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TEXTE

Valoir, pour la pensée classique, c'est d'abord valoir quelquechose, être substituable à cette chose dans un processus d'échange. La monnaie n'a été inventée, les prix ne se sont pas fixés et ne se modifient que dans la mesure ou cette échange existe. Or l'échange n'est un phénomène simple qu'en apparence.

En effet, on n'échange dans le troc que si chacun des deux partenaires reconnaît une valeur à ce que détient l'autre.

En un sens, il faut donc que ces choses échangeables, avec leur valeur propre, existent à l'avance entre les mains de chacun pour que la double cession et la double acquisition se produisent enfin. Mais d'un autre côté, ce que chacun mange et boit, ce dont il a besoin pour vivre, n'a pas de valeur tant qu'il ne le cède pas; et ce dont il n'a pas besoin est également dépourvu de valeur tant qu'il ne s'en sert pas pour acquérir quelque chose dont il aurait besoin. Autrement dit, pour qu'une chose puisse en représenter une autre dans un échange, il faut qu'elles existent déja chargées de valeur, et pourtant la valeur n'existe qu'à l'intérieur de la représentation (actuelle ou possible), c'est à dire à l'intérieur de l'échange ou de l'échangeabilité.

-Pouvez me me donner l'idée directrice et les étapes de son argumentation.

-Et m'expliquez ces phrases:

"En un sens, il faut doncque ces choses échangeables, avec leur valeur propre, existent à l'avance entre les mains de chacun pour que la double cession et la double acquisition se produisent enfin."

"la valeur n'existe qu'à l'intérieur de la représentation (actuelle ou possible), c'est à dire à l'intérieur de l'échange"

-et me dire pourquoi accordons nous de la valeur aux choses?

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Valoir, pour la pensée classique, c'est d'abord valoir quelquechose, être substituable à cette chose dans un processus d'échange. La monnaie n'a été inventée, les prix ne se sont pas fixés et ne se modifient que dans la mesure ou cette échange existe. Or l'échange n'est un phénomène simple qu'en apparence.

En effet, on n'échange dans le troc que si chacun des deux partenaires reconnaît une valeur à ce que détient l'autre.

En un sens, il faut donc que ces choses échangeables, avec leur valeur propre, existent à l'avance entre les mains de chacun pour que la double cession et la double acquisition se produisent enfin. Mais d'un autre côté, ce que chacun mange et boit, ce dont il a besoin pour vivre, n'a pas de valeur tant qu'il ne le cède pas; et ce dont il n'a pas besoin est également dépourvu de valeur tant qu'il ne s'en sert pas pour acquérir quelque chose dont il aurait besoin. Autrement dit, pour qu'une chose puisse en représenter une autre dans un échange, il faut qu'elles existent déja chargées de valeur, et pourtant la valeur n'existe qu'à l'intérieur de la représentation (actuelle ou possible), c'est à dire à l'intérieur de l'échange ou de l'échangeabilité.

-Pouvez me me donner l'idée directrice et les étapes de son argumentation.

-Et m'expliquez ces phrases:

"En un sens, il faut doncque ces choses échangeables, avec leur valeur propre, existent à l'avance entre les mains de chacun pour que la double cession et la double acquisition se produisent enfin."

"la valeur n'existe qu'à l'intérieur de la représentation (actuelle ou possible), c'est à dire à l'intérieur de l'échange"

-et me dire pourquoi accordons nous de la valeur aux choses?

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