Nadlesa Posté(e) le 15 juin 2004 Signaler Share Posté(e) le 15 juin 2004 Coucou tlm !! Alors voilà mon petit pb, j'espère que jvais réussir à m'exprimer lol . En fait, je suis en train de réviser le bac oral et là je suis en plein sur le chap 19 de Candide ( Voltaire ) -> Le nègre de Surinam. Alors voilà, sur beaucoup de site, je retrouve que l'auteur utilise l'ironie et on l'a vu très rapidement en cours. Mais en fait, je ne vois pas du tout où est l'ironie ? Est ce dans le discours de la mère ? Et euh..quel est le rôle de l'ironie dans le texte ? Je vous remercie d'avance pour vos réponses. Shéshé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
del03 Posté(e) le 16 juin 2004 Signaler Share Posté(e) le 16 juin 2004 alors je v te donner ce ke g dans mon cours ... voltaire dénonce par l'ironie, la description est cynique il décrit les horreurs avc une fausse objectivité, le nègre parait accepter son sort il y a des comparaisons qui le montre il y a aussi une dénonciation ironique de la religion et du commerce l'ironie est aussi dans le décalage entre le constat et l'horreur de la situation décrite. il y a des bons sites sr internet pr réviser l'oral jy ai trouvé plein de choses sur candide http://www.antoineamelie.com/francais.shtml j'espère que je taurais aidé bisous et bonne chance nadlesa Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chrisss1987 Posté(e) le 16 juin 2004 Signaler Share Posté(e) le 16 juin 2004 j'ai pris ça dans un site : Cette ironie se révèle dans le décalage entre la l'objectivité du constat et l'horreur de la situation décrite. - Dans la logique de l'usage. - Dans la relation établie entre l'esclave et l'économie. a) Une priorité aberrante, l'accent est mis sur " l'absence de la moitié de l'habit ". Il y a là une distorsion ironique qui insiste sur la situation réelle de l'esclave. B) L'ironie apparaît aussi dans le choix de certains termes à double sens " fameux " différent au terme valorisant illustre, célèbre : il est dépréciatif. Vandedendur est rendu célèbre par sa cruauté. c) Insistance détachée sur les closes du contrat établit par l'usage (= mutilation systématique ) " je me suis trouvé dans les deux cas ". C'est un formalisme administratif que met en relief Voltaire par le ton faussement détaché, l'horreur n'en n'est que plus perceptible. d) Relation entre l'esclave et le sucre. Raccourci efficace " c'est à ce prix que vous manger du sucre en Europe ". Ici aussi distorsion, décalage entre notion de plaisir en Europe et vie inhumaine pour les esclaves. e) Insistance sur l'hypocrisie des prêtres. Le mos fétiches est une impropriété de termes afin d'éviter la censure. Voltaire met en évidence la contradiction " nous sommes tous enfants… " alors qu'on pratique l'esclavage. Cette contradiction trahit l'hypocrisie des prêtres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nadlesa Posté(e) le 16 juin 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 16 juin 2004 Coucou ! Jvous remercie c'est très gentil de votre part ! Jcrois que j'ai compris maintenant lol..vaut mieux pour moi parce que si jtombe dessus au bac...Encore merci pr cette réponse rapide c trop sympa ! BiZz Shéshé :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut 789mous Posté(e) le 16 juin 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 16 juin 2004 voila ma fiche en complement des autres post /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc /applications/core/interface/file/attachment.php?id=484">chapitre_19_candide.doc chapitre_19_candide.doc Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Teikos Posté(e) le 17 juin 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 17 juin 2004 L'ironie passe aussi et surtout par les procédés d'exagération. L'hyperbole peut être un procédé participant du registre ironique. Voltaire réussit à nouveau dans Candide, comme dans tous ses contes philosophiques, à formuler une critique de sa société rendue acceptable par un décalage de ton. On ne peut pas encore parler de parodie, où ce décalage est bien plus poussé. Quelques exemples tirés du chapître 19 ( j'ignore où commence et s'achève précisément l'extrait que tu dois étudier ) : - " il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite " : description peu crédible à cause des jeux de symétrie : un effet très probablement recherché par Voltaire. - Les parallélismes de construction : " Quand ... , on nous coupe ... " : simultanéité des deux actions et procédé de répétition ( cf les gags au théâtre / cinéma ) ) => En général, ce procédé a une visée comique, mais ici rien n'incite à rire tant ces actes sont horribles. - L'hyperbole est encore plus flagrante dans ce relevé : " Je me suis trouvé dans les deux cas " : témoignage qui manque de réalisme puisque cet esclave a eu la malchance de cumuler tous les malheurs qui puissent arriver aux êtres réduits à la servitude à cette époque. Voltaire aurait pu choisir d'attribuer ces peines à différents esclaves rencontrés pour plus de crédibilité ; la volonté d'exagération semble alors évidente. - " les singes [...] mille fois moins malheureux que nous " : une chiffre symbolique, certes, mais qui relève aussi de l'hyperbole. - etc... Il va de soi que l'ironie ne se cantonne pas à l'hyperbole ; mais ce choix permet à Voltaire d'instaurer un rapport de complicité avec son lecteur, et surtout avec le lecteur du 18ème qui risque fort d'être favorable à l'esclavage. C'est donc un procédé de la "captatio benevolentiae" et de la persuasion qui fait partie de l'argumentation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nadlesa Posté(e) le 17 juin 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 17 juin 2004 Coucou ! Je te remercie de ta réponse, mais je ne sais pas si j'ai bien compris . En fait, dans le texte, on parle d'ironie parce que Voltaire exagère la situation du Nègre pour montrer la cruauté de l'esclavage ? Mais c'est en aucun cas pour faire rire ? Parce que moi ça mfait pas du tt rire, ni sourire... Jsuis désolée mais j'ai un peu beaucoup de mal là...oulalah.. En tt cas, merci beaucoup c trop sympa Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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