Je me permets de revenir quelques minutes vous demander votre avis final : cet auteur est malgré tout, pour son époque, le défenseur d'une lecture de la religion plus rationnelle n'est-ce pas ? il semble dire que le rationnel et le divin sont utiles l'un à l'autre. Pour autant la fin du texte rend ceci en effet moins vrai, d'autant qu'on peut se demander si il n'y a pas une analogie de l'artiste du départ avec le Dieu créateur (mais c'est peut-être trop loin ?) auquel cas nous serions, nous mortels, de simples observateurs ? et c'est encore plus réducteur. Mais il semble que cet auteur ait une écriture avec de contradictions et paradoxes donc...
J'ai quelques question complémentaires précises : doit on expliquer dans les 3 parties identifiées les traductions plus adaptées des termes ? Est-ce que le thème peut être celui assez pragmatique et centré disons sur les différents processus intellectuels de la connaissance et leur limite / cosmos ou est-ce que plus vaste avec des questions sous jacentes autour de la vérité (avec la subjectivité du scientifique dans la construction des instruments de mesure par ex ? ref Platon, ex miroir de foucault etc ? c'est trop loin ?) Avec l'ensemble de mes recherches et échanges je me trouve face à deux options :
Un thème qui serait le rapport entre la science/ connaissance et la création de l'univers qui tient de la loi divine. Avec le problème posé : en quoi la connaissance scientifique et technique qui progresse nous approche d'une compréhension de l'univers dans les limites des capacités des créatures que nous sommes ? La thèse serait que la connaissance technique est nécessaire pour comprendre l'univers, et nous permet de progresser vers une connaissance toujours plus fine selon différents processus intellectuels déductifs ou inductifs. Elle permet à l'artisan/ingénieur/créateur de créer des ouvrages, dont l’instrument de mesure du temps en question ici (part 1) qui donneront une connaissance encore plus aboutie sur le sujet dans leur usage (avec une théorie de la connaissance qui postule le primat de l'intelligence - la science précède l'œuvre). Ces créations de l’artisan permettent à leur tour de fournir une connaissance aux observateurs dans une démarche empirique et inductive (part 2), connaissance qui présente toutefois ses limites dès lors qu'on touche à l'infini et au cosmos qui n'est pas compréhensible.(part 3)
Ou autre alternative :
Sa thèse consiste à défendre le processus intellectuel qui permet l’obtention de la connaissance d’une œuvre qui est étrangère à notre propre science ou technique. Le problème auquel le philosophe entend répondre est donc le suivant : Comment peut-on justifier l’existence de Dieu scientifiquement, et pourquoi ne pouvons-nous pas acquérir une connaissance divine parfaite ? Merci encore ou votre aide.