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Commentaire Composé


|Ruby |

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Bonjour, j'ai un commentaire comosé à faire, et le problème c'est que je n'arrive jamais rien à sortir des textes,je préfère largement les dissertations.

Voici la texte de colette.

Les Vrilles de la vigne rassemble de courtes nouvelles d'origine biographique dans lesquelles l'auteur exprime son goût pour la nature et la nostalgie du village de son enfance. Ce texte est extrait de « Rêverie de nouvel an » : au soir du nouvel an, après une promenade dans son quartier parisien enneigé, la narratrice se retrouve « en face de [son] feu, de [sa] solitude, en face d'[elle-même]».]

Ma solitude, cette neige de décembre, ce seuil d'une autre année ne me rendront pas le frisson d'autrefois, alors que dans la nuit longue je guettais le frémissement lointain, mêlé aux battements de mon cœur, du tambour municipal, donnant au petit matin du 1er janvier, l'aubade au village endormi... Ce tambour dans la nuit glacée, vers six heures, je le redoutais, je l'appelais du fond de mon lit d'enfant, avec une angoisse nerveuse proche des pleurs, les mâchoires serrées, le ventre contracté... Ce tambour seul, et non les douze coups de minuit, sonnait pour moi l'ouverture éclatante de la nouvelle année, l'avènement mystérieux après quoi haletait le monde entier, suspendu au premier rrran du vieux tapin de mon village.

Il passait, invisible dans le matin fermé, jetant aux murs son alerte et funèbre petite aubade, et derrière lui une vie recommençait, neuve et bondissante vers douze mois nouveaux... Délivrée, je sautais de mon lit à la chandelle, je courais vers les souhaits, les baisers, les bonbons, les livres à tranche d'or... j'ouvrais la porte aux boulangers portant les cent livres de pain et jusqu'à midi, grave, pénétrée d'une importance commerciale, je tendais à tous les pauvres, les vrais et les faux, le chanteau de pain et le décime qu'ils recevaient sans humilité et sans gratitude...

Matins d'hiver, lampe rouge dans la nuit, air immobile et âpre d'avant le lever du jour, jardin deviné dans l'aube obscure, rapetissé, étouffé de neige, sapins accablés qui laissiez, d'heure en heure, glisser en avalanches le fardeau de vos bras noirs, coups d'éventails des passereaux effarés, et leurs jeux inquiets dans une poudre de cristal plus ténue, plus pailletée que la brume irisée d'un jet d'eau... O tous les hivers de mon enfance, une journée d'hiver vient de vous rendre à moi ! C'est mon visage d'autrefois que je cherche, dans ce miroir ovale saisi d'une main distraite, et non mon visage de femme, de femme jeune que sa jeunesse va bientôt quitter...

1. « aubade » : concert donné à l'aube sous les fenêtres de quelqu'un.

2. « avènement» : arrivée, venue.

3. « tapin » : celui qui bat du tambour.

4. « pénétrée d'une importance commerciale» : convaincue de jouer un rôle commercial important

5. « le chanteau de pain » : morceau d'un grand pain ; « décime» : dix centimes. Termes rares et régionaux.

6. « passereaux » : oiseaux de petite taille.

Donc voilà ,j'ai repéré qques trucs comme la nostalgie et peut etre l'importance de l'enfance pour colette, mais c'est tout :ph34r:

Donc si qqun pouvait m'aider, ça serait sympa. Merci d'avance.

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  • E-Bahut

Et tu veux quoi au juste ?

Tu penses faire quel plan ?

Quelles sont les principaux thème ?

Il y a, manifestement, deux parties dans ce texte... Où sont-elles selon toi ? Que ressens-tu à la lecture de l'une et l'autre ? Peux-tu en dégager des thèmes ?

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Les deux parties pour moi sont les deux premiers paragraphes pour la premiere partie et la deuxieme partie est le dernier paragraphe.

Dans celui-là je vois de na nostalgie pour son enfance, mais ds le premier rien :/

Et pour les thèmes je suis vraiment à la ramasse, j'ai bcp de mal à trouver des themes quand je lis un texte

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  • E-Bahut

Bien pour tes parties... récapitulons...

Etude linéaire :

Dans le 1er paragraphe, elle décrit son angoisse de l'attente solitaire avec nostalgie... Il t'es jamais arrivé de te retrouver dans une situation angoissante tout en appréciant cette situation, en en retirant du plaisir, une sorte de joie paradoxale ? ou de la regretter ?

Le deuxieme paragraphe prend une tournure plus enjouée... on a l'impression qu'elle revit, qu'elle est délivrée...

Dans le troisieme paragraphe, elle explicite sa nostalgie clairement...

Forcément, Colette utilise des champs lexicaux qui vont de pair avec son intention... On a du vocabulaire de l'angoisse dans le 1er paragraphe et du vocabulaire de la délivrance dans le second...

Dans la seconde partie, elle met en rapport son enfance et sa vie actuelle de "femme".

Donc, les grands thèmes :

I Un angoisse nostalgique anonciatrice d'un réconfort (paragraphe 1)

II Une nostalgie explicitée

Tu n'as pas de meilleures idées que moi ? j'suis pas tres content de mon plan : il suggère une sorte d'analyse linéaire... ça te parait bien ?

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  • 3 années plus tard...

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