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A Quoi Ressemble Un Plan En Philo


sansid3

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  • E-Bahut

Certains d'entre vous me demande des idees de plan.

Mais jusqu'a la aucun d'entre vous n'est revenu avec une dissertation corrige.

Cela me semblerait pourtant une bonne idee. Si une dizaine d'entre vous postait un corrige de dissertation chacun, vous auriez une bien meilleur idee de ce qu'est une problematique et ce qu'on attend de vous. On est en Janvier, vous devez avoir ca? que pensez vous de mon idee?

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  • E-Bahut

il consiste en ce qu'en font ceux qui postent, et ceux qui repondent. Le forum n'est qu'une surface, comme le papier d'une lettre, sauf qu'il y a des regles de courtoisie etc.

Moi je me suis portee volontaire pour aider les autres pendant que j'etudie la philo avec eux. La plupart des posteur ont une dissertation ou un commentaire a rendre. Je n'ai aucune idee si je les ai aidee ou pas dans le passe. Mais le forum peut-etre tout ce que ceux qui y participent veulent. Je ne suis pas la seule a repondre, pour l'instant j'y passe plus de temps, mais si tout le monde contribue cela rend le site plus interessant.

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  • E-Bahut

Pour trouver des exemples de commentaires corriges,

tapez commentaire et le nom d'un auteur

par exemple

+commentaire +aristote

http://mper.chez.tiscali.fr/ComText/Arisphil.html

sur le site

http://mper.chez.tiscali.fr/Frames/present.htm

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Bonjour,

Voici une dissertation que j'ai faite il y a quelques temps.

Sujet : La conscience de soi suppose t elle autrui ?

« Surtout ne pas rester au lit inutilement », se dit le personnage dans la Métamorphose de Kafka en se découvrant insecte. Celui-ci ne prit conscience de son état qu’au contact de son entourage. Cela peut nous amener à nous poser la question : est-ce que qu’on prend conscience de nous grâce à autrui ?

Pour cela nous étudierons d’abord la conscience de soi comme quelque chose d’autonome puis la conscience de soi liée à autrui et ses dérives possibles.

La conscience de soi est-elle uniquement personnelle ?

La conscience de soi, par sa définition même, ne s’intéresse à priori pas à autrui. En effet, c’est la connaissance de soi et non d’autrui.

Ainsi, je n’ai besoin de personne pour pouvoir définir mes capacités physiques, mes goûts ou encore mes besoins. En effet, je me rends compte par moi-même que je suis fatiguée, par exemple.

D’ailleurs Descartes illustre cette conscience personnelle par son cogito. En effet dans « je pense donc je suis », « je » est seul il n’y a aucun référent à autrui. Descartes n’a besoin de personne pour penser et donc avoir conscience d’exister, et de soi même.

De nombreux solitaires ont besoin d’accéder à cette conscience de soi strictement personnelle. Comme les religieux ou les ermites notamment Charles de Foucault qui s’isolent pour mieux pouvoir accéder à cette connaissance de soi.

Certaines personnes poussent ce besoin à l’extrême : ce sont les adeptes du solipsisme. Ils se considèrent comme sujet pensant existant seul, le monde extérieur n’ayant pour eux pas plus de réalité que les images d’un rêve.

Cependant la conscience de soi, ce « moi » ne peut avoir de sens que s’il existe autrui.

Selon Sartre, la conscience de soi ne peut être dissociée de la conscience de du monde et donc d’autrui. C’est dans le même mouvement que je perds conscience de moi-même et de ce qui m’entoure, par exemple quand je m’en dors. Inversement reprendre conscience, c’est revenir simultanément à soi et au monde.

Ainsi Sartre, dans cette perspective, commente le mot de Husserl : « toute conscience est conscience de quelque chose »

En effet, nous ne pouvons pas avoir conscience de nous sans certaines valeurs, qui sont transmises par autrui.

Ainsi peut on avoir une réelle conscience de soi, si on ignore que l’on est mortel ? Or cette information ne peut nous être donnée que par autrui.

Cette conscience de soi n ‘est pas identique selon que l’on appartienne à une caste indienne, une tribu africaine ou une communauté juive, ou selon l’histoire de notre nation. La conscience de soi dépend de notre entourage, c’est à dire autrui.

La conscience de soi dépend également par exemple de notre religion.

Ainsi si un homme décide d’avoir deux femmes la religion catholique « le condamnera » en lui donnant mauvaise conscience. Or la religion musulmane, si cet homme peut assumer matériellement ces deux femmes ne le condamnera pas.

Comment pourrais-je avoir conscience de moi, si je n’ai pas conscience de mes défauts et de mes qualités ? Or j’en peux avoir conscience de mes qualités et de mes défauts qu’à travers le regard d’autrui. Ainsi, la conscience de soi suppose autrui.

« L’enfer c’est les autres » disait Sartre. Certes la conscience de soi suppose autrui. Mais dans quelles limites ?

De nombreux peuples se rassemblent pour retrouver leur identité perdue, pour mieux se connaître. Par exemple les Basques, les Bretons ou les Corses.

Mais ne seraient-ils pas entrain de se « déconnaitre » en cherchant à se fondre tous dans un même moule ? Et donc à ne pas développer leur conscience de soi mais au contraire à la réduire et à l’uniformiser.

D’ailleurs les régimes totalitaires ont cherché à anéantir cette conscience de soi qu’avaient les gens, par un intensif endoctrinement, afin de mieux les manipuler.

