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Désire-t-on Toujours L'impossible?


laurie42

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Bonjour à tous !

J'ai besoin de votre aide pour ma première dissertation car j'y suis dessus depuis 5 jours et j'ai vraiment du mal à avancer. Le sujet est : désire-t-on toujours l'impossible?

Je sais que je dois faire une première partie où je dois répondre oui an argumentant, une seconde où je dois répondre non et une troisième où je dois donner mon point de vue.

Dans ma première partie, je comptais mettre :

- pourquoi on désire l'impossible?

- l'imagination est-elle la cause de notre malheur?

- ? (peut-être le lien entre l'imagination et l'action?)

J'ai peur d'être hors-sujet. Qu' est-ce que vous en pensez? Après, je bloque. Je n'ai aucune idée de ce qu'il faut mettre dans ma seconde et troisième partie. Pouvez-vous m'aider s'il vous plaît? Je suis en manque d'inspiration et d'idées!

Merci infiniment !

PS: Merci beaucoup à Max qui m'a mise sur la piste la dernière fois(tu vois, je n'ai pas mis de smiley cette fois ! )

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  • E-Bahut

Le sujet est : désire-t-on toujours l'impossible?

desire: recherche de ce qui n'est pas, ou pas encore? ?(peut on desirer ce qu'on a?)

impossible: irreel (imaginaire) inexistant (trop eloigne du reel) idealise ...

I On desire l'impossible

- désires impossibles: ex compagnon parfait

- le role de l'imagination

...

II On ne desire pas que l'impossible

Raisonnement par l'absurde: si l'on pensait vraiement qu'un desir etait impossible on ne bougerait pas. Or on bouge. pourquoi?

- on vit dans l'illusion que l'impossible est possible : c'est l'homme de ma vie, fait pour moi

- on desire aussi des choses reelement possibles: avoir le bac

Kant Le bonheur est l'état dans le monde d'un être raisonnable, à qui, dans tout le cours de son existence, tout arrive suivant son souhait et sa volonté.

III point de vue

Est-ce que cela te semble dans la bonne voie? :)

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  • 1 année plus tard...
  • E-Bahut

[u][b]Repenser le désir[/b][/u]

-Chez Freud cependant, le désir individuel s’incline devant les exigences du social : le névrosé, qui souffre de relations antérieures avec autrui mal intégrées dans son inconscient, sera guéri par la cure analytique, lorsqu’il concevra que les dérives de son désir polymorphe sont injustifiées et illégitimes. Les surréalistes ont dénoncé, dans les théories freudiennes, cet étouffement final du désir aux fins de réintégration sociale; de la psychanalyse, ils acceptaient l’affirmation de l’inconscient et l’insistance sur le désir, mais ils refusaient en conséquence l’ambition thérapeutique.

-C’est parce qu’il conçoit encore le désir comme résultat d’un manque que Freud rejoint la tradition philosophique d’une répression du désir. Dès Platon, le désir est aussi bien absence de plénitude, puisqu’il résulte de la séparation d’un androgyne primitif qui trouvait en lui-même toute satisfaction, qu’indice d’une prédominance du corps sur l’âme (c’est parce qu’ils sont soumis à la concupiscence que les artisans, dans La République, sont exclus de l’organisation communautaire de la Cité). La mentalité chrétienne, privilégiant la dimension spirituelle de l’être humain, condamne ensuite massivement le désir parce qu’il dépend de “la chair” : “Que le péché ne règne plus dans votre corps mortel pour vous faire obéir à ses convoitises” (Épître aux Romains).

-Cette dévalorisation de l’objet désiré et du désir lui-même ne peut être abandonnée que si le désir est compris, comme le fait Spinoza, comme correspondant à l’essence même de l’homme et comme créateur de valeur : “Nous jugeons qu’une chose est bonne, parce que nous faisons effort vers elle, que nous la voulons et tendons vers elle par appétit ou désir.”

-Dès lors qu’il instaure la valeur de son objet — et même si la satisfaction implique, comme le souligne Hegel, la destruction de cet objet que la conscience s’approprie —, le désir peut s’orienter vers de nouveaux objets, et donc élaborer d’autres valeurs. C’est en quoi il conteste toute organisation, sociale ou politique, se prétendant définitivement satisfaisante (un pouvoir qui ne donne à ses sujets que “du pain” — pour les besoins — et “des jeux” — pour les plaisirs — suppose l’écrasement total des désirs individuels, comme le montre par exemple 1984 de George Orwell). Seuls les besoins primaires (liés à la survie biologique) peuvent être satisfaits — et encore n’est-ce que temporairement : la faim renaît —; mais les désirs, parce qu’ils concernent simultanément le corps, l’inconscient comme histoire des relations avec autrui, et la conscience qui les formule finalement, n’en finissent pas de viser des objets ou des êtres différents. Notre incapacité à les combler est alors l’indice de notre éloignement de l’animalité, c’est-à-dire de notre inscription dans l’histoire et de notre appartenance à une culture.
[b][i]
Jesper ke sa te donera des idées![/i][/b]

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  • E-Bahut

ail ail ail, c'est terrible ce que je racontais la. surtout ne pas faire un plan comme cela!

[quote]«désirer »
tenter d’obtenir un objet, de se l’approprier. Le désir suppose une fascination à l’égard de l’objet qui en fait tout à fait autre chose qu’un objet perçu, car le sujet qui désire cherche à se l’approprier en vue d’une satisfaction qui ne se situe plus sur le plan de la perception. Il vit alors un manque, une insatisfaction en voyant dans l’objet ce qui peut lui apporter satisfaction.

«l’impossible »
S’oppose au possible, ce qui n’existe pas encore, mais peut-être atteint ou réalisé par la voie d’un acte, d’une série d’événement naturel. Il est possible qu’il pleuve demain. Ce n’est pas là une formulation impossible. L’événement « pluie » résulte d’un concours de causes naturelles qui autorise la possibilité. Est contradictoire par contre ce qui ne saurait exister car son concept même rend une manifestation naturelle, ou une réalisation humaine par avance inconcevable : un cercle carré est contradictoire dans le concept même. Je ne peux pas monter l’escalier et le descendre en même temps. Si, d’après les limites des lois de la Nature, certaines choses sont possibles, d’autres sont impossible. Mais attention, ces limites, nous ne les connaissons que de manière incomplète, si bien que [b]lorsque nous décrétons qu’une chose est impossible, c’est surtout en fonction de notre savoir actuel.[/b] Dans l’ordre humain de la réalisation d’un acte, de même, nous posons des limites, et ce qui va au-delà est déclaré impossible. Est impossible ce qui outrepasse les limites. Si le possible laisse en quelque sorte la porte ouverte au désir, marque l’objet du désir comme accessible, réalisable, l’impossible la ferme et marque un objet comme inaccessible, irréalisable. Il y a des impossibilités de plusieurs ordre, 1) impossibilité physique, selon les lois de la physique, 2) impossibilité corporelle, selon, les limites du corps (cf l’apnée de x minutes), impossibilité morale (le meurtre de sang-froid : je ne « peux » pas faire une chose pareille, impossible), impossibilité juridique (selon la loi, il est impossible que le souscripteur d’une épargne etc.) , 3) impossibilité logique (le voyage dans le temps soulève des paradoxes qui le rendent impossible).[/quote]

desirer l'impossible, n'est ce pas similaire a se mentir a soi-meme. Une contradiction dans notre facon de penser? Ce toujours suggere que nous desirons l'impossible une partie du temps, comment?

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