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Commentaire Pour Mercredi29


manu08

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J'ai un commentaire composé sur les Antimemoires de Malraux, je sais, je m'y prend un peu tard c'est pour cela que j'aimerais que vous me donniez des pistes d'étude. Je doit commenter à partir de

Réfléchir sur la vie - sur la vie en face de la mort - sans doute n'est guère qu'approfondir son interrogation.
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  • E-Bahut

vite? alors que tu ne nous donnes pas le texte? impossible.

Pour cette fois j'ai ete le chercher.

Texte C — André Malraux, A n t i m é m o i r e s

[On peut compter André Malraux parmi les grands auteurs et les grands témoins de son temps. Sa vie fut en effet placée sous le signe de l’art, de la littérature, de l’aventure et de l’action politique.]

Réfléchir sur la vie — sur la vie en face de la mort — sans doute n’est-ce guère qu’approfondir son interrogation. Je ne parle pas du fait d’être tué, qui ne pose guère de question à quiconque a la chance banale d’être courageux, mais de la mort qui aff l e u re dans tout ce qui est plus fort que l’homme, dans le vieillissement et même la métamorphose de la terre (la terre suggère la mort par sa torpeur millénaire comme par sa métamorphose, même si sa métamorphose est l’œuvre de l’homme) et surtout l’irrémédiable, le «tu ne sauras jamais ce que tout cela voulait dire». En face de cette question que m’importe ce qui n’importe qu’à moi? Presque tous les écrivains que je connais aiment leur enfance, je déteste la mienne. J’ai peu et mal appris à me créer moi-même, si se créer, c’est s’accommoder de cette auberge sans routes qui s’appelle la vie. J’ai su quelquefois agir, mais l’intérêt de l’action, sauf lorsqu’elle s’élève à l’histoire, est dans ce qu’on fait et non dans ce qu’on dit. Je ne m’intéresse guère. L’amitié, qui a joué un si grand rôle dans ma vie, ne s’est pas accommodée de la curiosité. Et je suis d’accord avec l’aumônier des Glière s 1— mais s’il préférait qu’il n’y eût pas de grandes personnes, lui, c’est que les enfants sont sauvés 2...

P o u rquoi me souvenir?

P a rce que, ayant vécu dans le domaine incertain de l’esprit et de la fiction qui est celui des artistes, puis dans celui du combat et dans celui de l’histoire, ayant connu à vingt ans une Asie dont l’agonie mettait encore en lumière ce que signifiait l’Occident, j’ai re n c o n t r é maintes fois, tantôt humbles et tantôt éclatants, ces moments où l’énigme fondamentale de la vie apparaît à chacun de nous comme elle apparaît à presque toutes les femmes devant un visage d’enfant, à presque tous les hommes devant un visage de mort. Dans toutes les f o rmes de ce qui nous entraîne, dans tout ce que j’ai vu lutter contre l’humiliation, et même en toi, douceur dont on se demande ce que tu fais sur terre, la vie semblable aux dieux des religions disparues m’apparaît parfois comme le livret d’une musique inconnue.

É c r i t u re: Vous répondrez d’abord à la question suivante (6 points): Analysez, pour chacun de ces textes, les diff é rentes raisons qui peuvent amener à écrire un récit de vie. II. Vous traiterez ensuite un de ces sujets (14 points):

Commentaire Vous commenterez le texte d’André Malraux (texte C) en vous aidant du parcours de lect u re suivant:

— Comment l’auteur insiste-t-il sur le caractère énigmatique de la vie?

— En vous référant à ce que vous savez du genre autobiographique, comment comprenez-vous, à la lecture du texte, le titre d’A n t i m é m o i re s?

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