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Voltaire


ptite-liloo-34

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j'ai un petit probleme

en faite j'aimerai connaitre le point de vue

(l'engagement ) de voltaire dans son oeuvre jeannot et colin au niveau de l'éducation considéré comme inutile chez les personnage et en koi on pe dire que ce texte est un systeme d'éducation de ces personnage est criticable

svp help me

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  • E-Bahut
Monsieur voulait que son fils apprit le latin, madame ne le voulait pas. Ils prirent pour arbitre un auteur qui était célèbre alors par des ouvrages agréables. Il fut prié à dîner. Le maître de la maison commença par lui dire d'abord : " Monsieur, comme vous savez le latin, et que vous êtes un homme de la cour... - Moi, monsieur, du latin ! je n'en sais pas un mot répondit le bel esprit et bien m'en a pris ; il est clair qu'on parle beaucoup mieux sa langue quand on ne partage pas son application entre elle et les langues étrangères. Voyez toutes nos dames, elles ont l’esprit plus agréable que les hommes ; leurs lettres sont écrites avec cent fois plus de grâce ; elles n'ont sur nous cette supériorité que parce qu'elles ne savent pas le latin.

– Eh bien ! n’avais-je pas raison ? dit madame. Je veux que mon fils soit un homme d’esprit, qu'il réussisse dam le monde ; et vous voyez bien que, s'il savait le latin, il serait perdu. joue-t-on, s'il vous plaît, la comédie et l’opéra en latin ? Plaide-t-on en latin quand on a un procès ? Fait-on l’amour(1) en latin " Monsieur, ébloui de ces raisons, passa condamnation(2), et il fut conclu que le jeune marquis ne perdrait point son temps à connaître Cicéron, Horace et Virgile. " Mais qu'apprendra-t-il donc ? car encore faut-il qu'il sache quelque chose ; ne pourrait-on pas lui montrer un peu de géographie ? – A quoi cela lui servira-t-il ? répondit le gouverneur. Quand monsieur le marquis ira dans ses terres, les postillons(3) ne sauront-ils pas les chemins ? ils ne l’égareront certainement pas. On n'a pas besoin d’un quart de cercle pour voyager, et on va très commodément de Paris en Auvergne, sans qu'il soit besoin de savoir sous quelle latitude on se trouve.

– Vous avez raison, répliqua le père ; mais j'ai entendu parler d'une belle science qu'on appelle, je crois, ]'astronomie. – Quelle pitié ! repartit le gouverneur; se conduit-on par les astres dans ce monde ? et faudra-t-il que monsieur le marquis se tue à calculer une éclipse, quand il la trouve à point nommé dans l’almanach, qui lui enseigne de plus les fêtes mobiles, l'âge de la lune, et celui de toutes les princesses de l’Europe ? "

Madame fut entièrement de l’avis du gouverneur. Le petit marquis était au comble de la joie; le père était très indécis. " Que faudra-t-il donc apprendre à mon fils ? disait-il – À être aimable, répondit l’ami que l’on consultait (4) ; et s'il sait les moyens de plaire, il saura tout : c'est un art qu'il apprendra chez madame sa mère, sans que ni l’un ni l’autre se donnent la moindre peine. "

Madame, à ce discours, embrassa le gracieux ignorant, et lui dit . " On voit bien, monsieur que vous êtes l'homme du monde le plus savant ; mon fils vous devra toute son éducation: je m’imagine pourtant qu'il ne serait pas mal qu’il sût un peu d'histoire. – Hélas madame, à quoi cela est-il bon ? répondit-il ; il n'y a certainement d'agréable et d'utile que l’histoire du jour. Toutes les histoires anciennes, comme le disait un de nos beaux esprits, ne sont que des fables convenues ; et pour les modernes, c'est un chaos qu'on ne peut débrouiller. Qu'importe à monsieur votre fils que Charlemagne ait institué les douze pairs de France, et que son successeur ait été bègue.

– Rien n'est mieux dit ! s'écria le gouverneur : on étouffe l'esprit des enfants sous un amas de connaissances inutiles ; mais de toutes les sciences la plus absurde, à mon avis, et celle qui est la plus capable d'étouffer toute espèce de génie, c'est la géométrie. Cette science ridicule a pour objet des surfaces, des lignes, et des points, qui n'existent pas dans la nature. On fait passer en esprit cent mille lignes courbes entre un cercle et une ligne droite qui le touche, quoique dans la réalité on n'y puisse pas passer un fétu. La géométrie, en vérité, n'est qu’une mauvaise plaisanterie. "

Monsieur et madame n'entendaient pas trop ce que le gouverneur voulait dire ; mais ils furent entièrement de son avis.

VOLTAIRE, Jeannot et Colin (1764) (Editions Garnier, pp. 130-132)

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  • E-Bahut

La conclusion de mon cours sur cette oeuvre

- Référence à Molière et au Bourgeois Gentilhomme

Quels points communs ? une critique des bourgeois enrichis qui se donnent des airs de noblesse sans en avoir la légitimité ni le bon goût.

Subrepticement, Voltaire fait part de ses sentiments par le biais de l'ironie

- Autres morales :

Il faut privilegier les valeurs fortes comme l'amitié, au désir d'une puissance futile.

Un paysan ne sera jamais noble.

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:)

merci beaucoup sansid3 de m'avoir répondu

mais justement ce ke jéssaye daprofondir

cé ce ke pense réellement voltaire sur l opinion

de ses personnages , pourkoi , comment ?...

je n'arrive pas à dégager les éléments précis du texte

on voi ke la dénonciation faite par voltaire sur les gens du "beau monde "de son époque devient satire car il les dit : ignorant et kil se contre dit en kelke sorte par toutece kil a défendu cans ces nombreuses oeuvre ... mais cé touit ce ke jé trouvé a dire

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  • E-Bahut
Ils prirent pour arbitre un auteur qui était célèbre alors par des ouvrages agréables.
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  • E-Bahut
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