valérie Posté(e) le 7 février 2004 Signaler Posté(e) le 7 février 2004 bonjour, je suis en seconde et j ai un oral a préparé sur Britannicus de Racine, particulièrement sur le personnage de Junie. J aimerai présenter le caractère du personnage en 1ere partie puis son role en 2eme partie. mais je ne sui pa tré inspiré . est-ce que vous pourriez m indiqué un site sur Junie ou me dire tout ce que vous savez sur ce personnage?? Merci beaucoup d avance. alyssa
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 8 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 8 février 2004 Que penses tu de Junie? Elle est tres fine. Elle comprend bien mieux que Britannicus ce qui se passe. Tu ne penses pas? A proprement parler, tout est Développement au Théâtre, puisque les Personnages ne doivent paroître que pour développer ou leurs intérêts ou leurs passions. Mais on donne plus particuliérement ce nom à ces sentimens naturels, mais délicats, à ces nuances fixes, à ces mouvemens involontaires, dont l'ame ne se rend pas compte. L'art de rendre avec intérêt ces détails, est ce qu'on appelle l'art des développements. C'est peut-être celui qui est le plus nécessaire au Poëte Dramatique, du moins s'il aspire à des succès soutenus. Racine & M. de Voltaire sont des modèles admirables en ce genre. C'est par-là sur-tout, que Racine a relevé la foiblesse de cetains rôles d'Amoureux. Voyez la Scène où Néron déclare son amour à Junie. La Princesse avoue qu'elle aime Britannicus : .....................Je lui fus destinée, Quand l'Empire devoit suivre son hymenée ; Mais ces même malheurs qui l'en ont écarté, Ses honneurs abolis, son Palais déserté, La fuite d'une Cour que sa chûte a bannie, Sont autant de liens qui retiennent Junie. Tout ce que vous voyez, conspire à vos désirs ; Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs, L'Empire en est pour vous l'inépuisable source ; Ou si quelque chagrin en interrompt la course, Tout l'Univers, soigneux de les entrenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir. Britannicus est seul ; quelqu'ennui qui le presse, Il ne voit, dans son sort, que moi qui l'intéresse, Et n'a pour tout plaisir, Seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs.
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