carrissima Posté(e) le 3 janvier 2004 Signaler Share Posté(e) le 3 janvier 2004 moi g 1 p'tit probleme sur le fameux livre de VOltaire : CANDIDE ma question a l air simple mais je n arrive pas du tout a l exprime celle ci est: Qu est ce qu 1 conte phylosophique. merci a tous kiss :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jet Posté(e) le 3 janvier 2004 Signaler Share Posté(e) le 3 janvier 2004 je tenvoi un petit truc ke g trouvé sur le net si ca sa peut t'aider ok allez a+ Le genre du conte philosophique date du XVIII e siècle. II s'agit d'un récit fictif, court et plaisant, qui emprunte des traits aux contes et romans traditionnels, en y joignant les problématiques sérieuses de la philosophie. Cette alliance en apparence contre nature en fit une arme efficace dans l'engagement de Voltaire contre les injustices. LA REPRISE D'UN GENRE TRADITIONNEL : LE CONTE Une fiction brève et fantaisiste Les contes de Voltaire, composés de courts chapitres, s'ordonnent, comme dans le conte traditionnel, autour d'une intrigue fantaisiste. Micromégas repose à la fois sur un fait divers réel (l'expédition maritime de savants français en 1737, chap. 4) et sur l'extravagance (le voyage interstellaire). Zadig se situe dans l'Antiquité, au "temps du roi Moabdar ", babylonien imaginaire (chap. 1), et montre un ermite qui accomplit des miracles puis se transforme en ange (chap. 18). Candide évoque de nombreux événements d'actualité (le séisme de Lisbonne en 1755 par exemple) et quelques personnages réels (les princes rencontrés à Venise, chap. 26), mais sans respecter la chronologie. Ainsi, le sultan Achmed III, mort en 1737, et le tsar Ivan V, né en 1740, ne pouvaient souper ensemble. En outre, l'Eldorado n'existe pas, ses moutons rouges et ses diamants relèvent du registre merveilleux (chap. 17-18). L'ingénu s'enracine davantage dans le réel : l'action débute en 1689 sous Louis XIV, et implique des figures historiques comme le père de La Chaise Cependant le conte se place immédiatement sous le signe de la fiction, avec l'allusion à saint Dunstan naviguant sur " une petite montagne " (chap. 1). On retrouve aussi dans les contes de Voltaire des caractéristiques formelles du conte populaire, comme la stylisation des personnages. Réduits au rôle de roi généreux ou jaloux, de sages vieillards compatissants, ils forment un réseau selon leur fonction par rapport au héros. S'y ajoutent des thèmes traditionnels: l'enfant orphelin ou bâtard (L'Ingénu, Candide), son expulsion d'une cellule familiale ou sociale jusque-là heureuse (Candide, Zadig) , le mariage d'amour empêché par un jaloux ou par des interdits sociaux et religieux (Candide, chap.1 ; L'ingénu, chap. 6 ; Zadig, chap. 8). L'influence des différentes catégories de contes ou romans Le genre du conte et du roman se décompose en plusieurs tendances, apparues à des périodes diverses Voltaire puise à toutes ces sources. Micromégas reprend la tradition du voyage imaginaire, illustrée par le Gargantua ou le Pantagruel de Rabelais (XVI e siècle), l'Histoire comique des États et Empires de la Lune (1657) de Cyrano de Bergerac, les Voyages de Gulliver de l'Irlandais Jonathan Swift (1726). Zadig s'inspire des contes orientaux, mis à la mode en France depuis la traduction, en 1704, des Mille et Une Nuits (décor, personnages typiques comme le pêcheur, le brigand, les épouses de harem, etc.). Candide emprunte à diverses influences. Le roman picaresque, importé d'Espagne par Lesage avec son Histoire de Gil Blas de Santillane (1735), raconte la vie mouvementée d'un aventurier pauvre et débrouillard, le " picaro ", qui subit de multiples revers de fortune (vols, prison, rencontre de princes et de brigands, etc.). La vie et le caractère de Cacambo, les péripéties traversées par Candide, le cadre hispanique de plusieurs chapitres se rattachent à cette veine. L'épisode de l'Eldorado évoque les romans utopiques inspirés de l'œuvre de Thomas More (L'Utopie, 1516) : ce type d'ouvrages présente une société idéale, située dans un lieu inaccessible. Enfin, Candide parodie les lieux communs des romans d'amour en vogue, comme le firent Scarron dans Le Roman comique (1651), ou Furetière avec Le Roman bourgeois (1666). L'Ingénu reprend cette parodie dans ses premiers chapitres, puis s'inspire davantage du roman sensible, genre plus récent, d'origine anglaise, qui analysait les sentiments d'une héroïne vertueuse, victime d'une société corrompue. Manon Lescaut de l'abbé Prévost (1731), Julie ou la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau (1761) représentent ce courant en France. Voltaire s'insère également dans la lignée des romans d'apprentissage. Enfin, il n'oublie pas la tradition médiévale des fabliaux, les nouvelles italiennes de Boccace (XIV e siècle), les Contes et nouvelles de La Fontaine (1665), qui narrent des histoires grivoises ou lestes. Au XVIII e siècle, le roman libertin donne un nouveau souffle à ce genre. Bien des passages de Candide ou du début de L'Ingénu reproduisent les situations licencieuses et les jeux de mots en usage dans ces livres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
carrissima Posté(e) le 3 janvier 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 3 janvier 2004 merci jet t es 1 ange Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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