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Peut-on Ne Pas être Soi-même?


Zozoo

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Posté(e)

salut

je te propose un plan

I/ on peut etre soi meme

prend en compte que le sujet suit sa conscience dirigée par le noos

II/ on ne peut pas tre soi meme

car dans certains moments comme les reves les lapsus les nevrosés sont inconscient de leur actes et pensées la lybido pulsion sexuelle est aussi un desir inconscient qui est reveillé dans nos reves par des formes plus acceptables par notre conscience

quelques idees que tu devrais pouvoir peut etre approfondir avec ton cours j espere sinon je regarderai un pe plus en details mais je en promet rien

bon courage a+ liline

Posté(e)
salut

je te propose un plan

I/ on peut etre soi meme

prend en compte que le sujet suit sa conscience dirigée par le noos

II/ on ne peut pas tre soi meme

car dans certains moments comme les reves les lapsus les nevrosés sont inconscient de leur actes et pensées la lybido pulsion sexuelle est aussi un desir inconscient qui est reveillé dans nos reves par des formes plus acceptables par notre conscience

quelques idees que tu devrais pouvoir peut etre approfondir avec ton cours j espere sinon je regarderai un pe plus en details mais je en promet rien

bon courage a+ liline

  • E-Bahut
Posté(e)

Pour être soi-même, il faut bien se connaitre, et pour se connaitre, il faut connaitre, en nous, ce qui est inconscient ( 90 % avancent certains ) ... il faut être, si vous me permettez ce paradoxe, car c'en est un, conscient de son inconscient, ce qui est, par définition hors de portée ( sauf aidé d'un spécialiste ) ... voilà le problème et qui cause bien des souffrances à l'individu, en particulier, et donc à l'humanité, en général.

Déjà dans la Grèce antique, la question était posée, avec Pindare " Deviens ce que tu es " et Socrate " Connais-toi toi-même " et Antiphon qui guérissait avec les mots, qui est en quelque sorte avec sa " logothérapie ", le précurseur, 25 siècles plus tôt, de la psychanalyse.

Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

Le problème est de savoir s’il y a une adéquation entre la conscience de soi et ce que l’on est vraiment (en ce cas, la conscience est une connaissance vraie), ou bien au contraire si la conscience n’est qu’une saisie superficielle ou même trompeuse de notre identité (la conscience serait alors source d’illusions).

La notion d’inconscient peut-elle n’être qu’un alibi de notre inconscience ?

Lorsque la conscience invoque l’inconscient comme la cause cachée de ses actes, peut-elle légitimement se considérer comme la victime d’une impérieuse force, ou ne tente-telle pas plutôt par là d’échapper à ses responsabilités ?

Peut-on connaître l’inconscient ?

L’inconscient, qui par définition se soustrait à la conscience, échappe-t-il de ce fait nécessairement à toute connaissance, où la pensée consciente peut-elle malgré tout, selon certaines conditions, en faire un objet de connaissance ?

Suis-je le même en des temps différents ?

À travers le temps, suis-je toujours le même moi, mon identité personnelle demeure-t-elle, ou deviens-je nécessairement autre que moi-même ? Le problème est de savoir sur quoi peut se fonder l’identité personnelle. A-t-elle un fondement ontologique invariant (une substance échappant au temps), ou plutôt un fondement psychologique (comme la continuité d’une histoire personnelle dans le temps) ou même moral (la continuité d’une fidélité à soi) ?

Faut-il craindre la lucidité ?

La lucidité, conscience de ce qui est vrai (le réel), peut-elle nous mettre en danger, ou doit-elle au contraire être recherchée comme notre bien suprême ?

REPONSE de Henri Barthès

Bonjour,

Vous posez beaucoup de question en même temps ce qui fait que nous risquons de nous perdre un peu.

Vous demandez: " Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?" En partie oui, en partie non. La psychologie n´est pas née avec Freud, les philosophes anciens parlaient de l´âme. C´est d´ailleurs peut-être à partir du souffle qui s´échappait au seuil de la mort et du désir inconscient que l´homme a imaginé l´âme...enfin, passons . Freud "découvre" l´inconscient et met au point la psychothérapie sans laquelle le patient ne peut faire grand chose pour se découvrir, ce qui prouve que nous nous connaissons mal.

En ce qui concerne votre question sur la responsabilité, il est évident ou presque que la plupart des gens n´ont pas vraiment conscience de leurs motivations profondes qui, par définition, sont refoulées par le moi. La méconnaissance de cet inconscient entraîne des actes qui ne sont pas vraiment conscients parce que la fonction de rationalisation bat son plein. Cette rationalisation est un tyran dont il est difficile de se débarrasser ou même percevoir les effets.