Ainsi, Ionesco dans Rhinocéros, dénonce l’attitude des ces régimes totalitaires, qui selon lui, par cet endoctrinement intensif, transformaient les gens en animaux, en rhinocéros.

D’autre part, les ermites et notamment Charles de Foucauld cités auparavant ne décideraient ils pas de s’isoler, pour pouvoir assainir cette conscience qui, selon eux, aurait été contaminée par autrui ?

En conclusion, si la conscience de soi ne nécessite pas à priori d’éléments extérieurs puisque le sujet d’observation et l’observateur ne font qu’un, il n’en demeure pas moins que pour former le jugement de l’observateur la présence d’autrui est nécessaire, elle l’est aussi pour situer le sujet dans son contexte historique et humain. Cependant elle ne doit pas arriver à conditionner la conscience de soi.

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  • 2 semaines plus tard...
  • E-Bahut

J'ai trouve un site qui donne des exemples de problematiques. Je pense que cela peut vous aider

http://mapage.noos.fr/philosophie/cadr.htm

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et aussi,

La problématique :

La problématique, ce n'est pas simplement la reformulation du sujet !

La problématique n'est pas donnée dans le sujet ; il faut la trouver ! On la trouve à partir de l'analyse des différents sens du sujet.

En particulier, c'est en confrontant les différents sens du sujet que peut apparaître un problème ou encore une sorte de paradoxe qui rend apparemment le sujet insoluble.

http://philolycee.free.fr/index.htm

dans la section methode.

ex

Qu'est-ce que le beau

=> Pouvons-nous nous prononcer sur la réalité du beau dans la mesure où il relève du jugement subjectif ?

problematique, conditions de possibilité d'une solution du problème et d'une réponse à la question

a/ Dans quelle mesure le beau est-il définissable : y a-t-il une unité des différentes choses que nous qualifions de belles ?

b/ Si nous pouvons définir le beau, ne devons nous pas pouvoir en déduire ce qui est beau au risque de heurter la sensibilité particulière de chacun ?...

http://webphilo.free.fr/page4.htm

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  • 2 semaines plus tard...
  • E-Bahut

j'ai trouve un site avec des exemples a suivre et a ne pas suivre de problematique!

http://www.ac-amiens.fr/academie/pedagogie...icesplaisir.htm

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  • 3 semaines plus tard...
  • E-Bahut

je trouve ce site pas mal

http://perso.club-internet.fr/sergecar/sco...e/methdiss.html

9) Examiner le mode de démonstration à choisir en fonction de la thèse que l'on veut soutenir

Ce point est en rapport avec l'idée qui servira de fil conducteur du devoir, ce qui est essentiel sur la question qui nous est posée, là même où vous voulez en venir, par rapport à ce qui est plus secondaire. Trois cas peuvent se présenter :

a) La thèse soutenue est couramment admise

Dans ce cas, nous prenons un parti qui n'a rien de provocateur sur une question donnée. Il est bon de suivre alors un plan classique:

1) exposer la thèse avec tous ses arguments,

2) examiner les difficultés qu'elle soulève,

3) montrer quelle peut encore être maintenue si elle est élargie, elle peut rester valide.

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  • E-Bahut

les conseils de val

Voilà une méthode simple (enfin! ce n'est pas une méthode miracle non plus, sachant que chaque sujet est différent, il ne suffit pas d'appliquer une recette!)

Alors, premièrement, tu lis ton sujet (ca paraît évident, mais bon), tu analyses les termes du sujet (les plus importants): tu en donnes une définition claire. Ensuite, tu essaies de comprendre le problème posé par l'association des termes du sujet (normalement, si tu as bien défini tes termes, tu dois pouvoir voir un paradoxe, que ce n'est pas évident d'accorder les idées ensemble) ensuite, tu peux penser à justifier le sujet: pourquoi cette question se pose t-elle (pas seulement pour passer un examen!).

Ensuite, tu regardes la forme de ton sujet: elle te donnera déjà des pistes:

Ex de sujet: Ne désirons nous que les choses que nous estimons bonnes?

Tu dois définir le désir, ce qu'est une chose bonne (agréable, morale, utile), définir le verbe estimer et penser la conjonction "ne ...que"

Si tu ne fais pas toute cette analyse;, la seule alternative qui te viendra à l'esprit est "ou alors désirons nous parfois des choses que nous estimons mauvaises", alors que si tu penses bien à tout ton sujet, tu as d'autres idées: ne désirons nous pas aussi les choses que nous jugeons ou savons bonnes? Ne désirons nous pas ce que les autres estiment bon? Pourquoi est-ce si difficile d'estimer le caractère bon ou pas d'une chose? Connaissons nous les conséquences de nos actes avec certitudes, pourquoi le désir serait il si dangereux, etc...

Ensuite, tu dois proposer une problématique: c'est à dire reformuler le sujet en montrant avec tes mots, que tu as vu un pb (et non simplement recopier le sujet). Puis, tu proposes un programme (puisque tu as un pb, il faut un programme pour le résoudre), en trois temps: 3 idées, questions qui s'enchaînent les unes les autres (pense à tes transitions)qui une fois résolues (de manière progressive (et pas de plan : oui, non, peut-être) te permettront de donner une réponse à la question posée.

Voilà! Donc, là tu as tous les éléments nécessaires à une bonne intro, ensuite ds le développement, tu développes (pas possible!) tes trois parties!

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