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Recherche Commentaire La Jeune Tarentine De Chénie


chingy59

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  • E-Bahut

oui, bien sûr,

merci beaucoup

Pleurez, doux alcyons, ô vous, oiseaux sacrés,

Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez.

Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine.

Un vaisseau la portait aux bords de Camarine.

Là l’hymen, les chansons, les flûtes, lentement,

Devaient la reconduire au seuil de son amant.

Une clef vigilante a pour cette journée

Dans le cèdre enfermé sa robe d’hyménée

Et l’or dont au festin ses bras seraient parés

Et pour ses blonds cheveux les parfums préparés.

Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles,

Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles

L’enveloppe. Étonnée, et loin des matelots,

Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots.

Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine.

Son beau corps a roulé sous la vague marine.

Thétis, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher

Aux monstres dévorants eut soin de la cacher.

Par ses ordres bientôt les belles Néréides

L’élèvent au-dessus des demeures humides,

Le portent au rivage, et dans ce monument

L’ont, au cap du Zéphyr, déposé mollement.

Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes,

Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes,

Toutes frappant leur sein et traînant un long deuil,

Répétèrent : « hélas ! » autour de son cercueil.

Hélas ! chez ton amant tu n’es point ramenée.

Tu n’as point revêtu ta robe d’hyménée.

L’or autour de tes bras n’a point serré de nœuds.

Les doux parfums n’ont point coulé sur tes cheveux.

:)

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  • E-Bahut
BUCOLIQUE, adj. et subst.

I. Adj. [P. réf. aux poèmes latins qui mettent en scène des bouviers et des bergers]

A. Art poét., littér. Qui prend pour thème la vie pastorale. Genre, poète, poème bucolique. Synon. agreste, pastoral, rustique. Daphnis, qu'on croit avoir été un célèbre poëte bucolique (BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, p. 122) :

1. À la Madeleine, nous avons eu la première partie d'Élie, plus une ouverture bucolique de Weber, et une messe coquette et dansante du même compositeur (style d'opéra-comique, avec deux morceaux sérieux : le Benedictus et l'Agnus Dei). L'église était toute pleine, et la recette destinée aux orgues de Saint-Pierre.

AMIEL, Journal intime, 1866, p. 84.

Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe s. à partir de Ac. 1798.

Spéc., MÉTRIQUE ANC. Vers bucolique. Hexamètre dont la césure, marquée par une ponctuation se fait sur un dactyle, au quatrième pied.

Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe s. à partir de Ac. Compl. 1842.

B. P. ext. Qui a rapport avec la campagne, la vie simple et paisible des gardiens de troupeaux. Airs bucoliques; paix bucolique; avoir une âme bucolique :

2. Je sens en moi l'âme enfantine

D'Homère, vieux musicien.

Je vis aux champs; j'aime et je rêve;

Je suis bucolique et berger;

Je dédie aux dents blanches d'Ève

Tous les pommiers de mon verger.

HUGO, Les Chansons des rues et des bois, 1865, p. 67.

II. Subst. fém.

A. Souvent au plur., littér. Poème chantant l'amour de la campagne et peignant sous un jour idyllique la vie agreste des bouviers et des bergers. Les Bucoliques de Virgile, d'André Chénier, de Jules Renard. Synon. églogues, idylles :

3. Du jour où j'ai connu le paysan, toute bucolique m'a paru un mensonge, même les miennes.

RENARD, Journal, 1904, p. 919.

B. Arg., vx, péj., toujours au plur. Ensemble de choses de peu d'intérêt (en général papiers, chiffons). Avoir cela dans ses bucoliques (Ac. 1798). On connaît ces couleurs-là, ramasse tes bucoliques et pas tant de grimaces (F. VIDOCQ, Mémoires de Vidocq, t. 4, 1828-29, p. 159).

Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe s. à partir de Ac. 1798 et dans Ch.-L. CARABELLI, [Lang. pop.] 2. Dans l'attest. donnée ci-dessus l'expr. ramasse tes bucoliques est au fig. et signifie dans le cont. « pas de prières, pas d'histoires ». 3. On rencontre dans la docum. le néol. bucolisme, subst. masc. Fait de se tourner vers les joies idylliques de la nature et de la campagne. [Le] plus artificiel peut-être des bucolismes, celui de ces urbains désemparés de la fin du XVIIIe qui allaient agiter à la campagne (...) la clochette de leur cœur vide (MOUNIER, Traité du caractère, 1946, p. 86).

PRONONC. : [].

ÉTYMOL. ET HIST.  A.  1275-80 subst. fém. « poésie pastorale » ici les Églogues de Virgile (J. DE MEUNG, Rose, éd. Lecoy, 20086); 1611 adj. « qui se rapporte à la vie des bergers » (COTGR.). B.  1690 subst. fém. plur., p. ext., fam. et péj. (FUR. : Bucoliques. Plusieurs hardes, menuës choses ou papiers), réputé ,,vx`` par Lar. 20e.

Empr. à l'adj. bucolicus « (d'un poème) pastoral » (Ovide dans TLL s.v., 2234, 47), subst. plur. neutre bucolica « poème pastoral », terme servant notamment à désigner les poèmes de Théocrite et de Virgile (Églogues) dep. Festus, ibid., 2234, 76, lui-même empr. au gr.  « qui concerne les bouviers, les pâtres » (Théocrite dans LIDDELL-SCOTT).

STAT.  Fréq. abs. littér. : 101.

DÉR. Bucoliquement, adv. Comme dans les poèmes bucoliques; p. ext., comme à la campagne (cf. E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1882, p. 192).  1re attest. 1611 (COTGR.), attest. isolée; repris en 1858 dans QUEM. Fichier; dér. de bucolique, suff. -ment2*.

BBG.  FEUGÈRE (F.). Après sept cents ans. Le gd s. de St Louis et son vocab. Déf. Lang. fr. 1970, no 53, p. 10

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  • E-Bahut

auriez vous un commentaire plus approfondi svp ?

merci beaucoup, voici le poème:

Pleurez, doux alcyons, ô vous, oiseaux sacrés,

Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez.

Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine.

Un vaisseau la portait aux bords de Camarine.

Là l’hymen, les chansons, les flûtes, lentement,

Devaient la reconduire au seuil de son amant.

Une clef vigilante a pour cette journée

Dans le cèdre enfermé sa robe d’hyménée

Et l’or dont au festin ses bras seraient parés

Et pour ses blonds cheveux les parfums préparés.

Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles,

Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles

L’enveloppe. Étonnée, et loin des matelots,

Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots.

Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine.

Son beau corps a roulé sous la vague marine.

Thétis, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher

Aux monstres dévorants eut soin de la cacher.

Par ses ordres bientôt les belles Néréides

L’élèvent au-dessus des demeures humides,

Le portent au rivage, et dans ce monument

L’ont, au cap du Zéphyr, déposé mollement.

Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes,

Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes,

Toutes frappant leur sein et traînant un long deuil,

Répétèrent : « hélas ! » autour de son cercueil.

Hélas ! chez ton amant tu n’es point ramenée.

Tu n’as point revêtu ta robe d’hyménée.

L’or autour de tes bras n’a point serré de nœuds.

Les doux parfums n’ont point coulé sur tes cheveux.

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  • E-Bahut

tu ne nous dit rien de ton travail, Anamorphose t'a aide, et tu n'as pas eut l'air de t'interesser a son aide, cela ne donne pas tres envie de t'aider.

Donc c'est un poeme bucolique dit Anamorphose.

Je note aussi le debut du poeme, pleurez.

Si j'etais toi, je regarderais du cote du romantisme

Si la forme est  classique, les idées, modernes et personnelles,  annoncent les romantiques français.
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  • 2 semaines plus tard...
  • E-Bahut

si si, ça m'intéresse ce que vous avez dit,mais il me fallait un peu plus d'idées, vous m'avez mis sur la voie, et j'ai trouvé un commentaires fait de deux axes avec la nature et le déroulement du mariage etc...

merci encore!

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  • E-Bahut

Contente de savoir que tu as trouve ce que tu cherchais!

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