Dissertation

[radiobemba54]

slt a tous j'ai besoin d'aide pour une dissertation pourriez vous m aide a commence svp

SUJET "il n'y a point de fatalite ds le roman:au contraire le sentiment qui y domine est une vie ou tout est voulu meme les passions et les crimes meme le malheur"

systeme des beaux arts

Partagez vous cette opinion? Vous fonderez votre point de vue surdes exemples precis issus de romans et de tragédies

[sansid3]

quels sont les romans et les pieces de theatre que tu dois utiliser?

Quelles sont tes idees la dessus?

j'ai du mal a croire que dans les romans de zola, le malheur est voulu par les personnages!?

[radiobemba54]

le sujet ne mentionne pa de roman précis

je pense qu'il faut comparer le héros tragique avec le heros romanesque mais je ni arrive pas

[sansid3]

tu as du avoir lu des romans cette annee ou l'an dernier, et aussi des extraits de romans.

quels heros de roman connais tu? cosette, jean valjean, etc

Les héros romantiques s’excluent de la société, parce qu’ils ont le sentiment qu’ils n’y appartiennent pas. Ce phénomène de ne pas se sentir à l’aise dans sa société s’appelle le «mal du siècle. » Comme les héros romantiques n’arrivent pas à s’intégrer dans leur société, ils essaient à chercher du bonheur dans la nature, dans l’exotisme, dans le fantastique ou bien dans l’occulte. Typiquement, si tous ces approches ne marchent pas, si le héro romantique reste malheureux malgré tous ses effort, il choisit la fuite ultime – le suicide.

[Zarguf]

Il me semble (mais bon, mes etudes de francais commencent a dater) que le sujet de la dissertation n'implique pas forcement que ce soit les personnages qui veulent leur malheur. "Une vie ou tout est voulu" est une forme passive qui ne designe pas son agent : on ne sait pas qui veut cela dans l'esprit de l'auteur de cette phrase. Les personnages? L'auteur du roman?

On peut effectivement supposer que l'auteur peut s'il le veut sauver ses personnages! Mais Shakespeare a laisse mourir Romeo et Juliette, par exemple. En revanche certains auteurs disent parfois que leurs personnages leur echappent.

Cependant, un auteur est egalement un peu prisonnier de la "vraisemblance" (c'est pas une des regles de la tragedie, ca? Je crois mais je ne suis pas sure), donc par exemple si Le Cid tue le pere de Chimene, forcement ca devient tres complique, et la fatalite n'est pas loin!

Un roman n'est pas un documentaire, le recit fidele d'un evenement reellement survenu, mais une creation, et tant que l'oeuvre n'est pas achevee, tout reste possible, lorsque l'auteur estime son oeuvre finie, on peut alors penser chaque element de cette oeuvre a ete voulue.

Ca pose la question de savoir dans quelle mesure un auteur reste maitre de son oeuvre et dans quelle mesure elle lui echappe, non? Ca depend sans doute des courants litteraires, d'ailleurs, le surrealisme par exemple pretend a une certaine liberte propre a l'oeuvre, je crois.

J'ai des oeuvres en tete de diverses epoques, peut-etre que ca t'aidera si tu les a lues aussi :

Manon Lescaut de l'abbe Prevost

Anna Karenine de Tolstoi

Le Cid de Corneille

Antigone d'Anouilh

Madame Bovary de Flaubert

Le Rouge et le Noir de Stendhal

Romeo et Juliette de Shakespeare.

Personnellement, il m'arrive apres avoir fini un livre d'en vouloir a l'auteur de n'avoir pas sauve ses personnages, je n'ai donc a ces moments la pas de sentiments de fatalite mais la conviction que l'auteur est responsable de son oeuvre et de se qui s'y deroule. D'autres fois au contraire, je suis juste triste pour les personnages mais j'ai le sentiment que c'etait la fatalite, que personne ne pouvait les sauver pas meme l'auteur.

J'aurais du mal a te dire si je partage ou non l'opinion de l'auteur que tu cites. Je pense qu'on attend plutot de toi que tu expliques en quoi tu la partages (par exemple l'oeuvre comme creation, fruit du travail d'ecriture et de reecriture, publiee une fois achevee...), en quoi tu ne la partages pas (par exemple les personnages qui echappent a leurs auteurs, les regles de vraisemblance qui entravent la liberte de l'auteur...). Ca pourrait faire l'objet des parties 2 et 3, et en 1ere partie, tu pourrais partir dans la direction suggeree pas Sansid3, c'est-a-dire t'interroger sur la volonte des personnages dans ce qui leur arrive, fatalite ou non.

Tout d'abord, il faut que tu reflechisses au sens du mot fatalite (pour introduire la partie 1), et que tu evoques l'ambiguite de l'identite de celui qui "veut " ("une vie ou tout est voulu"): auteur ou personnage? (pour introduire la partie 2).

J'espere n'avoir pas dit trop de betises et que ca t'a aidee dans ta reflexion.