superpopo Posté(e) le 3 janvier 2004 Signaler Share Posté(e) le 3 janvier 2004 J'aimerai que l'on m'aide a définir me axes pour le commentaire que j'ai a faire c'est un extrait de "poésies de A.o. Barnabooth voici le texte : Des villes, et encore des villes ; J’ai des souvenirs de villes comme on a des souvenirs d’amours : A quoi bon en parler ? Il m’arrive parfois, La nuit, de rêver que je suis là, ou bien là, Et au matin je m’éveille avec un désir de voyage. Mon dieu, faut-il mourir ! Il faudra suivre à travers la maladie et dans la mort Ce corps que l’on avait connu que dans le péché et dans la joie ; O vitrines des magasins des grandes voies des capitales, Un jour vous ne reflèterez plus le visage de ce passant. Tant de courses dans les paquebots, dans les trains de luxe, Aboutiront donc un jour au trou du tombeau? On mettra la bête vagabonde dans une boîte, On fermera le couvercle, et tout sera dit. Oh ! qu’il me soit donné encore une fois, De revoir quelques endroits aimés, comme La place du Pacifique, à Séville ; La Chiaja fraîche et pleine de monde ; Dans le jardin de botanique de Naples La fougère arborescente, l’arbre-jeune-fille Que j’aime tant, et encore L’ombre légère des poivriers de l’avenue de Képhissia ; La place du vieux Phalère, le port de Munychie, et encore Les vignes de Lesbos et ses beaux oliviers Où j’ai gravé mon nom de poète lyrique ; Et puis aussi Cette plage, Khersonèse, près de Sébastopol, Où la mer est parmi les ruines, et où un savant Montre avec amour une affreuse idole Kirghize, Lippue, ayant un sourire idiot sur ces grosses joues de pierre. Et surtout, ah surtout ! Kharkow, Où je sentis, pour la première fois, Le soupir de vierge de la Muse soulever mon sein craintif ; Une ville pour moi : Dômes d’or au sein des solitudes, Palais dans le désert, chaud soleil rouge au loin de la poussière ; Et, dans les quartiers pauvres, Les mille enseignes des marchands de vêtements : Les maisons basses, aux murs blancs couverts De gros bonshommes peints, sans tête… Valery Larbaud Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 3 janvier 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 3 janvier 2004 Valery Larbaud eut une naissance doree, une enfance choyee et il put mener sa vie a sa guise. Il a mene une existence de creation. Les villes etaitent pour lui comme des souvenirs d'amour. Au lieu de te parler de son quartier, il te parle de son europe. Il y a aussi la mort qui va arreter tout ce mouvement. remarque comme la mort l'arrete, et puis il repart. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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