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Antigone Anouilh


Abby LOCKHART

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Salut à tous!

Voilà alors j'aurait souhaiter obtenir votre aide car je dois rendre un exposé sur Antigone de Jean Anouilh. J'ai rendu mon exposé la semaine avant la rentrée mais la prof à fait un retour à l'envoyeur ce matin en m'explicant que c'était n'importe quoi ce que j'avais fait!

Donc j'aurais aimé savoit quelles sont les thèmes abordés par jean Anouilh dans la pièce et si quelqu'un connaitrait un site avec leur description. J'ai cherché sur Google mais j'ai pas trouvé!

Voilà.

Merci @++

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  • E-Bahut

Qu'avais tu propose comme idees, et quels sites as tu utilise?

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Alors moi j'avais proposé l'enfance , la solitude, la condition humaine et la politique.

Par contre j'arrive pas à retrouver le site sur lequel je les avait trouvés... ;)

Et la prof a dit de parler du pouvoir, de l'obeissance à la loi et de la liberté.

Mais j'arrive pas à dévelloper ces points là et de fait j'essaie de trouver un site qui pourrait m'aider...

Merci

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Alors je cherche toujours un site...et en cherchant j'en ai trouvé un autre....Il propose les thèmes:

La solitude, l'enfance, le bonheur et la conception du pouvoir...Et pourtant c'est un tout autre site que le précédent...C'est que je m'étais pas tant trompé que ça alors je pense... ;)

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  • E-Bahut

Je crois que tu devrais d'abord etudier ce que c'est l'antigone de sophocles. C'est une histoire qu'on prend encore en exemple dans les cours de loi.

Droit positif et droit naturel

• En tant que réalité socio-culturelle, tout droit s’élabore dans le creuset d’une histoire toujours particulière [1]. Or, les histoires étant diverses, ce corps de règles qu’est le droit change selon les pays et les époques. On voit d’ailleurs que le droit s’éparpille en de multiples droits de fait, institués selon les divers modes possibles : par la coutume (droit coutumier) ou par promulgation écrite, qu’elle soit démocratique ou autocratique… Ces divers droits, parce qu’effectivement posés, sont dits droits positifs.

• Mais le caractère changeant et pluriel du droit positif ne trahit-il pas sa relativité ? Et comment lui obéir s’il heurte des valeurs jugées, quand à elles, absolues ? Telle est la situation emblématique d’Antigone face à Créon : contre l’interdiction formelle de Créon, Antigone défend le droit et le devoir d’inhumer son frère, Polynice. Elle en appelle pour cela " aux lois non écrites, inébranlables, des dieux ! Elles ne datent, celles-là, ni d’aujourd’hui ni d’hier, et nul ne sait le jour où elles sont parues " [2]. Voilà bien l’exigence d’un droit absolu, intangible, et d’une justice dont le sentiment est à tous les hommes, selon Aristote, " naturel et commun, même quand il n’existe entre eux aucune communauté ni aucun contrat " [3]. Ce droit absolu, dépassant par principe tout droit positif, c'est-à-dire toute loi humainement instituée, est nommé droit naturel.

Sophocle, Antigone. Le tyran Créon entend ainsi punir son neveu Polynice, au nom des lois de la Cité qu’il a trahies. Cela va contre les lois divines, qui exigent de rendre les honneurs funéraires au mort et d’ensevelir son corps, afin que son âme trouve la paix. Choisissant d’obéir à ces lois, qu’elle tient pour sacrées, plutôt qu’au décret de Créon, Antigone sera condamnée à être enterrée vivante…

• Le contenu du droit naturel peut prêter à discussion , son origine aussi (Dieu ? La nature ? La raison ?). Son statut ou sa fonction sont cependant plus clairs : il est comme la conscience critique du droit positif. Il permet en effet à la conscience morale de contester le bien-fondé de la force, comme de tout ce qui cherche à faire passer son existence de fait pour une existence de droit indiscutable. Le droit naturel représente l’exigence morale de sans cesse corriger et améliorer le droit positif, selon un idéal de justice et une conception de la dignité humaine.

Bref, le droit naturel est ce qui permet de juger la légitimité de la légalité, c'est-à-dire la justice des lois effectivement instituées.

• Sans cette différence de principe entre le légitime et le légal, aucune loi ne serait illégitime et la législation positive serait à elle seule tout le droit. Dès lors, il serait impossible de réclamer des droits que la loi ne reconnaîtrait pas ! Et tout aussi contradictoire de prétendre illégitime et injuste une mesure légale [1]. Si le légitime se distingue du légal, c’est qu’il est essentiellement irréductible au fait[2]. Or, tout droit positif n’est qu’un fait (certes juridique), qui n’a comme tel aucune légitimité particulière : l’existence d’un fait ne prouve pas sa valeur morale, et ce n’est pas parce qu’une loi existe effectivement qu’elle est légitime. La légitimité ne se comprend qu’en rapport au droit (idéal, naturel) et non au fait.

Le droit du plus fort ?

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A mon avis, si cette question de droit naturel n'est pas au centre de ta dissertation

tu es a cote du sujet.

Ceci dit, une fois que tu comprends cette histoire de conscience de l'individu contre la loi (qui est ici la volonte du roi, mais avec la volonte d'empecher d'autres guerres civiles, donc en vu du bien de la cite)

Il va te falloir etudier ce que Anouilh a fait de cette histoire. En particulier, je crois bien qu'il a ecrit cette histoire sous l'occupation, et que le but etait d'encourager les francais a resister... Donc ce qui lui importait, etait peut-etre moins si il fallait ou non enterrer son frere, et plus le fait que Antigone fais ce qu'elle doit faire, meme si ce qu'elle cherche a faire est impossible, ...

C'est à un acte de résistance qu'Anouilh doit l'idée de travailler sur le personnage d'Antigone. En août 1942, un jeune résistant, Paul Collette, tire sur un groupe de dirigeants collaborationnistes au cours d'un meeting de la Légion des volontaires français (L.V.F.) à Versailles, il blesse Pierre Laval et Marcel Déat. Le jeune homme n'appartient à aucun réseau de résistance, à aucun mouvement politique ; son geste est isolé, son efficacité douteuse. La gratuité de son action, son caractère à la fois héroïque et vain frappent Anouilh, pour qui un tel geste possède en lui l'essence même du tragique. Nourri de culture classique, il songe alors à une pièce de Sophocle, qui pour un esprit moderne évoque la résistance d'un individu face à l'État. Il la traduit, la retravaille et en donne une version toute personnelle.

http://mael.monnier.free.fr/bac_francais/antigone/0.htm

voila, juste mes idees.

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