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Theorie Keynesienne Et Liberal Urgent ..


Kamii

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Bonjour, voila, j'ai un grand dm de SES à rendre dans deux jours et je l'ai fait en entier sauf la dernière synthèse où malgrès mes nombreuses recherches je n'arrive pas à la rediger par manque d'informations.

Voilà la consigne :

Dresser un tableau permettant de distinguer les deux analyses théoriques du role economique de la monnaie ; ces deux theories étant la theorie keynesienne et la theorie liberal.

Si qqun pourrait m'aider pour ça, cela m'arrangerait beaucoup pour conclure mon dm.

Merci beaucoup.

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J'ai fais quelques recherches un peu partout & je viens de trouver un petit site où il explique assez bien et pour le mieux ces différentes théories auxquelles tu as besoin, je te fait un copier coller

John Maynard Keynes et Milton Friedman incarnent deux approches antagonistes du rôle de la monnaie en matière de politique économique. Depuis une trentaine d’années, ce sont les "monétaristes", dans la lignée de la thèse de Friedman, qui ont le vent en poupe. Des signes de changement assez profond sont toutefois nets, depuis quelques années.

La monnaie selon Keynes : une équation à trois termes

L’équation de Keynes est la suivante : Y = C + I où Y est le revenu, C la consommation et I l’investissement. Cette équation est faite pour établir qu’une augmentation de l’investissement, d’Etat pour l’économie nationale, finance à terme l’augmentation de revenu en générant l’augmentation de l’épargne (via la capacité d’épargne).

Sa théorie a été très directement appliquée par Roosevelt. Elle sous-tend les politiques dites "budgétaires" ou "de relance par la demande" : des investissements d’Etat (dans les infrastructures, la recherche, l’industrie...) injectent du pouvoir d’achat qui relance l’économie en rendant plus solvable une demande qui ne l’est pas suffisamment. A noter : la quasi-totalité des fleurons privés de notre économie est directement issue de ces investissements d’Etat, de "capitalisme à la française", des Trente Glorieuses (gestion de l’eau, aéronautique, banque, automobile...).

Pour mémoire, en 1929, c’est à une crise de l’investissement que l’on a assisté : les entreprises avaient investi dans des équipements qui ne parvenaient pas à être saturés faute de demande solvable, et qui constituaient donc des capitaux dont la rentabilité était en baisse ; pour pallier cette baisse elles ont dû faire pression sur les salaires et licencier, ce qui a aggravé le problème, et le cercle vicieux a fini par imploser.

La monnaie selon Friedman : une équation à quatre termes

Selon Friedman, PV = MQ où P est le niveau général des prix, V la vitesse de circulation de la monnaie, M la masse monétaire et Q le volume de transactions. Son équation est faite pour établir que l’effet monétaire s’annule : une augmentation de M, c’est-à-dire de la quantité de monnaie mise en circulation, a pour effet d’augmenter P, le niveau général des prix, mais n’a aucun impact sur Q, le volume des transactions qui dépend essentiellement de V, la vitesse de circulation de la monnaie (le nombre de fois où une unité change de mains par unité de temps).

Pour démontrer son équation, Friedman a contesté les travaux de Keynes qui avait supposé que V était une constante, alors que Friedman a établi qu’elle ne l’était pas. Un point, du reste, sur lequel il avait raison. Soit dit en passant, il a tout de même emprunté "son" équation à Jean Bodin, XVIe siècle, qui l’avait écrite avant la création des banques centrales.

En tout état de cause, Friedman a "démontré" que plus ou moins de monnaie en circulation n’avait d’impact que sur l’inflation et aucun sur "l’économie réelle" ou "la réalité des échanges", et a établi qu’il convenait de lutter contre l’inflation en confiant cette tâche à des organismes indépendants du pouvoir, les banques centrales. Tout le débat sur l’indépendance de la BCE tient dans le succès de cette théorie.

Pourtant, même s’il est exact que la vitesse de circulation de la monnaie n’est pas une constante, il est faux de prétendre que la quantité de monnaie émise n’a jamais aucun impact sur la réalité des échanges. Et, au fond, tout est là : si Keynes ne s’est pas totalement trompé, il est insensé d’avoir établi notre système monétaire international sur la base des travaux de Friedman.

A l’heure actuelle, de plus en plus d’économistes sont alarmistes et émettent des critiques très vives sur ce système : Galbraith fils, Ken rogoff (chef économiste au FMI), Stiglitz (ancien vice-président de la Banque mondiale), Krugman... On est largement sortis de l’affrontement idéologique "gauche - droite", pour faire court, et on est passés à une contestation interne à la pensée économique la plus orthodoxe. Ce n’est pas rassurant, mais ça permet d’espérer qu’on va parvenir à changer la donne.

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