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Explication de texte ''Préface de Leibniz".


Ludovic...

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Bonjour à tous, comme le titre l'indique j'ai une explication de texte à produire sur un court extrait du préface  du ''Nouveaux essais sur l'entendement humain'' de Leibniz dont voici le texte :

"Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles. Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suis point que ce qui est arrivé arrivera de même (...) D'où il paraît que les vérités nécessaires, telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquence des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne serait jamais avisé d'y penser."

 

Voici le travail que j'ai effectué :

 

L'expérience sensible est-elle un élément suffisant pour acquérir la ''connaissance'' ?

 

Leibniz philosophe du 17° siècle s'interroge sur la nécessité de l'expérience et de la réflexion au vu d'acquérir la connaissance. Selon lui, il y aurait une autre élaboration de la connaissance que celle de l'induction et des exemples. A son sens, l'expérience sensible mérite d'être traitée avec intérêt comme une explication possible de la connaissance. Car en son temps un autre philosophe nommé John Lock a pour hypothèse l'association unique des termes expérience et connaissance pour expliquer son résonnement sur la connaissance chez l'être humain, cette philosophie se nomme l'Empirisme.

 

Leibniz commence par l'introduction de l'argument de sa problématique philosophique par ''les sens'' utilisé dans le sens premier du terme dans le but de situer directement le sujet et d'initier le lecteur à la lecture de ''l'entendement humain''. Il continue par citer la nécessité des sens en exposant l'expérience sensible comme un élément indispensable à la connaissance. Il instaure donc sa problématique : l'expérience sensible est-elle un élément suffisant pour acquérir la connaissance ? Question qui se pose étant donné que l'utilisation des sens sont un outil omniprésent de l'homme.

 

Cependant l'auteur est conscient que les sens sont attribués à l'Homme de manière individuelle et par conséquent sont ressentis et interprétés de manière différente selon chaque individu. Ce qui remet en doute l'objectivité de l'expérience sensible dans son application, mais aussi de l'induction et des exemples qui ne peuvent être utilisés sans les sens comme expliqué précédemment. Car même si l'être humain engrange de l'expérience, chaque connaissance sera unique et donc différente, se qui en fait une vérité particulière. Comme l'illustre Leibniz par cette phrase « Il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même ». Ce qui nous renvoie à l'objectivité controversée de l'Homme de part sa faculté à être unique.

 

Après cette réflexion, Leibniz en arrive donc à appuyer ce défaut qui complexifie alors sa théorie. Il utilise par conséquent l'unique science n'ayant pas l’utilité du ressentit humain et qui ne s'établit non pas à base d'exemples, mais par une suite de démonstration et de déduction objective. Ce sont les mathématiques, elles sont en effet dites pures pour être des vérités nécessaires, universelles (qui s'expriment sans autres possibilités de propositions) à l'inverse des vérités contingentes, générales qui elles sont induites par les sens. Leibniz, en affirmant que l'expérience n'est pas le conducteur de la connaissance mathématiques est alors en contradiction avec J.Lock et l'Empirisme. Il se permet également de rappeler en dernière ligne de son préface que « quoique sans les sens on ne serait jamais avisé d'y penser ». Par cette conclusion Leibniz nous laisse tout de même à l'esprit que même si les connaissances se révèlent être acquises en majorité par l'expérience, l'expérience sensible n'en ai pas moins que la source, le déclencheur ; sans elle nous ne pourrions concevoir l'idée même de connaissance ou de mathématiques.

 

 

Merci pour les éventuelles correcteurs qui auront le courage et l'amabilité de m'aider.

étant ma première compréhension de texte, j'aurais voulu savoir si la mise en page était bonne, si j'avais oublié des choses importantes dans mon texte (manque de citation ou autres...), si il était bien rédigé ou encore vers quel piste me tourner si je doit l'approfondir d'avantage ou encore m'orienter vers une conclusion plus pousser, car je suis conscient que mon explication de texte n'en possède pas vraiment. Merci

 

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  • 1 année plus tard...

bien le bonjour 

je pense pour ma part que tu ne développe pas la notion de "vérité" présent dans le texte 

en vue des différente forme de vérité présente dans le texte cela signifie une certaine importance de cette notion philosophique 

en effet la vérité n'est associer dans ce texte ni aux connaissances ni au sens, ce qui signifie quelle peut être connu ou inconnue (c’est a dire ,ne pas faire partie de nos connaissance) , et indépendant ou non de la sensibilité.

et Malgré les différente forme de vérité émise on peut noter qu’il y a une « nécessite universel de cette même vérité »

 

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