Matt4001 Posté(e) le 29 février 2004 Signaler Share Posté(e) le 29 février 2004 Jai une explication de texte a faire sur la partie du ruban volée des confession de rousseau la jkestion est : "par quels aspects cette anecdote sapproche telle dun recit exemplaire?" si qqun peux maider merci! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Lily la sale gosse Posté(e) le 29 février 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 29 février 2004 LE RUBAN VOLE C’est à Turin, chez Mme de Vercellis qui vient de décéder, que se déroule la scène. Rousseau va alors voler un ruban et accuser à tort quelqu’un d’autre. Ce récit a été raconté par Rousseau de manière à se décharger, de se délivrer des remords qui l’accablent. Résumé des passages non étudiés : dans un 1er temps, Rousseau expose les circonstances du vol et le vol. Puis vient l’interrogatoire. Ensuite la confrontation où il l’accuse à tort. On retrouve une scène de procès avec juge et public qui ressemble au « peigne cassé ». La modération de cette fille fait que rousseau est troublée. Finalement cela aboutit à la sentence qui est le renvoi des 2 accusés. Les conséquences imaginées par Rousseau sur Marion sont dramatiques : difficulté à retrouver un métier de domestique, prostitution… En l’ayant déshonorée, il a pu l’entraîner dans la déchéance. Il insiste alors sur ses conséquences en évoquant sa souffrance morale. Il n’a pu faire l’aveu à un ami, il prend alors le lecteur comme juge suprême. C’est une des raisons qui l’a incitée à écrire Les Confessions. I – Circonstances atténuantes 1) L’amitié Il se trouve comme première circonstance : l’amitié. Il explique le fonctionnement en montrant qu’il y a un décalage entre la réalité et ce qu’il obtient. 2) La honte Il utilise à plusieurs reprises le verbe craindre, pour plus que. Il y a un rythme ternaire avec une gradation. On a (l. 3528) un chiasme : « l’invincible honte » se croise avec « La honte seule ». 3) Peur du regard d’autrui Les conditions de l’entourage ont des effets sur lui : « intimider » (l. 3247). Il devient encore plus victime lorsqu’ils sont tous contre lui. J.-Jacques Rousseau aurait aimé que M. de la Raque soit son père, il aurait alors été tout autrement. 4) L’âge (l. 3248-53). C’est l’avis de l’adulte qui est exposé (utilisation du présent) II – Rousseau se rachète 1) Remords C’est plus fort qu’un regret puisqu’il se sent coupable. Le fait qu’il ait été marqué toute sa vie par ce petit crime montre au lecteur qu’il ne peut pas être mauvais et qu’il se rachète par sa conduite «40 ans de droiture et d’honneur » montre que le reste de sa vie est admirable. 2) Souffrance On retrouve l’obsession de Rousseau dans lequel il y a un complot contre-lui. Tout cet acharnement fait qu’il se présente comme victime et qu’il en a souffert. 3) Rôle cathartique (purificateur) de l’écriture. Le ton est cassant, bref, sans appel. Il achève comme dans le préambule. Cela met fin à l’épisode, au livre dans un premier temps. « Voilà ce que j’avais à dire sur cet article » met une rupture nette. Les deux dernières phrases sont à un temps différent. La première phrase est au passé et montre que l’événement est clos. La seconde au futur signifie qu’il ne veut désormais plus en parler. Il veut donc se purifier de cet acte. Conclusion Il y a deux parties distinctes de l’épisode. L’une au cours de laquelle il se remémore les faits, l’autre où il analyse son point de vue adulte en tachant de se comprendre lorsqu’il était enfant. Il nous montre ce qu’il éprouve en pensant à cet épisode du passé et essayer d’expliquer pourquoi cet acte s’est produit, tout ceci afin de se déculpabiliser. Il y a une double démarche puisqu’il s’accuse avec insistance dans le récit des faits et se décharger dans un second temps. Ceci lui permet de rester sincère. c'est l'explication de texte du ruban volé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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