MarionV_ Posté(e) le 7 décembre 2014 Signaler Posté(e) le 7 décembre 2014 Bonjour tout le monde ! Alors voilà, notre cher et tendre professeur de lettres nous a donné comme sujet de dissertation "Le roman est souvent un jeu de pouvoir". Mais le problème c'est que je ne sais absolument pas par où commencer et quoi mettre dedans. Les dissertations demandent une grande culture litteraire, malheuresement je n'ai commencé à lire que très récemment et du fait, ma culture litteraire est très réduite. Le professeur nous a donné quelques exemples de "pouvoir" pour nous dégrossir le sujet, mais je n'ai aucun exemple pour les illustrer. -pouvoir des personnage - pouvoir du roman -satire de la société -créér une utopie -pouvoir de la passion amoureuse -pouvoir de la raison -pouvoir de l'exclusion de la société aristocratique -pouvoir de l'argent -pouvoir de la politique -pouvoir de l'imagination -pouvoir des livres -pouvoir de dénonciation de la guerre -pouvoir de l'intelligence -pouvoir de la technologie -pouvoir de la science et de la machine -pouvoir de la peur Si quelqu'un de bien aimable pourrait m'aider à trouver de bons exemples je lui en serai très reconnaissante !
E-Bahut moîravita Posté(e) le 7 décembre 2014 E-Bahut Signaler Posté(e) le 7 décembre 2014 Quels romans as-tu lus ou étudiés en classe ? "Souvent" un jeu de pouvoir : donc parfois non ?
MarionV_ Posté(e) le 7 décembre 2014 Auteur Signaler Posté(e) le 7 décembre 2014 Cette année, en oeuvre intégrale nous avons étudié "Les aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon" d'Alphonse Daudet. L'oeuvre pourrait s'associer avec les pouvoirs des livres et de l'imagination. En seconde j'ai étudié en classe "L'assommoir" de Zola (pouvoir de l'argent / satire de la société) et " Les Misérables" De mon coté j'ai surtout lu des romans américains et britanniques en anglais tels que: Chbosky "The perks of being a wallflower" Fitzgerald "The great Gatsby" Plusieurs Stephen King "Shining" "Carrie" ou encore "Misery" Shelley "Frankenstein" Wilde "The picture of Dorian Gray" Aussi des plus récents avec les romans de John Green et la trilogie de "The Maze Runner" (Le Labyrinthe) de James Dashner. Je suis actuellement en train de lire Gargantua de Rabelais (créer une utopie ???). J'ai aussi fait quelque recherche d'oeuvre pour illustrer chaque "pouvoir" mais je n'ai pas d'exemples concrets. En voici la liste: -pouvoir des personnage (Roman de chevalerie) - pouvoir du roman -satire de la société (Roman de Renart) -créér une utopie (Gargantua) -pouvoir de la passion amoureuse (La princesse de Clèves) -pouvoir de la raison -pouvoir de l'exclusion de la société aristocratique (Les romans picaresque) -pouvoir de l'argent (Romans réalistes / naturalistes) -pouvoir de la politique -pouvoir de l'imagination (Tartarin de Tarascon) -pouvoir des livres (Tartarin de Tarascon) -pouvoir de dénonciation de la guerre (Le feu de Barbusse ou Les Thibault) -pouvoir de l'intelligence (Romans d'espionnage ou policiers) -pouvoir de la technologie (Ravage) -pouvoir de la science et de la machine (I.Robot) -pouvoir de la peur Il y a aussi: pouvoir du romancier : - Créer un monde - Satire de la société -Construction de l'intrigue -Convaincre, émouvoir Pouvoir du lecteur : -Imagination (lecteur coopérant) -Evasion, abolition des frontières dans e temps et l’espace -Utilisation dans la vie réelle de ce que l'on a puisé dans le roman Pouvoir d'exercer une influence sur quelqu'un ou quelque chose : -capacités, potentiel.
E-Bahut moîravita Posté(e) le 7 décembre 2014 E-Bahut Signaler Posté(e) le 7 décembre 2014 En vitesse : pouvoir de la passion amoureuse : Tristan et Yseut , de Thomas et Béroul pouvoir de la raison sur les sentiments : justement : La princesse de Clèves , ou Les Liaisons dangereuses de Laclos pouvoir de l'imagination : "Le Horla" de Maupassant . Je ne parlerais pas de pouvoir pour le romancier , qui se fait démiurge , ni pour le lecteur , qui ne peut qu'apprécier ou refuser ce qu'on lui donne à lire, parfois, il doit jouer au détective , comme dans "Le mystère de la chambre jaune", ou "Les Gommes" de Alain Robbe-Grillet . ; c'est l'écriture qui a un pouvoir qui, parfois, échappe au romancier (cfr Mein Kampf de Hitler, La Bible, Le Coran , Les Versets sataniques de Rushdie, etc.: certains livres ont été censurés , et ont même mené leur auteur à la mort .) Pour l'Assommoir, c'est plutôt le pouvoir des paradis artificiels qui est dénoncé ,(l'alcool) , ainsi que l'hérédité ,que Zola tenait pour responsable de toutes les tares dont souffraient les ascendants de ses personnages .
MarionV_ Posté(e) le 11 janvier 2015 Auteur Signaler Posté(e) le 11 janvier 2015 Aurais-tu une idée de plan ? Je suis vraiment nulle à faire des plans que ce soit pour une composition en histoire ou un commentaire... Les professeurs me disent toujours que mes parties ne coïncident pas. De plus, je n'ai pas vraiment eu le temps durant les vacances a me consacrer à cette dissertation et maintenant que je dois la rendre bientôt, je ne te cache pas que je galère !
E-Bahut moîravita Posté(e) le 12 janvier 2015 E-Bahut Signaler Posté(e) le 12 janvier 2015 Je cerne mal le sujet : pour moi, le roman n'est pas un "jeu" : il résulte de la nécessité de créer pour un écrivain, une fiction qui lui demandera de s'impliquer à plusieurs niveaux: imaginaire, intellectuel, psychologique, etc. C'est un objet culturel qui répond à des besoins précis et remplit dans la société des fonctions de transmission idéologiques et fantasmagoriques. Toutes les institutions culturelles peuvent en influencer la création et la lecture (là se situe peut-être le "jeu": écoles, maisons d'éditions, radio, TV , internet exercent une influence non négligeable) . C'est aussi un produit de consommation qui reste soumis aux règles du marché (là se situe peut-être le "jeu"), des prix littéraires ... Je pense qu'il serait difficile de tenir compte de tous les pouvoirs internes au roman que tu as énumérés .(C'est trop vaste) Choisis donc un point de vue : Oui, le roman est souvent un jeu de pouvoirs(après sa parution , dans sa diffusion, dans les critiques qu'il fait naître)ou NON , le roman n'est pas un jeu de pouvoirs (dans son contenu, son écriture, sa création par l'écrivain) . Tu trouves 3 arguments de premier rang (+ 3 de second rang + 3 exemples concrets ) en les présentant chacun dans un §. Tu écris ensuite ton Intro et ta conclusion .
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