Aller au contenu

Choisir Un Sujet De Tpe Physique/philosophie...


Marc

Messages recommandés

bonjour a tous cette année on doit faire un TPE (exposé) portant sur la physique et la philo

les themes sont :

heritages, innovations

Espace et mouvement

Formes et structures

Images

:rolleyes:

lol sympatique hein?

vous auriez pas des idées interessantes?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • E-Bahut

il faudrait te connaitre, tes gouts, tes interets..

ne dois tu pas faire ce travail en equipe?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • E-Bahut
La postmodernité est de part en part traversée par le culte de la simple représentation, elle se veut « gaie », elle s’amuse, elle aime les illusions et les leurres qu’on lui offre. Elle n’a ni le sens de la profondeur, ni le sens du Sacré. Ce à quoi elle voue par-dessus tout un culte, c’est à l’image, ce qu’elle vénère, c’est la production d’illusions, le spectaculaire et l’immédiat. L'émotionnel du reality-show. Elle n’aime que le faire-voir, le faire-valoir, le paraître, le simulacre, l’imitation et l’apparence. Bref, elle n’a aucun souci de l’Etre ou de la réalité. Elle flotte dans la représentation. Ludwig. Feuerbach, dans L’essence du christianisme, a ce mot étonnant : « sans doute notre temps… préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être… Ce qui est sacré pour lui, ce n’est que l’illusion, mais ce qui est profane, c’est la vérité. Mieux, le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l’illusion croît, si bien que le comble de l’illusion est aussi pour lui le comble du sacré ».

    Cet empire de la représentation devient flagrant, dès que l’on examine la place et le rôle des média dans le monde postmoderne et en particulier, celui de la télévision. Nous savons que nos enfants sont téléphages, que pour la plupart, ils passent deux heures et demie par jour devant la télévision. Pour voir quoi ? Des feuilletons entrelardés de publicités, qui matraquent leurs cibles pour leur proposer les sucreries qu’ils feront acheter ensuite aux parents au supermarché. Ils sont tous les jours abreuvés de scènes de laser purificateur, de castagne surréaliste, de sadisme, de sang, d’exhibitionnisme sexuel. Ils en raffolent… comme leurs parents en raffolent aussi. D’ailleurs, sur ce point la sous-culture n’a aucun mal a établir un consensus entre les générations. On en se parle plus, on ne communique pas, mais on regarde le même feuilleton ! On goûte en famille à la même transe hypnotique. Ce qui donne le sentiment de partager quelque chose : le même programme télé. Et on ira ensuite docilement au supermarché acheter les sucreries vantées par la pub. On continuera ensemble de voir les mêmes bêtises et les mêmes niaiseries, avec une satisfaction, car dans la bêtise et la niaiserie, on est dans le « commun », on « communique » ( ?!). Enfin,… on est avec les autres. Ce qui définit le consommateur moyen pour le publiciste, c’est un individu affalé sur un canapé, un pack de bière sur la table basse du salon et qui regarde des séries télé ou du sport. Comment pourraient-il jouer un rôle d’éducateur, lui qui est la copie conforme du modèle social ambiant, fondé justement sur une version de la « culture » confondue avec le divertissement ? C’est impossible. Il faudrait qu’il voit droit dans les yeux l’horreur de la situation, qu’il sorte de son hébétude et s’éveille. Qu’il se redresse, plante là paresse et l’inertie et prenne souci de lui-même. Peut-être prenne souci de son âme. Mais justement, la société de consommation n’a pas intérêt à qu’il sorte de cette hébétude et qu’il s’éveille, mais qu’il y reste ! Il sera formé comme consommateur obéissant (ce qui est un pléonasme, parce qu’un consommateur par définition est obéissant). Et puis, après tout, il y a de la diversité à la télé. On peut mettre une télé dans chacune des chambres ! On peut même passer de la télé au jeu vidéo sur l’ordinateur. Ce sera encore des images, encore de la représentation, mais ce sera varié et divertissant ! Cela permettra de continuer indéfiniment à en rester à des représentations de la vie, à rêver la vie au lieu de la vivre en vivant par procuration dans des images. C’est simplement, nous dit-on, une « autre » culture après tout. ! Ce n’est pas la lecture de Shakespeare, ou de Proust, ce n’est pas l’étude de Platon, cela n’a rien à voir avec l’éveil de l’intelligence, la connaissance de soi ou celle de merveilles de l’univers, mais c’est de la « culture ». Cela remplit l’esprit de toutes sortes de choses : des images, des opinions, des clichés, des informations en vrac, de l’actualité, des bribes d’histoire. C’est très confus, mais cela fait office de « culture ». Personne n’est ignorant dans la postmodernité, au sens où personne n’a l’esprit vide. Non, on a dans la tête un kaléidoscope d’images et on est doué du réflexe consistant à répéter le contenu de cette mémoire (il y a même des jeux télé qui forment dans ce sens!).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...
spam filtering
spam filtering