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[4°] Rédaction " Période Révolutionnaire (1789-1815) "


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Salut à tous !

J'ai une rédaction dont je doit résumé la Période révolutionnaire 1789-1815 je suis pas très fort en rédaction, je fais appelle à vous =)

Je doit résumé comme-ceci :

Introduction --->

I)-1789

II)-Monarchie Constitutionnelle

III)-République

Conclusion ---> 1799 Coup D'État

---> 1804 Empire

---> 1815 Waterloo

Merci beaucoup de votre aide ! C'est pour demain, je viens d'apprendre sa car j'étais malade 3 semaines donc j'ai juste se soir à 17h00 pour commencer ;X Merci beaucoup !

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Voilà un sujet qui énonce un petit peu La Période Révolutionnaire dans laquelle tu trouveras pour commencer la Monarchie Absolue qui mènera à la révolution française de 1789 sous la fuite du Roi Louis XVI ( Directoire .. ) pour terminer , le Consulat . Ton Plan est bien structuré mais surtout , je te recommande d'ajouter une problématique , tu seras un peu plus précis. Bon Courage !

I. LE DECLENCHEMENT DE LA REVOLUTION

En 1789, Louis XVI est un roi de France absolu. Mais, il y a une crise :

- politique : les philosophes contestent la monarchie absolue

- financière : l'état royal est fortement endetté depuis plusieurs années, car les dépenses sont supérieures aux recettes.

- frumentaire : la situation est aggravée par les mauvaises récoltes en 1787-1788.

Pour résoudre les problèmes d'argent, le roi décide de réunir les Etats généraux : assemblée de délégués des 3 ordres.

Des élections sont organisées partout en France. Pour connaître la situation, le roi demande aux Français d'exprimer leurs doléances (plaintes, réclamations...). Plusieurs dizaines de milliers de cahiers de doléances sont rédigées.

Chaque ordre a droit à 300 délégués. Le Tiers-Etat (« peuple ») s'estime sous-représenté. Le roi finit par accepter de doubler le nombre. Au total :

- clergé : 300 délégués

- noblesse : 300

- Tiers-Etat : 600.

Le 5 mai 1789 : ouverture des Etats-Généraux. Le roi demande une augmentation des impôts. Les 3 ordres sont déçus. Le Tiers-Etat réclame :

- une diminution et une suppression de certains impôts

- une réforme de l'organisation politique (une plus grande participation des 3 ordres aux décisions politiques).

Le roi et la majorité des députés ne s'entendent pas. Les députés du Tiers-Etat avec quelques représentants du clergé et de la noblesse se réunissent dans une autre salle : la salle du jeu de paume.

- le 17 juin : les députés se transforment en assemblée nationale : naissance de la souveraineté populaire qui concurrence celle du roi

- le 20 juin : les députés prêtent serment de ne jamais se séparer tant qu'ils n'ont pas rédigé une constitution pour la France.

Le roi donne l'ordre aux troupes d'encercler Paris et de se préparer à intervenir. Une partie des Parisiens se soulève pour défendre les députés.

Certains d'entre eux s'emparent d'une prison-forteresse la Bastille le 14 juillet 1789 : elle va symboliser la fin de l'arbitraire royal.

Les événements parisiens commencent à être connus en province, mais de manière déformée. Ils déclenchent une grande peur dans de nombreuses régions. Des paysans s'attaquent aux biens du roi, des nobles et de l'Eglise. Certains châteaux sont incendiés et en particulier les terriers (actes de propriété). Certains nobles doivent fuir : les émigrés.

La plupart des députés sont des propriétaires et prennent peur. Dans l'espoir de mettre fin aux destructions, le duc d'Aiguillon et le vicomte de Noailles proposent que le clergé et la noblesse abandonnent leurs privilèges. La proposition est finalement votée dans la nuit du 4 août :

- abolition des privilèges

- naissance de l'égalité des droits en France (les Français deviennent des citoyens).

Le roi refuse de signer les lois prises par l'assemblée nationale. Début octobre des Parisiennes vont le chercher à Versailles et l'obligent à s'installer dans l'ancien château royal des Tuileries dans Paris.

II. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE

Les députés révolutionnaires mettent en place progressivement une France nouvelle.

Des principes nouveaux :

- égalité (donc des citoyens)

- libertés (voir éducation civique)

- souveraineté populaire : le peuple (= ensemble des citoyens) est souverain

- séparation des pouvoirs.

Ces principes sont définis dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen : 26 août 1789. La déclaration est en fait l'introduction à la constitution :

- loi fondamentale qui définit l'organisation du pouvoir et les droits et les devoirs du citoyen.1re fois en France.

- adoptée en 1791.

Une organisation politique nouvelle :

Le pouvoir n'est plus absolu, il est partagé en deux :

- le roi est le chef du pouvoir exécutif, nomme les ministres et peut refuser de signer les lois (droit de veto)

- l'assemblée nationale a le pouvoir de voter les lois et contrôle le budget. Les députés sont élus par les citoyens riches (suffrage censitaire). Les femmes et les pauvres sont exclus : c'est l'arrivée au pouvoir de la bourgeoisie.

- les juges sont élus.

La France est devenue une monarchie constitutionnelle.

Une nouvelle organisation administrative

83 départements remplacent les anciennes provinces accusées de soutenir le roi : noms de fleuves, de montagnes... égalité administrative pour tous les Français.

Une nouvelle justice

Les juges sont élus : on n'achète pas sa charge.

Une nouvelle finance

Le manque d'argent continue :

- égalité devant l'impôt (tous les citoyens le paient)

- création d'une monnaie de papier, l'assignat, garanti sur la vente des biens de l'Eglise, désormais biens nationaux.

Une nouvelle économie

- les douanes intérieures à la France sont supprimées

- loi Le Chapelier : liberté d'entreprise, du travail et du commerce. Liberté pour les patrons mais non pour les ouvriers : pas le droit de se réunir, de manifester, de faire grève, de former une corporation (« ancêtre du syndicat »).

- droit de clôturer son champ

- nouvelles unités de mesure : mètre, gramme, stère (volume), litre...

- une nouvelle monnaie : le franc

Une nouvelle organisation religieuse

- liberté religieuse

- les religieux (clercs) doivent accepter la Constitution civile du clergé : sortes de fonctionnaires de l'Etat (ne supportent pas cela).

Le roi n'accepte pas les décisions de l'assemblée, ni qu'on s'en prenne à la religion, il fuit secrètement vers l'Autriche mais est arrêté à Varennes-en-Argonne et ramené à Paris en juin 1791. Son prestige personnel est touché.

III. LA PREMIERE REPUBLIQUE 1792-1799

La constitution étant adoptée, on élit une nouvelle assemblée, appelée convention. Les députés se répartissent en trois groupes politiques :

- les Girondins, sous la direction de Brissot et Vergniaud : ce sont des modérés qui veulent avant tout défendre le pays, ne pas juger le roi et qui craignent le peuple

- les Montagnards qui veulent aller plus loin dans la Révolution, veulent condamner le roi et accorder plus de droits au peuple (égalité réelle, partage des richesses, droit de vote).

- la Plaine ou le Marais qui hésitent entre les Girondins et les Montagnards.

Les Girondins dominent d'abord. Des sans-culottes veulent juger le roi et attaquent le château des Tuileries le 10 août 1792 . Les Autrichiens et les Prussiens envahissent l'Est du pays , mais sont arrêtés à Valmy le 21 septembre : victoire qui va servir à glorifier la France comme nation révolutionnaire.

22 septembre 1792 : proclamation de la République (fin de la monarchie).

Louis XVI est jugé et condamné à mort (décembre 1792), puis guillotiné le 21 janvier 1793.

Les monarchies européennes se liguent contre la France. L'assemblée décide de lever 300 000 hommes. La Vendée et certaines villes (Marseille, Lyon...) se soulèvent pour défendre la royauté.

