julie08 Posté(e) le 9 avril 2004 Signaler Share Posté(e) le 9 avril 2004 salut tt le monde !!! JE voudrais avoir qquelques commentaires sur des extraits du contrat so cial de rousseau chap 3 : -" De là le droit du plus fort; droit pris ironiquement en apparance et reellement etabli en principe" -"Ceder à la force est un acte de necessite, non de volonte; c est tout au plus un acte de prudence : en quel sens pourra-ce etre un devoir?" j attends vos reponses merci! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 9 avril 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 9 avril 2004 trouve un lien sur l'internet qui a ton texte Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
julie08 Posté(e) le 13 avril 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 13 avril 2004 LIVRE I. CHAPITRE III DU DROIT DU PLUS FORT Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe: Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot? La force est une puissance physique; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir? Supposons un moment ce prétendu droit. Je dis qu'il n'en résulte qu'un galimatias inexplicable. Car sitôt que c'est la force qui fait le droit, l'effet change avec la cause; toute force qui surmonte la première succède à son droit. Sitôt qu'on peut désobéir impunément on le peut légitimement, et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s'agit que de faire en sorte qu'on soit le plus fort. Or qu'est-ce qu'un droit qui périt quand la force cesse? S'il faut obéir par force on n'a pas besoin d'obéir par devoir, et si l'on n'est plus forcé d'obéir on n'y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n'ajoute rien à la force; il ne signifie ici rien du tout. Obéissez aux puissances. Si cela veut dire, cédez à la force, le précepte est bon, mais superflu, je réponds qu'il ne sera jamais violé. Toute puissance vient de Dieu, je l'avoue; mais toute maladie en vient aussi. Est-ce à dire qu'il soit défendu d'appeler le médecin? Qu'un brigand me surprenne au coin d'un bois: non seulement il faut par force donner la bourse, mais quand je pourrais la soustraire suis-je en conscience obligé de la donner? car enfin le pistolet qu'il tient est aussi une puissance. Convenons donc que force ne fait pas droit, et qu'on n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes. Ainsi ma question primitive revient toujours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 14 avril 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 14 avril 2004 DU DROIT DU PLUS FORT Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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