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commentaire sur Lamartine 2


anna13

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Posté(e)

Bonjour, j'ai recommencé mon commentaire car on m'a dit que j'avais fait un hors-sujet et en y réfléchissant bien, j'avais complètement faux. Pourrais-je avoir votre avis sur le nouveau ?

Les voiles

Quand j'étais jeune et fier et que j'ouvrais mes ailes, 
Les ailes de mon âme à tous les vents des mers, 
Les voiles emportaient ma pensée avec elles, 
Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers.

Je voyais dans ce vague où l'horizon se noie 
Surgir tout verdoyants de pampre et de jasmin 
Des continents de vie et des îles de joie 
Où la gloire et l'amour m'appelaient de la main.

J'enviais chaque nef qui blanchissait l'écume, 
Heureuse d'aspirer au rivage inconnu,
Et maintenant, assis au bord du cap qui fume, 
J'ai traversé ces flots et j'en suis revenu.

Et j'aime encor ces mers autrefois tant aimées, 
Non plus comme le champ de mes rêves chéris, 
Mais comme un champ de mort où mes ailes semées 
De moi-même partout me montrent les débris.

Cet écueil me brisa, ce bord surgit funeste, 
Ma fortune sombra dans ce calme trompeur ;
La foudre ici sur moi tomba de l'arc céleste 
Et chacun de ces flots roule un peu de mon coeur.

Ma problématique : En quoi la mer peut-éloigner le poète de la réalité.

I. Un besoin d'évasion
a. Des pensées emportées par la mer
b. Un continent paradisiaque
c. Lamartine, perdu entre rêves et réalité

II. Un retour brutal sur Terre 
a. Les regrets face aux adieux maritimes
b. un poète anéanti par ce retour
c. Lamartine, vieilli par le temps

Pour l'intro :

Le voyage est un moyen de s'éloigner de la vie réelle, d'imaginer un monde meilleur, plus attirant. Certains auteurs ressentent le besoin de voyager pour oublier leurs préoccupations. Lamartine est un poète romantique du XIX eme siècle. Parmi ses œuvres, bous pouvons citer Les Méditations. Il y a également Oeuvre posthume d'où est tiré le poème "Les voiles", écrit en 1873. Il raconte le voyage irréel en mer de Lamartine. La mer empoter ses pensées vers l'inconnu. Nous allons étudier en quoi la mer peut éloigner le poète de la réalité. En premier lieu, nous évoquerons le besoin d'évasion. Ensuite, nous parlerons du retour brutal sur Terre.

En espérant que c'est mieux que le premier. A bientôt.

  • E-Bahut
Posté(e)

Mais Anna, le poète est TOUJOURS éloigné de la réalité : c'est un alchimiste, un magicien des mots qui grâce à eux , à leurs subtiles alliances , grâce aux figures de style, au rythme, à la musicalité, transforme cette réalité, comme l'alchimiste transforme le plomb en or grâce à la pierre philosophale . 

"J'écris "fleur", disait un certain poète (Mallarmé)! et c'est la fleur absente de tout bouquet ." La poésie est un langage second, qui permet à chacun d'y ressentir  ce qu'il veut : un poème n'est jamais fini, n'est jamais intégralement explicable, n'est pas traduisible dans une langue étrangère . Issue des formules magiques anciennes, de la musique , de la religion ,de la danse , la poésie conserve toujours en elle quelques chose d'inexplicable , "un noyau infracassable de nuit" (Mallarmé) .

Comme je te l'ai écrit au début, chaque voyage dans tes textes rejoint celui de la condition humaine . 

Les commentaires que tu as reçus sur l'autre site sont pertinents , tu peux t'en inspirer . 

  • E-Bahut
Posté(e)

Je crois que tu devrais rester fidèle à ton  dernier commentaire . C'est TON impression . Advienne que pourra . ta persévérance sera gagnante . Bonne chance .

 

PS : Les réponses d'internet ne sont pas paroles d'évangile et ton professeur les connaît .

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