Aller au contenu

Etymologie De Hôtel De Ville


catherina

Messages recommandés

Bonjour,

Savez-vous pourquoi les mairies s'appellent aussi des "hôtels de ville", est-ce qu ça vient de l'anglais city hall, ce serait alors une simple traduction ? ou bien les réunions se tenaient à l'époque dans l'hôtel de la ville ? Bref, je n'arrive pas à trouver l'origine de cette expression...

Pouvez-vous m'aider ???

Merci par avance

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • E-Bahut
HÔTEL, subst. masc.

A. Demeure vaste et somptueuse.

B. Maison meublée qui possède des installations d'un certain confort, et assure aux voyageurs, moyennant rétribution, le logement, le service et parfois la nourriture.

C. Grand édifice destiné à une administration, à un organisme public.

1. Domaine de l'administration. Hôtel du ministère, de police, de la préfecture; hôtel de la Monnaie, des Postes; hôtel des Ventes. Chaque année les hôtels des Monnaies frappent de nouvelles pièces, qui contiennent tout le métal pur qu'elles doivent avoir (SAY, Écon. pol., 1832, p. 298). Les ambassadeurs de Russie, de Prusse et d'Autriche venaient à l'hôtel des Affaires Étrangères bavarder sur l'Espagne (CHATEAUBR., Mém., t. 3, 1848, p. 201) :

Ex: M. Polizzi me répondit qu'il ne pouvait disposer de cet objet [un manuscrit] qui ne lui appartenait plus, et qui devait être mis aux enchères, à l'hôtel des Ventes, avec d'autres manuscrits et quelques incunables.

A. FRANCE, Bonnard, 1881, p. 238.

Hôtel de ville [Dans une grande agglomération] Siège de la mairie, du conseil et des services municipaux. L'Hôtel de Ville. Celui de Paris. L'hôtel de ville d'Aix est, comme la chapelle, un édifice fait de cinq ou six autres édifices (HUGO, Rhin, 1842, p. 79). Allocution prononcée par le général de Gaulle à l'Hôtel de Ville de Paris, le 25 août 1944 (DE GAULLE, Mém. guerre, 1956, p. 709) :

Ex: Le 31 octobre éclatait une insurrection véritable à la tête de laquelle était Blanqui, vétéran de l'émeute. Le gouvernement, un moment prisonnier dans l'Hôtel de ville, fut dégagé non sans peine.

BAINVILLE, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 219.

2. Domaine de la santé publique

Hôtel de cure. Établissement où séjournent des malades présentant des formes bénignes ou peu évolutives de tuberculose pulmonaire (cf. Réadaptation, 1956, no 30, p. 46).

Hôtel-Dieu. Hôpital de fondation ancienne dans certaines villes (notamment à Paris), qui recevait les indigents et qui était administré par l'Église. De tous les établissemens consacrés aux pauvres malades, chez toutes les nations de l'Europe, le plus ancien est l'Hôtel-Dieu de Paris (JOUY, Hermite, t. 4, 1813, p. 300). Le vieil hôpital, construit en partie au bord du fleuve, avait disparu. Un nouvel Hôtel-Dieu se dressait de l'autre côté de l'église (BOURGET, Actes suivent, 1926, p. 74)

Ex: L'Hôtel-Dieu lui-même, où l'on soigne des malades et qui est le plus important des établissements d'assistance, tire ses moyens d'existence de dons ou de concessions sur quoi il est malaisé de fonder des prévisions certaines.

FARAL, Vie temps st Louis, 1942, p. 258.

Hôtel des Invalides. Édifice réalisé sous Louis XIV et destiné autrefois à recevoir les soldats blessés. Pauline l'avait conduit un jour à une vente de charité dans l'Hôtel des Invalides; sur le boulevard, c'était le printemps, des invalides assis dans leurs petites voitures lisaient leurs journaux au soleil (NIZAN, Conspiration, 1938, p. 27).

Hôtel maternel. Établissement hébergeant, durant un certain temps, les jeunes mères en difficulté et leur bébé afin de leur venir en aide matériellement et moralement (cf. Pages documentaires, 1955, no 1, p. 56).

QUOTE]

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfi...bi.htm;java=no;

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...
spam filtering
spam filtering