lisa80 Posté(e) le 14 septembre 2003 Signaler Posté(e) le 14 septembre 2003 Bonjour , J'aurais besoin d'aide pour écrire ma rédaction. Pouvez-vous m'aider svp ? Merci :wink: . Urgent pour lundi. __________________________________________ :arrow: Sujet : Modifier la fin du texte à partir de la ligne 28 "son frère regarda à son tour et que vit-il ?" en proposant une autre situation finale en choisissant une autre métamorphose de Mélusine et en respectant les modalités narratives de ce conte. - Texte au passé (imparfait),(passé simple) à la troisième personne. - Utiliser deux fois le discours direct seulement (facultatif) - 20 à 30 lignes maximum __________________________________________ Raymondin, comte de Poitiers, étant à la chasse, s'égara un soir dans la forêt et se trouva dans une clairière qu'il ne connaissait pas. Au milieu, dans un bassin de pierre, bouillonnait une fontaine. Assise sur la margelle, une dame en habit de gala peignait ses longs cheveux blonds avec un peigne d'or. Autour d'elle, plusieurs demoiselles semblaient être ses suivantes, l'une tenait un mirroir, une autre un coffret à bijoux, une troisième un mouchoir de dentelle. Raymondin mit pied à terre et s'approcha. Il lièrent conversation. La dame avait autant d'esprit que de beauté et le comte s'en éprit follement. Il revint plusieurs fois dans la forêt et lui demanda enfin de l'épouser. Mélusine - ainsi s'appelait-elle - promit d'être sa femme à condition que tous les samedis elle puisse s'enfermer dans son appartement sans voir âme qui vive de l'aube jusqu'à minuit. On célébra les noces avec éclat, malgrès la grise mine et les murmures des parents et amis du comte qui demandaient d'où sortait cette inconnue. Mélusine paraissait jouir d'une immense fortune. En cadeau de noces, elle fit construire pour son mari le manoir de Lusignan, un château véritablement princier et elle y vécut heureuse avec Raymondin. Ils eurent des enfants, tous gaillards et bien portants, mais qui tous présentaient quelque particularité bizarre. Ainsi, le premier naquit avec une grosse dent toute poussée au milieu de la machoire. L'an d'après, un second fils vint au monde et l'on s'aperçut bientôt qu'il avait un oeil noir comme le jais et l'autre bleu comme le ciel. Un troisième garçon suivi qui avait une oreille la moitié plus grande que l'autre. Un jour, le frère de Raymondin le prit à part et lui dit : Frère, je ne suis pas tranquille. Comment se fait-il que chacun des enfants de Mélusine apporte au monde en naissant quelque chose d'inhabituel ? L'on dit que votre épouse, tous les samedis, s'enferme dans sa chambre et que nul, pas même vous, ne peut la voir. N'aurait-elle point de commerce avec les esprits du mal ? Se livrerait-elle dans sa chambre à quelques maléfices ? N'auriez-vous pas épousé une sorcière ? Raymondin commença par se fâcher tout rouge, puis, son frère revenant à la charge, il admit que si les petits défauts de conformation de ses enfants ne le troublaient guère, par contre, l'absence obstinée de Mélusine le samedi l'avait toujours tourmenté. Un samedi donc, les deux frères, vers le soir, se rendirent à pas de loup dans le couloir qui menait aux appartements de la comtesse. Raymondin, se baissant, colla son oeil au trou de la serrure. Aussitôt, il recula, pâle comme la mort. Son frère regarda à son tour et que vit-il ? La belle Mélusine qui se baignait et paignait ses longs cheveux en chantant un air mélancolique. Ce qui l'épouvante, comme Raymondin lui-même, c'est que depuis la ceinture jusqu'en bas , le corps de la jeune femme était celui d'un serpent... Une fureur aveugle s"empara de Raymondin. Prenant son élan, il se jeta contre la porte et l'enfonça d'un coup d'épaule. Mélusine, le voyant, poussa un cri terrible. Comme soulevée par des ailes invisibles, elle eut en un instant gagné l'appui de la fenêtre ouverte et, jetant encore un long cri désespéré, elle se lança dans le vide, dans la nuit. Le comte, revenant à lui, la chercha partout. Dans le jardin, sous la fenêtre, il ne vit d'autre trace qu'un peigne d'or gisant à terre. Rien n'indiquait que la comtesse se fût blessée en tombant puis se fût traînée ailleurs pour mourir. De savants personnages consultés estimèrent que Mélusine devait être une fée condamnée pour quelque faute à se métamorphoser en serpent de la ceinture aux pieds tous les samedis, et qu'il devait lui être interdit de révéler son secret à aucun être humain, fût-ce son époux. " Il est probable, ajoutèrent les savants hommes, que l'infortunée conservera désormais sa forme de monstre jusqu'à la fin des temps." Jamais Mélusine ne reint au château. Mais la nuit, parfois, lorsque les nourrices qui veillaient sur ses enfants s'endormaient, il leur semblait les entendre pleurer, puis ils se calmaient subitement. Au matin, les nourrices, effarés, trouvaient autour de leurs lits de longues traces humide comme si une couleuvre sortant de l'onde était passée par là. On chuchotait que Mélusine avait obtenu la permission de venir parfois la nuit bercer et apaiser ses fils lorsqu'ils faisaient quelque mauvais rêve....
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.