C´est ce que je disais tantôt à Anne, il y a une responsabilité codée, objective (c´est-à-dire qui ne dépend pas de preuve pour l´intention, le dol- nul n´est censé ignorer la loi-) pour éviter justement les justifications vaseuses et une autre, subjective, qui dépend donc de preuves de l´intention de provoquer le mal.

Vous demandez ensuite si l´on peut connaître l´inconscient. Chaque être est un univers singulier et à ce titre indécodable dans son intégralité. Cependant, la science se penche sur des classes de comportements et c´est à partir de là que l´on peut déduire certaines srtuctures psychiques récurrentes. Comme nous traitons de sciences humaines, il s´avère que nous ne pouvons pas vraiment dire ce qui se passe dans l´inconscient au point de définir un comportement à venir, par contre, étant donné les structures dont nous parlions, nous sommes capables d´évaluer des probabilités. En parlant de probabilité, il semble même que ce soit tout l´univers qui obéisse à un processus statistique de probabilité. Ce qui fait que nous croyons pouvoir scruter l´avenir vient de la constatation que le passé se fige et s´explique par un passé antérieur à lui et ainsi de suite...les causes et effets chers aux anciens qui ne pouvaient pas savoir que ce raisonnement ne peut s´appliquer qu´à un ensemble de phénomènes à notre échelle immédiate.

Vos dernières questions trahissent un peu (mais je peux me tromper) une certaimne préoccupation d´absolu. Or, le seul absolu est justement le manque d´absolu de notre réel. La lucidité consiste à percevoir la précarité de notre jugement. Nous naissons avec un ensemble de prédispositions génétiques dont nous profiterons ou pas selon les circonstances rencontrées pendant notre vie. C´est notre potentialité. Ce que nous pouvons dire c´est que chacun de nous à une notion très personnelle de sa propre quête, de son propre Graal et cela dépendra sans doute du coefficient de satisfaction pour quelques-uns ou de la capacité à supporter pour d´autres. La fatalité. Un certain degré de souffrance et d´angoisse pousse l´homme en avant. Cet élan est enfoui dans son inconscient qui est le résultat des ces prédispositions génétiques mêlées à des structures acquises pendant l´enfance puis infléchis par l´expérience de la vie qui se déroule.

A tout prendre, je préfère être lucide et comprendre pourquoi je souffre...cela me donne l´impression de diminuer cette souffrance ou de mieux m´en accommoder, comme vous voudrez.

réponse de AZOU :

L’inconscient, ce peut être ce qui n’est simplement pas conscient, le non-conscient, la " nuit du monde " (Hegel). En ce sens, l’inconscient (d’usage adjectival) est étranger au psychisme (le mental ou l’âme). Mais l’inconscient peut également se définir positivement comme une certaine réalité psychique, une structure possédant ses propres lois de fonctionnement (l’inconscient est alors un substantif). Telle est la découverte décisive de Freud, peu avant le tournant du XXe siècle. Avec Freud, la pensée et le sujet se trouvent comme jamais remis en cause comme totalités immédiatement conscientes, transparentes et souveraines. Si l’homme a toujours éprouvé une certaine étrangeté face à lui-même, il semble désormais savoir pourquoiAvec Freud, l’inconscient devient une structure psychique propre. Sans cette hypothèse, on ne peut rendre compte des innombrables lacunes et autres formations psychiques apparemment incohérentes qui occupent la conscience : symptômes névrotiques, lapsus, actes manqués, rêves… Résolument déterministe (tout a une cause), Freud veut donner du sens aux événements psychiques. Il faut donc postuler un appareil psychique largement inconscient et dynamique, constitué de mouvements pulsionnels (principalement la libido ou pulsion sexuelle) ascendants et descendants (refoulés), ainsi que de résistances et de censures protégeant imparfaitement la conscience de leur intrusion violente. L’enseignement de la psychanalyse (théorie et exploration thérapeutique de l’inconscient par les associations libres) est que le moi n’est pas le maître dans sa propre maison. Le moi (réglé par le principe de réalité), relégué à la périphérie d’une vie psychique conflictuelle, doit composer entre les exigences du ça (réservoir pulsionnel gouverné par le principe de plaisir) et du surmoi (intériorisation inconsciente des interdits sociaux

réponse de Henri Barthès

Je pense que vous faites une séparation entre l´id, l´ego et le superego qui n´est que didactique chez Freud. Il faudrait demander en fait à partir de quelle intensité de conscience de nos motivations profondes nous sommes en présence d´une connaissance. Le commun des mortels a une conscience suffisante pour résister aux forces que nous oppose la vie. La psychanalyse elle, est la connaissance de la psyché. Dans ce sens oui.

tire des archives de diogene

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