tampa21 Posté(e) le 7 novembre 2007 Signaler Share Posté(e) le 7 novembre 2007 Bonjour tout le monde!! Je dois faire une analyse de la première réplique du Cardinal dans l'acte II, scène 3...Dans les livres je ne trouve aucune information et pareil sur Internet..je pense que je suis tombé sur la seul scène dont on ne trouve aucune information de tout le livre... Si quelqu'un pourrait mes donner quelques tuyaux ou si quelqu'un connaît un site où je pourrais trouver un exemples de commentaire de cette réplique ce serait vraiment sympa...je doir passer par oral dans 2 semaines. D'avance merci Voici la réplique que je dois analyser... SCENE 3 Chez la marquise de Cibo. LE CARDINAL, seul. Oui, je suivrai tes ordres, Farnèse ! Que ton commissaire apostolique s'enferme avec sa probité dans le cercle étroit de son office, je remuerai d'une main ferme la terre glissante sur laquelle il n'ose marcher. Tu attends cela de moi ; je t'ai compris, et j'agirai sans parler, comme tu as commandé. Tu as deviné qui j'étais lorsque tu m'as placé auprès d'Alexandre, sans me revêtir d'aucun titre qui me donnât quelque pouvoir sur lui. C'est d'un autre qu'il se défiera, en m'obéissant à son insu. Qu'il épuise sa force contre des ombres d'hommes gonflés d'une ombre de puissance, je serai l'anneau invisible qui l'attachera pieds et poings liés à la chaîne de fer dont Rome et César tiennent les deux bouts. Si mes yeux ne me trompent pas, c'est dans cette maison qu'est le marteau dont je me servirai. Alexandre aime ma belle-soeur ; que cet amour l'ait flattée, cela est croyable ; ce qui peut résulter est douteux ; mais ce qu'elle en veut faire, c'est là ce qui est certain pour moi. Qui sait jusqu'où pourrait aller l'influence d'une femme exaltée, même sur cet homme grossier, sur cette armure vivante ? Un si doux péché, pour une si belle cause, cela est tentant, n'est-il pas vrai, Ricciarda ? Presser ce coeur de lion sur ton faible coeur tout percé de flèches saignantes, comme celui de saint Sébastien ; parler, les yeux en pleurs, des malheurs de la patrie, pendant que le tyran adoré tassera ses rudes mains dans ta chevelure dénouée ; faire jaillir d'un rocher l'étincelle sacrée, cela valait bien le petit sacrifice de l'honneur conjugal, et de quelques autres bagatelles. Florence y gagnerait tant, et ces bons maris n'y perdent rien ! Mais il ne fallait pas me prendre pour confesseur. La voici qui s'avance, son livre de prières à la main. Aujourd'hui donc tout va s'éclaircir ; laisse seulement tomber ton secret dans l'oreille du prêtre : le courtisan pourra bien en profiter ; mais, en conscience, il n'en dira rien. (Entre la marquise de Cibo.) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
antonija Posté(e) le 8 novembre 2007 Signaler Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Tu as quel édition?? Car si tu a l'édition Larousse, à la fin du livre page 257 tu as quelques phrases sur le Cardinal Cibo. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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