sofya Posté(e) le 6 novembre 2007 Signaler Share Posté(e) le 6 novembre 2007 Bonjour à tous, j'ai un commentaire à rendre pour lundi 12 novembre, celà fait maintenant 2 semaines que je travaille sur ce texte et j'arrive toujours pas à faire mon commentaire. " La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable… Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. " J'ai tenté de faire ma problématiques et mes axes : Comment et avec quels procédés (poétiques) Ponge décrit-il le pain? 1) Organisation de la description : A) Regard introspectif du pain dans le texte B) Effet grossissement (microcosme) du pain C) Grossissement du pain enlevé : retour à la réalité avec la derniere phrase 2) Avec quels procédés? A) Sonorité : allitérations en f et s B) Figure de style : méthaphore et périphrase C) Procédé rhétorique : sous entendu Pouvez- vous m'aider à avancer dans mon commentaire et me dire ce qu'il va pas dans se que j'ai fait svp c'est très urgent Merci d'avance Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RienqueMoie Posté(e) le 6 novembre 2007 Signaler Share Posté(e) le 6 novembre 2007 voilà, je sais pas trop mais jete ysi un coup d'oeil : le pain Ponge décide de regarder le pain à la loupe, de grossir l'échelle de l'objet contemplé et retrouver ainsi la magie du premier contact avec l'objet car à force de trop voir les choses ns cessons de les voir. Le pain devient un paysage, un monde en miniature. Notons également la vision d'abord panoramique puis de l'extérieur vers l'intérieur. Francis Ponge utilise le champ lexical de la géographie pour décrire le pain : par analogie avec la forme de la croûte terrestre. Les reliefs sont comparés à des massifs (chaînes) montagneux. Il s'agit d'un très gros plan, il faut s'imaginer à l'échelle du pain (un homme sur la surface terrestre). La boule de pain est comparée à la planète terre : la croûte s'oppose au magma interne . Ses formes renvoient aux reliefs façonnés par la tectonique des plaques. Cf le lexique géographique. La couleur des feux peut faire penser à un coucher de soleil sur la montagne, ici c'est le degré de cuisson de la croûte. Les cellules de la mie ont la forme de fleurs ou de feuilles qui seraient collées à leurs voisines de façon des cellules des ruches. La mie est connotée négativement. Il est fait allusion au partage du pain et à la fin du poème en prose : le pain est un aliment " spirituel ". Avec Ponge, l'objet banal a fait son entrée en littérature : il se révèle ici un amoureux des choses, il regarde les objets avec un œil nouveau. Il nous montre que l'objet le plus banal renferme des richesses insoupçonnées que seule la langue poétique dévoile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RienqueMoie Posté(e) le 6 novembre 2007 Signaler Share Posté(e) le 6 novembre 2007 voilà, je sais pas trop mais jete ysi un coup d'oeil : le pain Ponge décide de regarder le pain à la loupe, de grossir l'échelle de l'objet contemplé et retrouver ainsi la magie du premier contact avec l'objet car à force de trop voir les choses ns cessons de les voir. Le pain devient un paysage, un monde en miniature. Notons également la vision d'abord panoramique puis de l'extérieur vers l'intérieur. Francis Ponge utilise le champ lexical de la géographie pour décrire le pain : par analogie avec la forme de la croûte terrestre. Les reliefs sont comparés à des massifs (chaînes) montagneux. Il s'agit d'un très gros plan, il faut s'imaginer à l'échelle du pain (un homme sur la surface terrestre). La boule de pain est comparée à la planète terre : la croûte s'oppose au magma interne . Ses formes renvoient aux reliefs façonnés par la tectonique des plaques. Cf le lexique géographique. La couleur des feux peut faire penser à un coucher de soleil sur la montagne, ici c'est le degré de cuisson de la croûte. Les cellules de la mie ont la forme de fleurs ou de feuilles qui seraient collées à leurs voisines de façon des cellules des ruches. La mie est connotée négativement. Il est fait allusion au partage du pain et à la fin du poème en prose : le pain est un aliment " spirituel ". Avec Ponge, l'objet banal a fait son entrée en littérature : il se révèle ici un amoureux des choses, il regarde les objets avec un œil nouveau. Il nous montre que l'objet le plus banal renferme des richesses insoupçonnées que seule la langue poétique dévoile. voilà un petit plan : Introduction I) Le Monde du Pain II) La Poésie au coeur de l'aliment III) L'auteur lui associe une symbolique Conclusion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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