Pouvons Nous Penser Sans Les Mots ?

[maud976]

Bonjour,

Je dois faire une dissertation sur : « Pouvons nous penser sans les mots ? »

Voici mon plan détaillé, pourriez vous me donner un petit coup de pouce.

Merci d’avance

Pouvons nous penser sans les mots ?, ce sujet nous amène a nous interroger sur le rapport entre langage et la pensée.

I. La pensée est indépendante des mots (du langage) :

- antériorité de la pensée théorique dur le langage : la pensée précède le langage : j’en fais l’expérience , semble-t-il, quand je cherche mes mots, quand j’ai une idée que je ne parviens pas à expliquer, j’utilise successivement plusieurs termes impropres que je rejette. On peut ainsi dire que si la pensée cherche ses mots, c’est qu’elle les précède

- De plus nous pouvons voir qu’il y a multitude de langage et une évolution de ce langage sur la terre. Pourtant il existe une certaine constant dans de pensée ( les raisonnement logiques sont universels). Donc nous pouvons en déduire qu’il excite une indépendance de la pensée vis à vis des mots.

- En prenant l’exemple d’un oiseau comme le perroquet illustre bien que la pensée est indépendante des mots. En effet, si on apprend à cet oiseau une phrase comme :J’ai faim, l’animal va le répéter. Mais bon il n’aura aucune idée du sens de ce qu’il dit.

II. La pensée n’est pas indépendante des mots :

- toutefois le langage enrichit la pensée en retour. Chez l’adulte quoi a appris une langue, la pensée est inséparable de la parole. Je pense en francais, mais si je ne dis aucun son. Déjà, Platon définissait la pensée comme « un discours que l’ame se tient à elle même »

- De plus quand je cherche mes mots, il me semble que ma pensée précède mon langage… cependant c’est avec d’autres mots que je cherche mes mots.

- Pour Hegel, il n’existe pas de pensée véritable hors du langage. Par les mots l’Homme donne une forme objective à ses pensées et les rend accessibles à sa propre conscience. Hegel veut ainsi démystifier l’ineffable, ce quelque de chose de si riche, de si précis, de si subtil qu’aucune parole ne peut l’exprimer. L’ineffable, écrit Hegel dans Philosophie de l’esprit, « c’est la pensée obscure, la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot »

III Les périls, les dangers du langage :

Toute fois ,comme toute institution, comme toute œuvre de l’esprit qui matérialise l’esprit le langage est susceptible de trahir ce qu’il est supposé traduire. D’ailleurs Bergson a montré comment le langage pouvait dénaturer l’homme…

[mathob]

Qu’est ce que penser ? que nous en dit l’étymologie ?

PENSER vient du latin pendere, pensus, signifiant « laisser pendre (les plateaux d’une balance) » d’où « évaluer, peser », penser c’est entrer dans la contradiction, peser le pour et le contre.

Ont même origine : pendre, dépense ( dispendium), dépendre - etre suspendu à, pensum ( poid de laine à filer distribué aux servantes, récompenser, poids, penderie, cependant, pente, pencher, panser (les chevaux) , pondéré, prépondérant, pension.....

c tjs interessant de faire des recherches sur l'étymologie des mots.

[cssile]

"Le mot… permet d’exprimer les phénomènes les plus variés. Ces phénomènes, on les exprime: on croit donc les expliquer." Bachelard, La Formation de l’esprit scientifique, p.73

"Le langage n’est pas, comme on le croit souvent, le vêtement de la pensée. Il en est le corps véritable." Lavelle, La parole et l’écrit. P.25

"C’est dans le mot que nous pensons… c’est le mot qui donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie." Hegel, Philosophie de l’esprit.

voilà quelques citations qui pourront peut etre te donner quelques idées en plus ou te dirigés dans ton plan.

étudie avec soin l'oeuvre de Bergson, car il a consacré beaucoup de tps sur la pensée et tout sa, cela va surement bcp t'aider!

Bon courage!

[maud976]

Pouvons nous penser sans les mots ?

Bonjour,

Voici le travail que j’ai effectué ….

Pourriez vous me dire ce que vous en pensez ? et si possible me donner des exemples ou des idées supplémentaires.

Merci d’avance .

I. Pour quoi peut-on penser sans les mots ?

- Antériorité de la pensée théorique du langage : la pensée précède le langage, j’en fais l’expérience , semble-t-il, quand je cherche mes mots à cet instant pour expliquer cette idée d’antériorité, mais je ne parviens pas à expliquer, j’utilise successivement plusieurs termes que je rejette. On peut ainsi dire que si la pensée cherche ses mots, c’est qu’elle les précède

- Pour quelles raisons la science peut – elle affirmer que l’on peut penser sans les mots ? Jacques Monod, dans Le hasard et la nécessité explique que "Tous les hommes de sciences ont dû ... prendre conscience de ce que leur réflexion au niveau profond n'est pas verbale... On sait que de nombreuses observations objectives prouvent que chez l'homme les fonctions cognitives, même complexes, ne sont pas immédiatement liées à la parole."

- De plus nous pouvons voir qu’il existe de nombreuses langues sur la terre. Pourtant il existe une certaine constante de pensée ( les raisonnement logiques sont universels). Donc nous pouvons en affirmer qu’il existe une indépendance de la pensée vis à vis des mots.

- Ainsi prenons l’exemple d’un oiseau, celui-ci illustre bien que la pensée est indépendante des mots. En effet, si on apprend à cet oiseau une phrase comme : « J’ai faim » l’animal va la répéter. Cependant, il n‘y aura aucune pensée liée à ces mots.

II. Pour quelles raisons peut-on affirmer que le langage n’est pas qu’un moyen d’extériorisation mais qu’il est le fondement de la pensée ?

- tout d’abord nous pouvons constaté que si il n’y pas de signifié c’est à dire de représentation mentale, il ne peut pas y avoir non plus de signifiant, d’image acoustique.

- De plus sans les mots, il ne peut y avoir de concept, de compréhension. Or on ne peut penser qu’avec des images particulières. Il fait donc des mots pour avoir des concepts, des idées générales.

- Pour Hegel, il n’existe pas de pensée véritable hors du langage. Par les mots l’Homme donne une forme objective à ses pensées et les rend accessibles à sa propre conscience. Hegel veut ainsi démystifier l’ineffable, ce quelque de chose de si riche, de si précis, de si subtil qu’aucune parole ne peut l’exprimer. L’ineffable, écrit Hegel dans Philosophie de l’esprit, « c’est la pensée obscure, la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot »

- De plus quand je cherche mes mots, il me semble que ma pensée précède mon langage… Cependant c’est avec d’autres mots que je cherche mes mots, donc la pensée est liée aux mots. En effet pour chercher les mots propres pour expliquer l’antériorité de la pensée, je cherche ces mots avec d’autres mots.

III. Cependant quel est le danger de ce lien entre les mots et la pensée ?

Bergson soutient que, parce que le langage désigne chez tous les hommes des manières particulières d’aimer et de haïr, « nous échouons à traduire entièrement ce que notre âme ressent ».

Le moi intime serait toujours- déjà trahi par le moi de la communication.