j'aime mon bébé Posté(e) le 1 janvier 2004 Signaler Share Posté(e) le 1 janvier 2004 Bonjour se serait sympa si quelqu'un pourrais m'aider Mon sujet correspond au deux premiers paragraphes du chapitre 3 c'est a dire de "rien n'est aussi beau" à "à côté de bras et de jambes coupées " Il faut que j'explique quelle est la place de la philosophie dans ce passage et si le registre est tragique. MERCI d'avance Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 1 janvier 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 1 janvier 2004 donne nous un lien, ou copie ton texte. OK, donne moi tes idees. je t'ecoute. (Ps va voir cyberpatoche sur les idees philosophiques dans candide) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
j'aime mon bébé Posté(e) le 2 janvier 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 2 janvier 2004 voila ça c'est le passage à étudier. Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin; il était en cendres: c'était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs; d'autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. moi je pense que ça fais parti du registre tragique car il y a un vocabulaire de la violence et a la fin du texte il y a derniers souffles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 2 janvier 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 2 janvier 2004 n'est ce pas ce qu'on appelle un pastiche? Cela pard dans un style heroic, epopee et puis il casse tout l'effet avec des remarques de la vie hordinaire, Candide se cache dans un trou, il va philosopher ailleurs D'autre part tu as un portrait tres realiste de la guerre Enfin tu as de facon evidente une volonte satirique, critique, denonciation... voila mes idees. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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