Si vous ne voulez pas m'aider, soit, vous faites ce que vous voulez. Mais laissez donc les autres libres de choisir ce qu'ils veulent faire. 

Pour ma part, je ne vous répondrai plus. 

  • E-Bahut
Posté(e)
Le ‎09‎/‎04‎/‎2017 at 09:23, elodit a dit :

Mon cher Mirza, il y a une chose PP principale/ qui me flatte encore plus que la bonne opinion (proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif QUI complément du nom "chose" fonction COD(un mot ne peut avoir de fonction que dans sa proposition, ici, la proposition principale)/ que tu as conçue de moi / (proposition subordonnée relative introduite par (...) que et antécédent le nom   complément du nom "opinion fonction COD) : c'est ton amitié (PP principale, qui me la procure. (proposition relative introduite par (...) qui (...) et antécédent le GN « ton amtié » fonction COD) (je ne répète plus les corrections faites plus haut: il faut s'y reporter. Les (...)signalent les précisions manquantes. Idem pour la suite)

 

Pour remplir ce/ que tu me prescris (proposition complétive du verbe « remplir subordonnée relative (...)/ je n'ai pas cru devoir employer des raisonnements fort abstraits (proposition principale).

 

Il y a de certaines vérités PPPrincipale /qu'il ne suffit pas de persuader/ (propostition subordonnée relative introduite par (...) que antécédent le  (complément du  nom « vérités » / mais qu'il faut encore faire sentir (Proposition subordonnée relative introduite par (...) que antécédent (...) vérités,  coordonnée à la précédente par la conjonction de coordination mais): telles sont les vérités de morales.(P indépendante)

Peut-être que ce morceau d'histoire te touchera plus qu'une philosophie subtile. (proposition indépendante)


    Il y avait en Arabie un petit peuple, appelé Troglodyte (P principale), qui descendait de ces anciens Troglodytes (proposition relative introduite par (...) que, antécédent le  (...) nom peuple fonction COD) /qui,/ si nous en croyons les historiens,/(proposition subordonnée circonstancielle, introduite par la conjonction de subordination si.) IMPORTANT: il ne peut y avoir deux verbes conjugués dans une même proposition. Un verbe conjugué, une proposition. ressemblaient plus à des bêtes qu'à des hommes. (proposition relative, introduite par le pronom relatif qui antécédent (...) peuple fonction COD)

 

NB: tu as mal analysé la phrase qui suit. Je te propose une correction, qui toutefois ne me satisfait pas tout à fait: tu auras peut-être d'autres réponses.

Ceux-ci n'étaient point si contrefaits, /ils n'étaient point velus comme des ours,/ ils ne sifflaient point, /ils avaient des yeux ; / (propositions indépendantes juxtaposées) mais ils étaient si méchants et si féroces, (proposition coordonnée par mais et principale)/ qu'il n'y avait parmi eux aucun principe d'équité ni de justice. (propositon complétive introduite par la conjonction de subordination que antécédent le Groupe adjectival méchants/féroces seuls les pronoms relatifs ont des antécédents. Ici, COD du verbe de la principale)

 

Posté(e)

qu'il n'y avait parmi eux aucun principe d'équité ni de justice.

Proposition subordonnée conjonctive, annoncée dans la principale par l' adverbe corrélatif " si ", complément circonstanciel de conséquence de cette principale.

Posté(e)

Je vous remercie !!! :+) :+)

Comment faire pour distinguer une complétive d'une relative svp ? Pour la phrase avec "pour remplir", j'avais repéré que c'était un verbe qui précédé c'est pour cela que j'avais écrit complétive. Raté c'est une relative. Comment savoir ? Complétive = uniquement verbe d'état/d'opinion? 

J'ai une autre question, comment faire la différence entre complément du nom (réponse juste) et COD ? Je pensais qu'un COD était un complément...

Merci ! Merci ! Merci !

images (2).jpg

Posté(e)

La complétive se situe habituellement, lors de l' analyse en constituants, dans le groupe verbal.

Elle n' est ni supprimable, ni déplaçable et elle est COD ou COI.

Je veux qu' il range les  livres.

 

La relative se situe, lors de l' analyse en constituants, dans le groupe nominal.

C' est une expansion du nom ( ou du pronom ) et elle est supprimable.

Je veux qu' il range les livres qui encombrent son bureau.

 

 

Posté(e)

Ok ! Merci.

Complétive = complement du verbe + indispensable. 

Relative = complément du nom + supprimable 

 

Citation

Je veux qu' il range les livres qui encombrent son bureau.

Du coup, dans cette phrase il y a une complétive (qu'il range les livres) et une relative (qui encombrent son bureau)

 

Posté(e)
il y a une heure, elodit a dit :

Du coup, dans cette phrase il y a une complétive (qu'il range les livres) et une relative (qui encombrent son bureau)

Oui, tu as tout compris, Elodit .. bravo !

  • E-Bahut
Posté(e)

Merci Birmane d'être venue à la rescousse! D'autant que j'étais pressée et que j'ai écrit une grosse bêtise sur le dernier paragraphe...chat-j-ai-honte.thumbnail.JPG

Du coup, heureusement, tout est arrangé pour Elodit.

Posté(e)

Vraiment sympa de m'aider ! Danke again !!!! :+)

 

Je m'entraine pour voir si j'ai compris...

