sarah23000 Posté(e) le 23 mai 2018 Signaler Share Posté(e) le 23 mai 2018 Bonjour, Je dois apprendre une poésie mais aussi dire le sens du poème. Je ne comprend pas vraiment son sens, est ce que quelqu'un pourrai m'aider s'il vous plais. Merci d'avance. A la nuit Nuit penchée au-dessus des villes et des eaux, Toi qui regardes l'homme avec tes yeux d'étoiles, Vois mon coeur bondissant, ivre comme un bateau, Dont le vent rompt le mât et fait claquer la toile ! Regarde, nuit dont l'oeil argente les cailloux, Ce coeur phosphorescent dont la vive brûlure Éclairerait, ainsi que les yeux des hiboux, L'heure sans clair de lune où l'ombre n'est pas sûre. Vois mon coeur plus rompu, plus lourd et plus amer Que le rude filet que les pêcheurs nocturnes Lèvent, plein de poissons, d'algues et d'eau de mer Dans la brume mouillée, agile et taciturne. A ce coeur si rompu, si amer et si lourd, Accorde le dormir sans songes et sans peines, Sauve-le du regret, de l'orgueil, de l'amour, Ô pitoyable nuit, mort brève, nuit humaine !... Anna de Noailles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Mamy Posté(e) le 23 mai 2018 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 23 mai 2018 Ce sont des confidences à la nuit . La nuit = petite mort Nuit penchée au-dessus des villes et des eaux, Toi qui regardes l'homme avec tes yeux d'étoiles, Vois mon coeur bondissant, ivre comme un bateau, Dont le vent rompt le mât et fait claquer la toile ! Chagrin d'amour douloureux Regarde, nuit dont l'oeil argente les cailloux, Ce coeur phosphorescent dont la vive brûlure Éclairerait, ainsi que les yeux des hiboux, L'heure sans clair de lune où l'ombre n'est pas sûre. La peur de la solitude Vois mon coeur plus rompu, plus lourd et plus amer Que le rude filet que les pêcheurs nocturnes Lèvent, plein de poissons, d'algues et d'eau de mer Dans la brume mouillée, agile et taciturne. le cœur lourd et brisé A ce coeur si rompu, si amer et si lourd, Accorde le dormir sans songes et sans peines, Sauve-le du regret, de l'orgueil, de l'amour, Ô pitoyable nuit, mort brève, nuit humaine !... La nuit pour oublier Anna de Noailles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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