labmaur Posté(e) le 16 mars 2002 Signaler Posté(e) le 16 mars 2002 Pouvez-vous me donner des pistes sur un commentaire composé sur le villageois et le serpent. C'est urgent car je dois rendre mon devoir bientôt. Remerciements bastien vous pouvez me joindre au : labmaur@aol.com d'avance merci !!!!
Invité chatomalo Posté(e) le 18 mars 2002 Signaler Posté(e) le 18 mars 2002 et le texte on le trouve où ? si tu veux de l'aide ...
labmaur Posté(e) le 19 mars 2002 Auteur Signaler Posté(e) le 19 mars 2002 le villageois et le serpent Esope conte qu'un Manant Charitable autant que peu sage Un jour d'hiver se promenant A l'entour de son héritage Apercut un serpent sur la neige étendu. Transi, gelé, perdus, immobile rendu N'ayant pas à vivre un quart d'heure. Le villageois le prend, l'emporte en sa demeure, Et sans considéer quel sera le loyer D'une action de ce mérite, Il l'étend le long du foyer, Le réchauffe, le ressuscite. L'animal engourdi sent à peine le chaud, Que l'âme lui revient avec que la colère ; Il lève un peu la tête, et puis siffle aussitôt, Puis fait un long repli, puis tâche à faire un saut, Contre son bienfaiteur, son sauveur et son père. "Ingrat, dit le Manant, voilà donc mon salaire ? Tu mourras !" A ces mots, plein d'un juste courroux, Il vous prend sa cognée, il vous tranche la bête, Il fait trois serpents de deux coups, Un trançon, la queue, et la tête. L'insecte sautillant cherche à se réunir, Mais il ne peut y parvenir. Il est bon d'être charitable ; Mais envers qui ? c'est là le point, Quant aux ingrats, il n'en est point Qui ne meure enfin miserable. Jean de la fontaine, Fables. morales du texte explicites, implicites. Quels effet permet l'alternannce des vers courts et des vers longs dans cette fable ? exemple précis. Merci de m'aider !!!
labmaur Posté(e) le 23 mars 2002 Auteur Signaler Posté(e) le 23 mars 2002 Pouvez vous m'aider, c'est urgent sur le texte que j'ai renvoyé de nouveau sur le villageois et le serpent. Merci de m'aider car je n'ai aucune piste. quelques indices me suffisent. merci de tout coeur. bastien
zola2 Posté(e) le 23 mars 2002 Signaler Posté(e) le 23 mars 2002 Salut à toi ! tu ne nous gates pas dis-donc ! en plein week end bon on fait notre max, j'essaye de te pondre un truc dans la soirée (t'as de la chance c'est bientot paques ).
Invité chatomalo Posté(e) le 23 mars 2002 Signaler Posté(e) le 23 mars 2002 non ! non ! non ! avant de t'aider il faut que tu nous dises ce que tu as déjà fait ! au moins une ligne une idée ? non ?
labmaur Posté(e) le 25 mars 2002 Auteur Signaler Posté(e) le 25 mars 2002 Salut à toi ! tu ne nous gates pas dis-donc ! en plein week end bon on fait notre max, j'essaye de te pondre un truc dans la soirée (t'as de la chance c'est bientot paques ).
Invité chatomalo Posté(e) le 26 mars 2002 Signaler Posté(e) le 26 mars 2002 Champs lexicaux : De l'argent : héritage, loyer, salaire Du froid/de l'hiver : jour d'hiver, neige, gelé De la chaleur (du foyer) : foyer, réchauffe, chaud De la mort : héritage, étendu, immobile rendu, n'ayant pas à vivre, le ressuscite, l'âme, mourras, meure de la charité/pitié ? : considérer, charitable, bienfaiteur, sauveur, "Transi, gelé, perdus, immobile rendu " = énumération Quelques idées en vrac : Il ressort que l'homme attend de la reconnaissance du serpent : "ingrat, dit le manant, voilà donc mon salaire ?" L'homme étant dans une logique de reconnaissance, à aucun moment il ne s'attend à connaître l'inverse, il "le prend"et "l'emporte en sa demeure". La citation d'une telle "action" sous-entend une morale qui déconseillerait d'inviter chez soit quelqu'un dont on ignore tout et qui de surccroit va "mal"et ne possède donc pas toutes ses capacités ... L'image du père : l'homme à une démarche protectrice envers l'animal. Il l'emmène chez lui et "l'étend". Etendre à ici une valeur douce, il aurait pu le poser, le déposer ... Puis il "le réchauffe, le ressuscite", c'est le "sauveur". Cette même image tente à démontrer que le villageois n'a eu a aucun moment une mauvaise intention, son intervention est donc purement "Charitable". --- Mettre en parallèle avec d'autres textes étudiés sur le rôle de l'homme décrit à travers des actions, actions qui porteraient à intentions (bonnes ou mauvaises). Le villageois devenu père à droit de vie et de mort sur l'animal puiqu'il est le sauveur et l'a ressusité. La réaction de l'animal à son réveil implique une réaction similaire chez l'homme : l'animal se réveille en "colère", il "siffle" et tente de sauter sur "son père"; le villageois décide de la mort de l'animal : "tu mourras" Quand bien même l'histoire se "termine bien" pour le paysan, il n'empêhce que c'est sa naïveté qui la mené vers cette situation. Et heureusement pour ce personnage, La fontaine ne s'est pas totalement inspiré des fables d'Esope et de Phèdre qui faisaient mourir, non le serpent, mais le paysan/laboureur victime de sa bienveillance (www.lafontaine.net). L'homme et la couleuvre, reprend sensiblement le même thème. La morale principale = charitable mais pas naîf La morale secondaire = mise en parallèle de la notion du père et du droit de vie.
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