Est-ce qu'il peut y avoir une série de complétive ? Comme là, j'ai trouvé ça :

Ils leur faisaient surtout sentir P. Principale / que l'intérêt des particuliers se trouve toujours dans l'intérêt commun (proposition subordonnée conjonctive complétive introduite par « que », complément du verbe « sentir »); que vouloir s'en séparer, (proposition subordonnée juxataposée (par le ; ) et conjonctive introduite par « que », complément du verbe « sentir ») / c'est vouloir se perdre (proposition indépendante) ; que la vertu n'est point une chose qui doive nous coûter (proposition subordonnée juxataposée (par le ; ) et conjonctive complétive introduite par que, complément du verbe « sentir »); qu'il ne faut point la regarder comme un exercice pénible (proposition subordonnée juxataposée (par le ; ) et conjonctive complétive introduite par que, complément du verbe « sentir »); et que la justice pour autrui est une charité pour nous. (proposition subordonnée coordonnée (par le et ) et conjonctive complétive introduite par que, complément du verbe « sentir »)

 

 

Ils eurent bientôt la consolation des pères vertueux, (propositon principale) /qui est d'avoir des enfants / (proposition subordonnée relative explicatives introduite par qui complément du GN « des pères verteux »/ qui leur ressemblent. / (proposition subordonnée relative explicatives introduite par qui complément du GN « des enfants)

 

Le jeune peuple ( PP principale)/ qui s'éleva sous leurs yeux (subordonnée relative explicative introduite par qui complément du nom « peuple ») / (Principale suite) s'accrut par d'heureux mariages.

 

 

Posté(e)
il y a 4 minutes, elodit a dit :

que vouloir s'en séparer, (proposition subordonnée juxataposée (par le ; ) et conjonctive introduite par « que », complément du verbe « sentir ») / c'est vouloir se perdre

" que vouloir s' en séparer, c' est vouloir se perdre " -> 1 seule proposition ( complétive, COD du verbe sentir  )

 

il y a 7 minutes, elodit a dit :

que la vertu n'est point une chose qui doive nous coûter

- que la vertu n' est point une chose -> complétive, COD du verbe sentir.

- qui doive nous coûter -> prop. sub. relative, introduite par le pronom relatif " qui ", complément de l' antécédent " chose ".

il y a 13 minutes, elodit a dit :

qui est d'avoir des enfants / (proposition subordonnée relative explicatives introduite par qui complément du GN « des pères verteux »/

- complément de l' antécédent " consolation ".

Posté(e)
il y a 3 minutes, elodit a dit :

"des pères vertueux" c'est le complément du nom... 

Oui, Elodit, complément du nom " consolation ".

Posté(e)
il y a 2 minutes, elodit a dit :

Par contre, je ne vois pas la différence entre complément du nom/verbe et COD, COI, COS, que dois-je mettre? 

 

Tout cela d' un coup, d' un seul ? Cela fait beaucoup ..

Choisis déjà celui qui te pose le plus problème !

Posté(e)

Je me suis mal exprimée, je crois. 

Quand je fais l'analyse, dois-je écrire la subordonnée relative COD du nom ? Ou juste complément du nom ? Est-ce que c'est équivalent ? 

COD = reponse à la question quoi ? 

COI = A qui et COS : quand il y a déjà un COI. 

Ce sont les termes à utiliser eux-mêmes qui me perturbent...

Je ne sais pas si je me fais comprendre là...

 

Posté(e)
il y a 3 minutes, elodit a dit :

Quand je fais l'analyse, dois-je écrire la subordonnée relative COD du nom ? Ou juste complément du nom ? Est-ce que c'est équivalent ? 

Un nom n' a pas de COD, Elodit ! Tu dois répondre : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif X,

complément du nom - ou du pronom - Y.

il y a 7 minutes, elodit a dit :

COD = reponse à la question quoi ? 

Ce serait trop simple .. Le COD est un complément du verbe, il ne peut, en principe, être ni déplacé ni supprimé.

Le COD peut être un GN ou un pronom, un verbe à l' infinitif, une relative indéfinie, une complétive, une infinitive ou une interrogative indirecte.

Les verbes admettant un COD sont dits transitifs directs.

Ex : Jean lance la balle ( La balle est lancée par Jean ).

 

il y a 17 minutes, elodit a dit :

COI = A qui et COS : quand il y a déjà un COI. 

Le COI est  un complément du verbe. Il ne peut en principe ni être supprimé ni déplacé.

Il est relié au verbe par l' intermédiaire d' une préposition ( A ou DE le plus souvent ).

Le COI peut être un GN ou un pronom, un verbe à l' infinitif, une relative indéfinie ou une complétive.

Les verbes construits avec un COI sont dits transitifs indirects.

Ex : Paul s' est emparé de la balle.

 

Le COS est une forme de COI que l' on trouve avec des verbes à double construction.

Les COI qui suivent un verbe ayant déjà un COI sont appelés compléments d' objet second ( COS ).

Ex : Le maître enseigne la grammaire ( COD )  aux enfants ( COS ).

 

 

 

 

Posté(e)

C'est un plaisir partagé dans ce cas ! :) 

Il faut encore que je m'entraine notamment pour les subordonnées circonstancielles.

Je repasserai si je n'y arrive pas.

A bientôt peut-être. 

Posté(e)
Il y a 1 heure, Birmane a dit :

Les COI qui suivent un verbe ayant déjà un COI sont appelés compléments d' objet second ( COS ).

Je me suis trompée, Elodit. Je rectifie :

 

Les COI qui suivent un verbe ayant déjà un COD sont appelés compléments d' objet second ( COS ).

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