correction des question a l aide d un texte

[coco88]

Bonjour pouvez vous me corriger les questions svp . m aidez a les reformuler car je suis nul en français !

Julio Cortazar, Continuité des parcs

Il avait commencé à lire le roman quelques jours auparavant. Il l’abandonna à cause d’affaires urgentes et l’ouvrit de nouveau dans le train, en retournant à sa propriété. Il se laissait lentement intéresser par l’intrigue et le caractère des personnages. Ce soir-là, après avoir écrit une lettre à son fondé de pouvoir et discuté avec l’intendant une question de métayage, il reprit sa lecture dans la tranquillité du studio, d’où la vue s’étendait sur le parc planté de chênes. Installé dans son fauteuil favori, le dos à la porte pour ne pas être gêné par une irritante possibilité de dérangements divers, il laissait sa main gauche caresser de temps en temps le velours vert. Il se mit à lire les derniers chapitres. Sa mémoire retenait sans effort les noms et l’apparence des héros. L’illusion romanesque le prit presque aussitôt. Il jouissait du plaisir presque pervers de s’éloigner petit à petit, ligne après ligne, de ce qui l’entourait, tout en demeurant conscient que sa tête reposait commodément sur le velours du dossier élevé, que les cigarettes restaient à portée de sa main et qu’au -delà des grandes fenêtres le souffle du crépuscule semblait danser sous les chênes.

Phrase après phrase, absorbé par la sordide alternative où se débattaient les protagonistes, il se laissait prendre aux images qui s’organisaient et acquéraient progressivement couleur et vie. Il fut ainsi témoin de la dernière rencontre dans la cabane parmi la broussaille. La femme entra la première, méfiante. Puis vint l’homme le visage griffé par les épines d’une branche. Admirablement, elle étanchait de ses baisers le sang des égratignures. Lui, se dérobait aux caresses. Il n’était pas venu pour répéter le cérémonial d’une passion clandestine protégée par un monde de feuilles sèches et de sentiers furtifs. Le poignard devenait tiède au contact de sa poitrine. Dessous, au rythme du coeur, battait la liberté convoitée. Un dialogue haletant se déroulait au long des pages comme un fleuve de reptiles, et l’on sentait que tout était décidé depuis toujours. Jusqu’à ces caresses qui enveloppaient le corps de l’amant comme pour le retenir et le dissuader, dessinaient abominablement les contours de l’autre corps, qu’il était nécessaire d’abattre. Rien n’avait été oublié : alibis, hasards, erreurs possibles. À partir de cette heure, chaque instant avait son usage minutieusement calculé. La double et implacable répétition était à peine interrompue le temps qu’une main frôle une joue. Il commençait à faire nuit.

Sans se regarder, étroitement liés à la tâche qui les attendait, ils se séparèrent à la porte de la cabane. Elle devait suivre le sentier qui allait vers le nord. Sur le sentier opposé, il se retourna un instant pour la voir courir, les cheveux dénoués. À son tour, il se mit à courir, se courbant sous les arbres et les haies. À la fin, il distingua dans la brume mauve du crépuscule l’allée qui conduisait à la maison. Les chiens ne devaient pas aboyer et ils n’aboyèrent pas. À cette heure, l’intendant ne devait pas être là et il n’était pas là. Il monta les trois marches du perron et entra. À travers le sang qui bourdonnait dans ses oreilles, lui parvenaient encore les paroles de la femme. D’abord une salle bleue, puis un corridor, puis un escalier avec un tapis. En haut, deux portes. Personne dans la première pièce, personne dans la seconde. La porte du salon, et alors, le poignard en main, les lumières des grandes baies, le dossier élevé du fauteuil de velours vert et, dépassant le fauteuil, la tête de l’homme en train de lire un roman.

questions:

1) Notez vos premières impressions de lecture et précisez en une phrase ce qui fait l’intérêt de la nouvelle.

C’est une nouvelle réaliste mais par moment il y a des scènes irréalistes. C est une histoire vraiment confus et on peut que le personnage est un vampire.

2) Relevez les indices spatiaux et temporels réalistes. Comment rendent-ils progressivement inquiétant ce rendez vous des amants ?

