matahina Posté(e) le 22 février 2004 Signaler Posté(e) le 22 février 2004 re-salut !! c juste pour dire que si par hazard vous avez encore une ptite idée lumineuse sur "dom juan est il une pièce comique ou tragique....n'hésité pas ! merci d'avance !
matahina Posté(e) le 22 février 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 22 février 2004 est ce ke je peu mettre dans une ptite sous partis, l'étude d'une scène au niveau comique ou tragique ??
E-Bahut mathob Posté(e) le 22 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 22 février 2004 http://membres.lycos.fr/cyberpotache/dom_juan/baroque.htm Je crois que tu peux trouver des idées pas mal sur ce site, va jeter un coup d'oeil.
E-Bahut mathob Posté(e) le 22 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 22 février 2004 II. Le tragique déplacé, ou la scène comique de la parole tragique Cela dit, le jeu de l’hypocrite n’est pas sans trouver sa raison dans la parole même de Done Elvire : elle demande à Dom Juan de jouer, désigne un mode d’intervention possible du séducteur, met à distance le discours amoureux comme discours caduc, appartenant à une autre scène, une autre époque. L’enjeu de la scène est tout théâtral : il s’agit de « parler » et d’écouter parler. 1. C’est à cet égard Done Elvire qui conduit la scène et lui donne sa tonalité dramatique. La maîtrise de son discours est sensible dans l’auto-analyse de la première tirade, dans sa manière d’interrompre une première fois Dom Juan comme s’il importait avant tout qu’elle pût elle-même exprimer sa passion, dans l’imprécation enfin, qui définit une parole qui se veut efficiente. Maudire quelqu’un, c’est postuler le caractère efficace de la parole, c’est désigner en elle un acte singulièrement offensif. L’imprécation est toujours le lieu dramatique où un personnage impuissant au plan de l’action immédiate projette sa puissance dans l’avenir. Par là, Done Elvire n’est pas sans se poser en rivale de Dom Juan du point de vue de la maîtrise du discours. 2. Mais par là aussi, on peut dire que le sens de la scène se déplace vers une mise en scène de la parole, un jeu théâtral dont Done Elvire serait l’ordonnatrice et auquel l’hypocrisie de Dom Juan se conformerait. Il lui présente à sa place son « homme de paille », et conserve sa puissance en gardant le silence. Le duo Sganarelle-Dom Juan a pour effet de présenter le discours d’autrui comme produit par le théâtre même de la parole. Il en isole les composantes dramatiques par le fait qu’il refuse d’y adhérer, de le saisir comme moment de communication. . C’est au demeurant un curieux duo qui représente le dédoublement dont la parole est ici le sujet : dédoublement entre Dom Juan et son valet, l’un qui ne croit pas, l’autre qui croit ; dédoublement de Sganarelle entre le valet obéissant, donc spectateur cynique, et le valet indépendant, spectateur de son maître autant que de Done Elvire. Sganarelle est bien celui qui empêche que la scène ne soit tout à fait tragique, le paradoxe (apparent) étant qu’il est aussi celui qui adhère le mieux au spectacle tragique de la parole. Voici d'autres infos que j'ai trouvé sur ta question.
matahina Posté(e) le 22 février 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 22 février 2004 merci mathob pour t réponses, je vé alé voir sur ton site, et chercher encore et toujours !! ... merci !
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