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Voyage au bout de la nuit, Commentaire composé


Helena789987123

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Bonjour, Bonsoir

J'ai un oral en français à passer sur Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, j'ai fini mon commentaire mais j'aimerais quand même avoir vos avis s'il vous plaît !

Lorsque paraît Voyage au bout de la nuit, en 1932, les horreurs de la Première Guerre mondiale sont encore dans toutes les mémoires. Louis-Ferdinand Céline lui-même s’y est confronté et en ressortira traumatisé. S’inspirant de cette expérience et de ses voyages en Afrique, en Amérique et en URSS, Voyage au bout de la nuit peint, du point de vue de Ferdinand Bardamu, le portrait de la société de l’époque à travers l’engagement du jeune protagoniste dans l’armée et les mésaventures qui suivront.Cependant, si l’œuvre est devenue un classique, c’est certainement pour sa langue inhabituelle que l'on rencontre très peu dans les romans mais aussi pour la dénonciation de la guerre, il décrit la guerre comme une horreur, une boucherie.Beaucoup d'écrivain ce sont inspiré de Céline.Au 20ème siècle on ne parle pas assez de la guerre c'est de la qu'à surgit le dadaïsme, réalisme.Comment Céline parvient-il à dénoncer la guerre ?.Nous verrons dans un premier temps le point de vue subjectif de l'auteur, puis nous verrons l'évocation infernale de la guerre et pour finir la réflexion sur l'humanité.

 

I.Le point de vue subjectif de l'auteur.

 

Cette parenté entre l'auteur et le narrateur étant claire, on peut voir ensuite que la volonté de Céline a été de retranscrire ses propres émotions dans les tranchées par la bouche de Bardamu. En effet, on note la spontanéité de sa réaction, dans une situation violemment démonstrative de l'horreur de la guerre : la quasi-totalité des phrases sont exclamatives, ce qui traduit sa tension, sa surprise, son affolement ; il utilise des interjections telles que « Ah ! » qui retranscrivent son désespoir. Le langage du narrateur est familier, voire oral : les termes « engueulade », « mariole », « carne », « pépère » laissent paraître un langage familier proche de l'argot des années 20, et qui collent parfaitement à l'idée de la guerre des tranchées, où on ne demandait pas aux soldats d'être intellectuels mais simplement de savoir tirer. Des phrases courtes, sans verbe, comme « Donc pas d'erreur ? », question rhétorique, et « Rien à dire » suggèrent quant à elles que le narrateur est tellement abasourdi, choqué par ce qu'il découvre qu'il ne trouve plus les mots exacts pour qualifier ses émotions.Céline raconte ces petits histoire à lui <<J'étais un enfant alors>> et même ces rêves : << Dans un rêve celle de Saint-Germain>>.L'auteur n'est pas neutre, il prend partie dans l'histoire, il ne maquille pas la vérité, il dit que celui qui vit la guerre connait la vérité Céline insiste sur l'expérience de la guerre.Au fond si on réfléchie bien, les mots grossier, fammilié font référence à une vision subjectif.Ces divers procédés appuient sur l'authenticité des réactions et la réalité de la situation ; le lecteur se sent plus concerné et touché par le malheur, le désespoir de cet homme qui livre ses réactions avec spontanéité et honnêteté, sans se soucier du style de ses phrases ou de la bienséance de son vocabulaire, que par un récit formel et extérieur de la bataille.

 

II.Une évocation infernale

 

Le mot infernale : ce qui est liée à l'enfer, le mot évoque quelque chose comme le cauchemar, représentation de l'enfer. La guerre est un enfer. A la ligne 7 , on nous renvoie à l'image de l'enfer :<<On venait d'allumer la guerre entre nous et ceux d'en face, et à présent ça brûlait ! >>.Voyage au bout de la nuit nous renvoi au roman Le Feu de Henri Barbusse, le feu = le combat, la où sa tire, sa symbolise la guerre .Céline prolonge sa métaphore grâce à une image particulière : << Comme le courant entre les deux charbons, dans la lampe à arc >>. les deux charbons représente les champs et l'arc représente les tirs durant les conflits, la lampe à arc est un objets du quotidien, il montre comment le quotidien transformé peut devenir un cauchemar. << le courant d'en face lui passerait entre les deux épaules >>. Le texte montre que la guerre apporte non pas la mort mais la souffrance, la guerre plonge l'homme dans la souffrance, (l,13) << Il y a bien de façons d'être condamné à mort. >> sa poursuit la métaphore de l'enfer.(l.10-11) : << le colonel comme les autres, tout mariole qu'il semble être, et sa carne ne ferait pas plus de rôti que la mienne >>, le colonel fait penser aux damés qui crève sous l'enfer, il n'arrête pas de mourir dans la torture tu tir qu'il a reçu. Quelqu'un de damnés c'est celui qui subit la souffrance de l'enfer, pour Céline tout les hommes son damnés, mais dans on la vie les hommes subissent déjà le malheur de l'enfer.Ici le colonel n'est plus un homme mais une viande, un rôtie, comme un animal entrain d'être grillé.le fait de comparer la guerre à l'Enfer est une critique.