Les indices spatiaux sont : parcs/ plante de chêne/les arbres et les haies /le velours vent/ grandes fenêtre / grandes baies/

Les indices temporels il ya « ce soir là » et « commençait a faire nuit »

Tous ces indices rendent l’atmosphère angoissant et inquiète le lecteur.*

3) Relevez les allusions au fauteuil vert. Que permet de comprendre la dernière occurrence ? Pourquoi ce petit détail vrai est il troublant ?

les allusions au fauteuil vert sont «Sont installe dans ce fauteuil favori »/ « laisser sa main gauche caressent de temps en temps le velours du dossier élève » Cela permet de comprendre qu’ on parle de l’homme qui est en train de lire le livre

4) Par quel procèdes lexicaux grammaticaux et stylistiques le pouvoir captivant de la lecture est il souligne des lignes 1 à 19 ?

Les procèdes stylistiques : une énumération, une personnification et une comparaison . c est le champs lexical du temps : (l1) « commence » ; l3 « lentement » l4 »soir » l10 « les derniers chapitre » l15 « crepuscule » . Le temps utilise c est le passe.

5) A quel moment le personnage est il happe par sa lecture et passe t il du monde réel a celui de la fiction.

Le personnage change de monde à partir de la ligne 17 jusqu’a la ligne 19.

6) Relisez le debut (1.4 à 9) et la fin (l.41 à 49) du texte . quels details fond comprendre qu il s’agit d’un meme lieu ? expliquez le titre de la nouvelle .

C est le meme lieu car le narrateur est en train de lire son livre de déces . Le titre est tres bien choisie . cette histoire c est comme un cercle vicieux et on peut pas s en sortir notamment avec le fauteuil vert .

7) Quel histoire le personnage pincipal croit il lire ? Quel recit est il en train de lire en fait ?

Le personnage principal pense lire l histoire de quelqu un qu il connait alors qu il lit sa propre histoire, l histoire de sa mort.

[moîravita]

Je lis ta demande et te félicite pour tes réponses / je vais réfléchir et te réponds lundi au plus tard : cela te convient-il ?

[coco88]

oui merci mais avant mardi svp

[moîravita]

Le personnage principal (le "il") lit un livre et se trouve dans la même situation que nous, qui lisons cette nouvelle qui le met en scène : il y a donc une "mise en abyme" : on lit l'histoire d'un personnage qui lui - même en lit une autre qu'il nous dévoile .

Ce "Il" - lecteur entre progressivement dans l'intrigue (§ 2) et on a l'impression qu'il devient "voyeur", puis que de "voyeur", il devient narrateur , connaissant tout des personnages, même leurs pensées les plus secrètes ("Il n'était pas venu pour répéter le cérémonial.... " ) et qu'il s'approprie l'histoire qu'il est en train de lire , presque d'une manière cinématographique, comme si la caméra se trouvait dans son oeil de lecteur- narrateur( §3) pour arriver à la chute finale où nous, lecteurs, comprenons que l'amant de l'histoire, programmé par l'écrivain pour tuer son amante, laisse celle-ci s'enfuir et va rejoindre le personnage -lecteur du début de la nouvelle pour le tuer .

2. Indices spatiaux : a) ceux du lecteur-(réalistes): studio, parc, chênes, salle bleue, corridor, baies, salon ....

b)ceux des personnages-amants: plus inquiétants: cabane, bois, branches qui égratignent , sentiers ......

Indices temporels : a) précis : ce soir-là , le souffle du crépuscule...

b)à partir de cette heure, chaque instant, il commençait à faire nuit ....

3.Grâce au fauteuil vert qui revient à la fin de la nouvelle, nous comprenons que les personnages inventés ont échappé à la volonté du personnage - lecteur qui a voulu se prendre pour un démiurge comme un écrivain et que c'est lui qui va mourir . Le personnage fictif est donc supérieur au lecteur réel , la fiction dépasse la réalité et prévaut sur elle .

4.OK, à partir du §2

5. lA partir de la ligne 17 jusqu'au début du §3.

6.OK

7. Le personnage-lecteur, personnage principal croit lire l'histoire d'une dernière rencontre amoureuse où l'amant tuerait sa partenaire (indices inquiétants dans tout le §2)

Bon travail et bonne chance .

[coco88]

Merci beaucoup