gege76 Posté(e) le 10 janvier 2004 Signaler Posté(e) le 10 janvier 2004 Bonjours pouvez vous m' aider à touver mon plan de commentaire composée car je bloque vraiment ? merci d'avance. Lettre n°11 Il y avait en Arabie un petit peuple appelé Troglodyte, qui descendait de ces anciens Troglodytes qui, si nous en croyons les historiens, ressemblaient plus à des bêtes qu’à des hommes. Ceux- ci n’étaient point si contrefaits : ils n’étaient point velus comme des ours ; ils ne sifflaient point ; ils avaient deux yeux ; mais ils étaient si méchants et si féroces qu’il n’y avait parmi eux aucun principe d’équité ni de justice. Ils avaient un roi d’une origine étrangère, qui, voulant corriger la méchanceté de leur naturel, les traitait sévèrement. Mais ils conjurèrent contre lui, le tuèrent et exterminèrent toute la famille royale. Le coup étant fait, ils s’assemblèrent pour choisir un gouvernement, et, après bien des dissensions, ils créèrent des magistrats. Mais, à peine les eurent-ils élus, qu’ils leur devinrent insupportables, et ils les massacrèrent encore. Ce peuple, libre de ce nouveau joug, ne consulta plus que son naturel sauvage ; tous les particuliers convinrent qu’ils n’obéiraient plus à personne ; que chacun veillerait uniquement à ses intérêts, sans consulter ceux des autres. Cette résolution unanime flattait extrêmement tous les particuliers. Ils disaient « Qu’ai-je affaire d’aller me tuer à travailler pour des gens dont je ne me soucie point ? Je penserai uniquement à moi ; je vivrai heureux. Que m’importe que les autres le soient ? Je me procurerai tous mes besoins, et, pourvu que je les aies, je me soucie point que tous les autres Troglodytes soient misérables. » On était dans le mois où l’on ensemence les terres. Chacun dit : « Je ne labourerai mon champ que pour qu’il me fournisse le blé qu’il me faut pour me nourrir : une plus grande quantité me serait inutile ; je ne prendrai point de la peine pour rien . » Les terres de ce petit royaume n’étaient pas de même nature : il y en avait d’arides et de montagneuses, et d’autres qui, dans un terrain bas, étaient arrosées de plusieurs ruisseaux. Cette année la sécheresse fut très grande, de manière que les terres qui étaient dans les lieux élevés manquèrent absolument, tandis que celles qui purent être arrosées furent très fertiles. Ainsi les peuples des montagnes périrent presque tous de faim par la dureté des autres, qui leur refusèrent de partager la récolte. L’année d’ensuite fut très pluvieuse ; les lieux élevés se trouvèrent d’une fertilité extraordinaire, et les terres basses furent submergées. La moitié du peuple cria une seconde fois famine ; mais ces misérables trouvèrent des gens aussi durs qu’ils l’avaient été eux-mêmes.
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 11 janvier 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 11 janvier 2004 1. la tyrannie, L'anarchie 2. l'apologue, un conte + court +morale ou volonte didactique ou de reflection : la lettre 14 est la dernière d’une série de quatre longues lettres rédigées par Usbek à l’intention de Mirza .Ce dernier a évoqué dans une lettre destinée à Usbek ( la lettre 10) le problème philosophique du bonheur : l’homme est-il heureux quand il se comporte de façon vertueuse (c’est à dire conforme à la morale) ou lorsqu’il s’adonne à la jouissance de ses plaisirs personnels ? Usbek donne son point de vue en se situant sur un plan à la fois politique et moral ; pédagogue, il invente pour se faire comprendre un récit fictif proche des mythes de l’Antiquité, l’histoire des Troglodytes, les habitants des cavernes (étymologie : grec ; troglé « trou »). Il trace les grandes lignes de leur histoire politique en mettant l’accent sur les différentes formes de gouvernement et les conséquences que celles-ci avaient sur leur vie en société : après avoir connu la tyrannie et l’anarchie, les Troglodytes sont parvenus à une forme de vie sociale idéale, harmonieuse, fondée sur la vertu de chaque individu.
gu3ud1 Posté(e) le 11 janvier 2004 Signaler Posté(e) le 11 janvier 2004 I l art du contenu l apologue au service du mythe 1) Des personnages symboliques 2)l art de plaire et de convaincre 3)Presence de lauteur II la societe vue pas montesquieu 1)Ce kil rejette 2)ce kil souhaite 3)ces doutes ouvertures:keske les lumieres Kant
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