aya_669 Posté(e) le 7 janvier 2004 Signaler Posté(e) le 7 janvier 2004 bonjour à tous ! alors j'ai 1 commentaire sur un des poèmes de baudelaire ds les fleurs du mal au choix sur le theme du reve et j'ai choisi la chevelure mais j'ai du mal a trouver mes axes pricipaux d'analyse .... si vous avez une idée dite le moi je pense à la passion sensuelle pr jeanne duval .. enfin je sais pas trop! aidez moi svp MERCI DAVANCE
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 7 janvier 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 7 janvier 2004 Si j'etais toi, j'essairai de penser. Pourquoi ce poeme. Qu'illustre t il? On a coutume de présenter la poésie comme une dame voilée, langoureuse, étendue sur un nuage. Cette dame a une voix musicale et ne dit que des mensonges. Maintenant, connaissez-vous la surprise qui consiste à se trouver soudain en face de son propre nom comme s’il appartenait à un autre, à voir, pour ainsi dire, sa forme et à entendre le bruit de ses syllabes sans l’habitude aveugle et sourde que donne une longue intimité? Le sentiment qu’un fournisseur, par exemple, ne connaît pas un mot qui nous paraît si connu, nous ouvre les yeux, nous débouche les oreilles. Un coup de baguette fait revivre le lieu commun. Il arrive que le même phénomène se produise pour un objet, un animal. L’espace d’un éclair, nous «voyons » un chien, un fiacre, une maison, « pour la première fois ». Tout ce qu’ils présentent de spécial, de fou, de ridicule, de beau nous accable. Immédiatement après, l’habitude frotte cette image puissante avec sa gomme. Nous caressons le chien, nous arrêtons le fiacre, nous habitons la maison. Nous ne les voyons plus. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile, dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement.
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