MiiSS222 Posté(e) le 27 octobre 2015 Signaler Posté(e) le 27 octobre 2015 Bonjour à tous, Alors je suis en 1ère L, et j'ai un commentaire à effectuer sur un extrait de l'Oraison funèbre d'Henriette d'Angleterre écrit par la Bruyère. Je poste aujourd'hui, parce que, je suis un peu bloquée, j'ai fait la moitié du commentaire et j'aimerais un avis sur le travail que j'ai fais et de l'aide pour continuer. Le texte est en pièce jointe. Voici le travail que j'ai effectué pour le moment. Merci d'avance à ceux qui m'aideront. Le professeur nous a donné le plan suivant : I. La figure admirable d'Henriette d'Angleterre. II. Émouvoir pour changer. III. Un pretexte pour évoquer la condition humaine. Nous devions trouver les sous parties nous-mêmes, voici ce que j'ai proposé : I. La figure admirable d'Henriette d'Angleterre. A. L'éloge de la princesse. B. Une mort brutale. II. Émouvoir pour changer. A. La place du registre pathétique. B. III. Un pretexte pour évoquer la condition humaine. A. La vanité B. Le registre tragique. Introduction : L'extrait étudié est un texte de Jacques-Bénigne Bossuet. Il est extrait de l'oraison funèbre d'Henriette d'Angleterre écrit en 1670. Dans cet extrait, Bossuet fait l'éloge d'Henriette d'Angleterre tout en mettant en garde les hommes sur la vanité de leur existence. Comment Bossuet transforme-t-il la mort d'Henriette d'Angleterre en leçon ? Nous développerons notre analyse selon trois axe : la figure admirable d'Henriette d'Angleterre, émouvoir pour changer et un prétexte pour évoquer la condition humaine. Développement : Henriette d'Angleterre était très apprécié dans le royaume et sa mort a beaucoup affecté le peuple. Elle était « le digne objet de l'admiration de deux grands royaumes » et elle avait remporté beaucoup « de gloire » et de « belles espérances ». Elle est décédé jeune comme le montre la phrase « elle dût si tôt vous y rassembler pour la pleurer elle-même » et d'une façon assez brutale, d'ailleurs Bossuet qualifie sa mort « d'accident si étrange ». La polyptote en fin d'extrait « Madame se meurt ! Madame est morte ! » renforce cette idée de brutalité :le temps écoulé entre le moment ou elle ne se portait pas bien et le moment ou elle est décédée est très court. Bossuet tente d'émouvoir son auditoire. Nous avons la présence du champ lexical de la douleur et de la tristesse ainsi que celle du registre pathétique confirment cette idée. L'auteur exprime une souffrance universelle. Ce n'est pas uniquement lui mais « L'Angleterre qui pleurât son absence » ainsi que la France. oraisonfunebre.pdf
Jhlv15 Posté(e) le 6 février 2016 Signaler Posté(e) le 6 février 2016 bonjour j'aime ce que tu as écrit mais Est-ce que tu pourrait me donner une phrase d'introduction au développement qui rappelle l'idée principal qui va être développé. merci beaucoup.
E-Bahut moîravita Posté(e) le 7 février 2016 E-Bahut Signaler Posté(e) le 7 février 2016 Bossuet , prêtre, était devenu depuis quelques années le directeur de conscience de Madame , qu'il avait appris à aimer . Boukeversé par sa mort brutale, il va manifester son émotion d'homme et de prêtre dans cette page célèbre .Tombée malade Le 29 juin 1670 à 17 h., elle mourut le 30 juin , à 3 h.) Plan du texte: I. Il commence par une idée générale : Dieu appelle à iui les grands pour donner une leçon aux hommes . II. Ensuite il fait le récit pathétique et dramatique de la mort de Madame III. Il médite enfin avec lyrisme sur la brutale rapidité de cette mort. Analyse : I.Dieu frappe les grands "pour nous avertir": Attire l'attention : impératif(Considérez); , apostrophe (Messieurs) sur la distance qui sépare les grands du commun des hommes ( contrastes : grands/bas), images symboliques (tremblons sous leurs mains) ; brièveté d'une phrase qui suggère le coup (Dieu les frappe); "Chrétiens, ne murmurez pas = ne protestez pas : le "nous" associe l'orateur aux amis de la princesse, bouleversés .Une phrase va adoucir la cruauté de cette mort :" Dieu la sauve …: son bonheur sera éternel.Et les hommes parce qu'ils ne sont pas assez convaincus de leur néant,qu'ils vivent dans l'illusion et les chimères, ont besoin de ces cruelles surprises . II. Récit de la mort de Madame : Ou plutôt le retentissement de cette mort sur son entourage et le peuple tout entier : Mouvement lyrique : "ô nuit désastreuse, ô…!" exclamations et répétitions (qui sonnent comme un glas) Précipitation du rythme par des mots étymologiquement proches : coups de" tonnerre, étonnante…", exclamations "madame se meurt! Madame est morte!": rapidité froudroyante de cette mort. Tu peux continuer à relever les répétitions de termes 'tout …toutes … tous…): sorte de refrain qui élève, avec le rythme des phrases ,le texte à une prose poétique . Brièvement: III. Méditation élégiaque : Deux tableaux opposés : le matin/ le soir appel à la sympathie de l'auditoire ("vous le savez" ) Puisses-tu faire bon usage de ces quelques remarques .Bon courage .
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