 

III. Une réflexion sur l'humanité

 

Il faut avoir en tête qu'au 16ème siècle, le mouvement littéraire le plus culturel est l'Humaniste, c'est une vrai révolution car selon l'Humanisme, l'homme doit atteindre vers son idéale, l'humanisme c'est avoir confiance en l'homme.Le texte de Céline au contraire n'est pas humanisme, il montre que l'homme n'atteint pas l'idéale mais la violence.Pour Céline, l'Homme n'est pas conforme à ce qu'imagine l'Humanisme. A la toute dernière ligne nous exprimes sont avis à propos des hommes selon Céline : <<C'est des hommes et d'eux seulement qu'il faut avoir peur, toujours>>, ce <<toujours>> à la fin de la phrase permet une véritable réflexion sur les hommes, sur l'avenir des hommes et accentue notamment les sentiments de Céline. Dans le premier paragraphe, l'image du feu traverse tout le monde, les deux camps à la (ligne 7-8)<<On venait d'allumer la guerre entre nous et ceux d'en face, et à présent ça brûlait! >>. Tout est rassemblé sur l'idée de l'Homme tout les hommes sont des ennemis, tout les hommes sont mis à leurs places.Le colonel devient un rôti, le rôtie ramène à l'animalisation. Céline offre une vision très scandaleux de la guerre où les ennemis sont confronté avec les soldats français. Bardamu est vu comme quelqu'un de lâche , on peut notamment le voir à la ligne 1 et 2 ) << tirer dessus, comme ça, sans même se voir, n'était pas défendu! Cela faisait partie des choses qu'on peut faire sans mériter une bonne engueulade >>.Tout les hommes sont des enfants, il suffit de leur dire << vous pouvez vous tirer dessus>> et tout le monde se tire.L'enfant c'est celui ou celle qui ne parle pas, l'homme, quant à lui c'est celui qui est censé être mature, si à la ligne 3 on a le mot <<engeulâde>> c'est qu'on prend les hommes pour des enfants. A la ligne (13-14) <<Ah! combien n'aurais-je pas donné à ce moment-là pour être en prison au lieu d'être ici, moi crétin! >> Pour Céline, si on veut être à l'abri il faut être en prison cela nous empêchera d'être traumatisé et surtout de souffrir.

 

Il apparaît donc clairement que ce dialogue permet à Céline de donner son point de vue sur la guerre. En faisant le procès du conflit et des hommes qui y participent, il rédige une véritable dénonciation de la guerre faite par un héros pacifiste. Pour autant, tout le texte est marqué par la noirceur, puisque Bardamu bouleverse le lecteur par sa conception de l’avenir.Quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale, Céline attaque avec véhémence ses contemporains, peignant un portrait extrêmement pessimiste, à la fois burlesque et tragique, de la condition humaine.Céline a pris des positions horrible à dénoncer des personnes, il s'est enfuit dans plusieurs pays, il a eu une action pro-nazi, sa vision négatif peut nous ramener à penser pacifisme, on peut tirer une leçon pacifisme.Céline donne une véritable image de l'homme.On ne peut pas dire la vérité sur la guerre si on ne peut pas dire la vérité sur l'homme.C'est un texte très fort car il nous dit ce qu'est la vie, une vision terrible de la vie.Son élan antimilitariste restera dans les esprits au même titre que cette citation d’Antoine de Saint-Exupéry dans Pilote de guerre : "La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus…"

voyage au bout de la nuit.jpg

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Bonjour,

Ce n'est pas mauvais, il y a cependant quelques maladresses = 

L'introduction est correcte, les axes de lecture également; 

Cependant, je trouve un peu confus les passages qui tentent d'élucider la critique de la guerre de 14-18, en relation avec le XVI ème siècle, l'Humanisme, et la survenue du Dadaïsme, et du Surréalisme; notions mal assimilées ? expression défaillante ? c'est à clarifier, et à expliquer; 

Adrienne; 

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Il y a 5 heures, Adrienne a dit :

Bonjour,

Ce n'est pas mauvais, il y a cependant quelques maladresses = 

L'introduction est correcte, les axes de lecture également; 

Cependant, je trouve un peu confus les passages qui tentent d'élucider la critique de la guerre de 14-18, en relation avec le XVI ème siècle, l'Humanisme, et la survenue du Dadaïsme, et du Surréalisme; notions mal assimilées ? expression défaillante ? c'est à clarifier, et à expliquer; 

Adrienne; 

D'accord merci beaucoup 

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