Texte D'aristote

[mathob]

Voici mon texte avec lequel je dois faire un commentaire. (livre x, chap 6)

Le bonheur ne consiste pas dans l'amusement; il serait absurde que l'amusement fût le but de la vie; il serait absurde de travailler durant toute la vie et de souffrir rien qu'en vue de s'amuser. On peut dire, en effet, de toutes les choses du monde, qu'on ne les désire jamais que pour une autre chose, excepté toutefois le bonheur; car c'est lui qui est le but. Mais s'appliquer et se donner de la peine, encore une fois, uniquement pour arriver à s'amuser, cela paraît aussi trop insensé et par trop puéril. Selon Anacharsis*, il faut s'amuser pour s'appliquer ensuite sérieusement, et il a entièrement raison. L'amusement est une sorte de repos; et comme on ne saurait travailler sans relâche, le repos est un besoin. Mais le repos n'est certes pas le but de la vie; car il n'a jamais lieu qu'en vue de l'acte qu'on veut accomplir plus tard. La vie heureuse est la vie conforme à la vertu; et cette vie est sérieuse et appliquée; elle ne se compose pas de vains amusements. Les choses sérieuses paraissent en général fort au-dessus des plaisanteries et des badinages; et l'acte de la partie meilleure de nous, ou de l'homme le meilleur, passe toujours aussi pour l'acte le plus sérieux. Or, l'acte du meilleur vaut mieux aussi par cela même; et il donne plus de bonheur.

*auteur d'aphorismes.

Ce dont j'ai besoin, c'est du problème posé ds le texte ( cad la problématique à mettre ds l'intro).

D'après mes cours, pr les textes il faut mettre:

Intro

-problème classique posé par le texte

-plan du texte (nbre de parties 2, 3,...) et conclu de l'auteur

-importance de la thèse ("enjeu")

-plan du devoir

I. Première partie du texte (qui je pense correspond à la première idée)

II. 2ème partie

III. les "solutions" possibles au problèmes

Conclu

Dc si vous pouviez me trouver la problématique et m'avancer un peu au niveau du plan... ça serait super

Merci à tous

[sansid3]

On peut dire, en effet, de toutes les choses du monde, qu'on ne les désire jamais que pour une autre chose, excepté toutefois le bonheur; car c'est lui qui est le but.

[mathob]

Est ce que d'autres ont également des idées sur cette explication de texte, ou l'on déjà étudié et peuvent compléter svp!

Ca serait vraiment sympa!!

[mathob]

En fait je suis au CNED, et apparament je ne suis pas la seule à l'être sur ce forum, dc d'autres on surement déjà fait ce devoir et peuvent m'aider!! SVP

[sansid3]

oui, c'est vrai au CNED vous vous debrouillez bien pour trouver des ressources sur le net.

Qu'est-ce qui te bloque pour faire ton commentaire. Qu'est ce qui te manque?

[icy_blue]

kikoo!

je suis ossi o cned, ce devoir sur je susi en trainde le realiser mais ce qu'il me manque c'est la partie ou je dois ecrire sur l'interet philosophique du texte. Je voudrais juste savoir qu'ecris-t-on generalement et puis est-ce que cette partie doit-etre long ou pas car je crois avoir bien expliquer le texte mais pour ce qui est comment decrire ou nuancer son interet philosophique avc d'autres(Epicure pour les jouissances, Kant pour le bonheur, pk pas la Fontaine avec le savetier et le financier... ) auteurs me posent probleme.

Merci.

Blue

[sansid3]

le site que j'ai donne avec le message avec un coeur a des tas de commentaires corriges. Jette un coup d'oeil pour voir le genre d'interet philosophique qu'ils proposent.

[cssile]

NE PANIQUEZ PAS !!! :P

je suis aussi au CNED et j'ai déjà fait se devoir (j'en suis actuellement au 3)

alors, pour ma part, j'ai eu 8/20 au devoir parce que je trouvez ce texte vraiment très compliqué! arf!

je vais vous apportez une petite aide qui vous sera surement bien utile pour tous les CNEDIENS !!mdr!

-le but de l'auteur est de définir quelle activité accomplit au plus haut point le bonheur.

-toute l'analyse est basée sur le jeu

LE JEU

(procéder à une analyse logique pour conclure qu'il a une insuffisance ontologique)

intro: il prétent au titre "d'activité qui permet le bonheur" , le jeu nous installe-t-il dans l'autarcie que définit le bonheur?anonce du plan

a) -comprendre sa postulation au titre "d'activité qui permet d'acceder au bonheur"

B) -critique de cette prétention a ce titre

-est-il raisonnable de travailler à satisfaire les urgences de la vie et ensuite de s'abandonner au jeu?

-jeu et loisir ne sont qu'homonyme, mais leur sens propre,leur origine, diffère.

-jouer se déploit a l'intérieur de formes plus ou moins codifées:le joueur est absorbé,il se distrait de son quotidien.

-pourquoi le jeu est-il distrayant? (analyser cette question)

-question de la cohérence de l'existence: travailler toute sa vie pour s'abandonner à ce point

-ARISTOTE n'admet pas du tout que le bonheur peut se trouver dans le jeu.

-le jeu est ontologiquement déconsidéré dans sa prétention.

-Quel prétendant peut alors caractérisé la vie heureuse?

-pour ARISTOTE le bonheur se trouve dans un loisir sérieux (théorie,contemplation ou la pensée = bonheur)

voilà, je pense que sa pourra éventuellement vous aidez.... si vous avez d'autre question sur ce devoir, je suis la!! (avec mon corrigé!lol)

bonne chance à vous!

[sansid3]

moi je ne suis pas convaincu par cette correction. a mon avis, le sujet de ce texte ce n'est pas le jeu, mais la vertu. Et ce n'est pas une notion chretienne de la vertue.

Aristote avait une notion de vertue comme recherche de l'excelence

La première difficulté rencontrée lorsque l'on traite de la notion de vertu c'est que l'aretè (mot grec traduit par vertu) a une signification technique difficile à saisir aujourd'hui. Aretè dérive de aristos, qui signifie quelque chose comme "le meilleur", "perfection", "achèvement". La vertu est donc une disposition qui rend bon ce dont elle est la vertu et permet de bien accomplir son oeuvre propre. Ce que nous avons vu précédemment au sujet du bonheur nous a permis de comprendre que le bonheur réside dans l'activité et non dans la potentialité, il est usage et non simple possession. Nous avons également vu que l'acte propre de chaque être est celui qui est le plus conforme à son essence, il est l'excellence de la partie essentielle de l'homme: l'âme. On retrouve ici notre notion d'aretè. Mais nous savons que l'âme humaine se divise en âme rationnelle et en âme irrationnelle, ce qui implique qu'il y ait deux sortes de vertus, d'excellences: les vertus intellectuelles (ou dianoétiques) et les vertus morales. Avant de voir le détails de ces différentes vertus voyons quelques exemples.