ladies-201 Posté(e) le 10 mars 2004 Signaler Share Posté(e) le 10 mars 2004 SVP je souhaiterai vraiment que vous m'aidiez......je dois faire un commentaire et je n'ai pas beaucoup d'expérience malheureusement ....je sais qu'il faut faire au + 3 parties différentes....mais JE NE SAIS PAS COMMENT M'Y PRENDRE....pourriez vous m'aider en me mettant sur la voie comment faut il développer mes parties?.......OOOOOOO SECOURRRSS....SSVVPPP!!!!!!! voici mon sujet : Faites un commentaire composé: RENOUVEAU. Le printemps maladif a chassé tristement L'hiver,saison de l'art serein,l'hiver lucide, Et,dans mon etre à qui le sang morne préside, L'impuissance s'étire en un long baîllement. Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau Et triste,j'erre après un rêve vague et beau, Par les champs ou la sève immense se pavane. Puis je tombe énervé de parfums d'arbres ,las, Et creusant de ma face une fosse à mon rêve, Mordant la terre chaude ou poussent les lilas, J'attends,en m'abîmant, que mon ennui s'élève... _Cependant l'Azur rit sur la haie et l'éveil De tant d'oiseaux en fleur gazouillant au soleil. QUESTIONS: 1)Par quels procédés d'écriture Mallarmé traduit-il la fusion entre le poète et la nature dans le premier tercet? 2)quelles sont vos remarques sur:"en m'abîmant". MERCI D'AVANCE.......A L'AIDE!!!!!!!!!!!!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 10 mars 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 10 mars 2004 /board/index.php?showtopic=3170&hl=azur">/board/index.php?sho...ic=3170&hl=azur">/board/index.php?sho...ic=3170&hl=azur">/board/index.php?sho...ic=3170&hl=azur">/board/index.php?sho...ic=3170&hl=azur">/board/index.php?sho...ic=3170&hl=azur">http://www.e-bahut.com/board/index.php?sho...ic=3170&hl=azur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut mathob Posté(e) le 10 mars 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 10 mars 2004 Sur un site j'ai trouvé ton poème, avec tes questions et les réponses. Je pense que ton prof est allé les prendre la dessus. Questions Par quels procédés d'écriture Mallarmé traduit-il la fusion entre le poète et la nature dans le premier tercet ? (2 points) Quelles sont vos remarques sur : « en m'abîmant », vers 12 ? (2 points) Étude La première question invite à considérer : une forte influence de la nature sur le poète : « énervé » par les parfums des arbres un rappel phonétique entre « face et fosse » au centre du tercet le sens des participes présents : « creusant » et « mordant » nous incite à voir un enfouissement de l'homme dans la terre parallèlement à une absorption de la terre par la bouche de l'homme. Au total, il y a une osmose entre le poète et la nature sur le mode d'un amour puissant et presque charnel, cependant la strophe, entièrement tournée vers la terre évoque la mort pour l'homme tandis que la nature entre dans une vie nouvelle. Mallarmé refuse le romantisme qui voudrait qu'un accord soit possible entre les forces naturelles et l'esprit du poète. La deuxième question invite à réfléchir sur le champ sémantique de « s'abîmer »: Au XVIIème siècle » abîmer « signifiait précipiter dans un abîme. Le sens s'affaiblissant, abîmer prit le sens de gâter, casser, détériorer; le verbe pronominal conserve le sens premier, tout en pouvant prendre le second : tomber, s'engloutir dans quelque chose : L'avion s'abîma dans la mer. se détériorer : Relevant sa belle robe du dimanche qui aurait pu s'abîmer. Ici, Mallarmé creuse la terre dans laquelle il descend, en même temps qu'il se salit, se détériore. On voit comment, cependant que le corps se dégrade et descend, l'ennui prend de la hauteur et progresse. Il s'élève comme un enfant peut s'élever. Au double sens de sens de « s'abîmer » correspondent deux sens de « s'élever ». Les questions proposent un plan qui pourrait être : La chute : l'impossible écriture La détérioration : enfer, enfermement et renaissance La nature et l'homme : un projet pour une nouvelle poésie. Rédaction Quelques remarques sémantiques : Le printemps vécu d'habitude comme une saison favorable est ici « maladif » qui est chargé de tristesse tandis que l'hiver associé à la mort est vu par Mallarmé comme favorable à la production poétique. Cette vision fait penser au sonnet du cygne : « Le vierge, le vivace,... ». L'hiver est lumineux : étymologie de « lucide ». Les « crépuscules » sont « blancs » au lieu d'être dans les riches couleurs peintes par Hugo : « Demain dès l'aube... » et les romantiques. La pierre du tombeau qui doit pérenniser la mémoire a besoin d'un cercle de fer pour la tenir ensemble. La majuscule à « Azur » implique l'allégorie, donc un lieu idéal, par conséquent hors d'atteinte. Quelques remarques rhétoriques : Le sonnet est doublement irrégulier : dans les quatrains qui ne sont pas homorimes et dans les tercets qui ne débutent pas par des rimes suivies. On peut voir, dans cette distorsion de la forme, un refus du poète de s'insérer dans le cadre d'une poétique traditionnelle. Le printemps maladif a chassé tristement L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide, Et, dans mon être à qui le sang morne préside L'impuissance s'étire en un long baillement. a b b a Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau Et triste, j'erre après un rêve vague et beau, Par les champs où la sève immense se pavane. c d d c Puis je tombe énervé de parfums d'arbres, las, Et creusant de ma face une fosse à mon rêve, Mordant la terre chaude où poussent les lilas, e f e J'attends en m'abîmant que mon ennui s'élève... - Cependant l'Azur rit sur la haie et l'éveil De tant d'oiseaux en fleur gazouillant au soleil. f g g Le vers final associe les fleurs et les oiseaux par un hypallage : « oiseaux en fleurs » (vers 14) Quelques remarques phonétiques : Il faut bien compter les syllabes et placer les accents en particulier au vers 2 m[a]l[a]d[if] [a]ch[a]..tr[is] le printemps appelle tristement (vers 1) les du vers 3 étirent le tempo « un cercle de fer serre » (vers 6) repris au vers suivant : « j'erre après un rêve » reprise du [v]« rêve vague » On a noté la dégradation de face en fosse (vers 10) le dernier tercet s'ouvre par une assonance en [ã] et se termine par deux vers offrant une multiplicité de voyelles où l'on peut entendre une harmonie imitative du chant des oiseaux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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