Accusés de mollesse par rapport au roi, les Girondins sont arrêtés, jugés et guillotinés. Les Montagnards dominent désormais (juin 1793-juillet 1794) :

- le Comité de Salut Public, dirigé par Robespierre à Paris, relayé par des comités en province dirige la Révolution

- le calendrier chrétien est supprimé et remplacé par un calendrier révolutionnaire : on veut déchristianiser la France

- on installe une dictature révolutionnaire, basée sur la Terreur . Les royalistes, les prêtres réfractaires et les Révolutionnaires hostiles aux Montagnards sont traqués, jugés par des tribunaux révolutionnaires et exécutés. Certains Montagnards sont même guillotinés : Danton et les « Indulgents ». Au total, la Terreur entraîne la mort de 15 000 personnes.

Les autres députés prennent peur : Robespierre et les siens (Saint-Just...) sont arrêtés, jugés et exécutés le 27 juillet 1794.

C'est au tour de la Plaine avec le Directoire de dominer la Révolution. L'abbé Sieyès met fin à la Terreur.

: une nouvelle constitution est mise en place en 1795 :

- le pouvoir exécutif est confié à 5 directeurs (Directoire)

- deux assemblées (Conseil des 500 et Conseil des Anciens) ont le pouvoir législatif

- le droit de vote est réservé aux riches (suffrage censitaire). C'est le triomphe de la bourgeoisie modérée.

Mais des problèmes importants subsistent :

- des révoltes royalistes, dont celle de 1795, brisée par le général Bonaparte

- les Egaux, qui veulent une égalité complète entre les hommes sont arrêtés en 1796

- les députés sont corrompus

- les prix montent , ce qui entraîne, chômage, misère et brigandage.

: un jeune général, Bonaparte profite de la situation pour faire un coup d'Etat le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), mettre fin à la République et prendre le pouvoir.

IV. LA PERIODE NAPOLEONIENNE 1799-1814/1815

1) L'Etat napoléonien

1799 : à la suite du coup d'Etat, Napoléon crée un nouveau régime politique (ni la monarchie, ni la république), inspiré des Romains : le consulat, avec 3 consuls qui ont le pouvoir exécutif. En réalité, Napoléon, 1er consul, a tous les pouvoirs.

Il rétablit le suffrage universel masculin, qu'il utilise pour renforcer son pouvoir, grâce à desplébiscites : élections à choix restreint dans lesquelles les électeurs répondent par oui ou par non à une question posée par le gouvernement. Bientôt, Napoléon se désigne consul à vie.

En 1804 : changement de régime politique. Le 2 décembre, il se fait couronner et sacrer empereurpar le pape à Paris (cathédrale Notre-Dame) :

- il légitime (justifie) son pouvoir par dieu et la religion (comme les rois de France)

- il se couronne lui-même (montrer qu'il ne tient son pouvoir ni de dieu, ni du peuple, mais de lui-même).

- se réfère à l'empereur romain (voir son costume de sacre, avec la pourpre impériale), pour dépasser la monarchie et tenter de prendre la première place en Europe

- le sacre est représenté par son peintre officiel David : représentation symbolique de la puissance impériale.

Jacques-Louis-David--Le-sacre-de-Napol-on-bis.jpg

Tout cela s'ajoute à la dimension plébiscitaire de son pouvoir (élection divine, élection populaire, auto-élection).

Ingres.jpg

Au sens du XVIIIe siècle, c'est un despote "éclairé".

Deux régimes politiques :

- 1799-1804 : consulat

- 1804-1814/1815 : empire.

Au total, un pouvoir personnel, militaire et dictatorial, avec une fiction démocratique.

2) Une société centralisée et contrôlée

Les structures de la France, marquées par une base monarchiste depuis plusieurs siècles et modifiées par la révolution, reçoivent de nouvelles modifications avec Napoléon.

Conclusion : le régime napoléonien est une dictature militaire, autoritaire et de plus en plus monarchique. La société française est contrôlée. Napoléon met fin à la Révolution : il fait la synthèse entre la monarchie d'Ancien Régime (ordre) et la Révolution (garantie de l'égalité entre les Français), tout en jetant les bases de la France moderne pour longtemps.

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