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Commentaire De Texte, Malebranche


Naru-

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Bonjour,

Je dois faire le commentaire de ce texte, et j'aimerai savoir vos grandes idées là dessus. J'ai découpé le texte en 3grandes parties :

-préférer un ami à son chien

-Exemple universel

-La passion

De plus concernant la partie critique je ne sais pas du tout de quoi parler donc si vous pouviez m'aider.. Merci d'avance.

Je vois, par exemple, que deux fois deux font quatre, et qu'il faut préférer son ami à son chien ; et je suis certain qu'il n'y a point d'homme au monde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. Or je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres, comme les autres ne les voient point dans le mien. Il est donc nécessaire qu'il y ait une Raison universelle qui m'éclaire, et tout ce qu'il y a d'intelligences. Car si la raison que je consulte, n'était pas la même qui répond aux Chinois, il est évident que je ne pourrais pas être aussi assuré que je le suis, que les Chinois voient les mêmes vérités que je vois. Ainsi la raison que nous consultons quand nous rentrons dans nous-mêmes, est une raison universelle. Je dis : quand nous rentrons dans nous-mêmes, car je ne parle pas ici de la raison que suit un homme passionné. Lorsqu'un homme préfère la vie de son cheval à celle de son cocher, il a ses raisons, mais ce sont des raisons particulières dont tout homme raisonnable a horreur. Ce sont des raisons qui dans le fond ne sont pas raisonnables, parce qu'elles ne sont pas conformes à la souveraine raison, ou à la raison universelle que tous les hommes consultent.

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  • E-Bahut

Et tes idees ? Tu ne dois pas commencer a te baser sur des axes et tout le tralala... Ce que tu dois faire quand tu te retrouves devant un texte a commenter, c'est de le lire, une a plusieurs fois, jusqu'a en avoir compris le sens...

Ensuite, au brouillon, donne tes idees ou tente de re-expliquer ce que l'auteur a voulu dire.

"Je vois, par exemple, que deux fois deux font quatre, et qu'il faut préférer son ami à son chien ; et je suis certain qu'il n'y a point d'homme au monde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. Or je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres, comme les autres ne les voient point dans le mien. Il est donc nécessaire qu'il y ait une Raison universelle qui m'éclaire, et tout ce qu'il y a d'intelligences. Car si la raison que je consulte, n'était pas la même qui répond aux Chinois, il est évident que je ne pourrais pas être aussi assuré que je le suis, que les Chinois voient les mêmes vérités que je vois. Ainsi la raison que nous consultons quand nous rentrons dans nous-mêmes, est une raison universelle. Je dis : quand nous rentrons dans nous-mêmes, car je ne parle pas ici de la raison que suit un homme passionné. Lorsqu'un homme préfère la vie de son cheval à celle de son cocher, il a ses raisons, mais ce sont des raisons particulières dont tout homme raisonnable a horreur. Ce sont des raisons qui dans le fond ne sont pas raisonnables, parce qu'elles ne sont pas conformes à la souveraine raison, ou à la raison universelle que tous les hommes consultent.

"

L'auteur par sa 1ere phrase veut demontrer, veut nous montrer qu'il y a des choses qui sont, tout simplement. On a pas besoin de nous l'expliquer veritablement, elles sont et nous les comprenons, tel que le fait que 2 fois 2 font 4 et qu'il faut prefere son ami a son chien. Il en est tellement persuade qu'il assure que tout le monde est capable de le savoir, de le voir et de le comprendre. etc...

Voila un debut de comment je procederais pour faire ton commentaire.. Mais je ne compte pas le faire, donc je vais m'arreter la.

Et dans ce texte, il parle de deux choses : La Raison Universelle qui fait partie de nous tous et le fait que si il y a des gens qui ne voient pas les memes verites que lui, que le reste du monde, c'est parce que ce sont des gens passionnes. Et que la passion aveugle la Raison.

En gros, selon l'auteur, il existe deux types de personne : les hommes raisonnables qui sont guides par la Raison Universelle et, plus rare, des hommes passionnes qui ne reconnaissent pas cette raison.

Je pense que c'est essentiellement sur cela que tu dois baser ton commentaire. Evidemment, tu devrais d'abord faire quelques recherches de vocabulaire :

"verites", "esprit", "raison", "universelle", "intelligences" ( es tu sur qu'il y a un S a la fin ? ), "raisonnable", "passionne", etc...

Si tu veux revenir pour donner ton brouillon, il n'y a pas de probleme, mais pour le moment je ne suis plus en mesure de t'aider avant d'avoir vu ton boulot..

Bon courage et a bientot,

Julie

C'est a rendre pour quand ?

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  • E-Bahut

C'est quoi pour toi la partie critique ?

Normalement, dans un commentaire il n'y a pas de partie critique. A moins que ton professeur te l'ai expressement demande... Mais tu devrais aller jeter un coup d'oeil sur les methodes d'un commentaire de texte ( tu peux en trouver pleins en tapant methode de commentaire philo sur Google ou Yahoo )

Julie

( P.S: je pars demain jusqu'a Lundi.. donc pas d'internet )

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Voila donc j'ai commencé à faire mon explication mais j'aimerai ton regard critique dessus si jamais tu avais le temps, qu'est ce que je peux améliorer, que j'ai sans doute oublié..

Le texte est un extrait d’Eclaircissements sur la recherche de la vérité, écrit par Nicolas Malebranche qui s’interroge ici sur la raison. Existe-t-il vraiment une raison universelle ? Tout d’abord l’auteur affirme l’existence de la raison universelle, qui fait partie de nous tous, elle apparaît comme une évidence. Mais dans un deuxième temps, à partir de « je dis » (l.10) on ne parle plus seulement de l’homme raisonnable, guidé par la raison universelle, mais de l’homme passionné qui ne reconnaît pas cette raison. La question de l’existence d’une raison universelle semble problématique car la deuxième partie du texte met en place un contre exemple de cette idée qui semblait évidente. On remarquera toutefois un certain déséquilibre concernant les exemples du texte.

L’auteur par sa première phrase veut démontrer, nous montrer qu’il y a des choses tout simplement. On n’a pas besoin de nous l’expliquer véritablement, elles sont et nous les comprenons, tel que le fait que deux fois deux font quatre ou qu’il faut préférer son ami à son chien. C’est une évidence, cela apparaît immédiatement à notre esprit. Il en est tellement persuadé qu’il assure que tout le monde est capable de le savoir, de le voir, de le comprendre. Puisque tous les autres hommes voient les mêmes évidences que lui, alors c’est qu’il existe une raison universelle, car si ce qu’il voit en lui le chinois ne le voit pas alors il ne pourrait pas être certain que tout le monde voit la même vérité. Mais puisque la vérité qu’il voit en lui, le Chinois la voit pareillement alors c’est que la raison est bien universelle.

Dans cette première partie, l’auteur a voulu prouver qu’il existe une raison universelle, une intuition intellectuelle commune à chacun d’entre nous.

Mais en réalité cette raison universelle n’existe peut être pas réellement. Il n’y a pas que des hommes raisonnables, il y a aussi des passionnés. Les passionnés induisent des jugements non raisonnables et les passions d’un homme dominent souvent sa raison. Malebranche, l.13, réaffirme cependant l’existence de la raison universelle. En effet, lorsqu’un homme préfère la vie de son cheval à celle de son cocher, il a ses raisons. Sa passion pour son cheval est déclenchée par des circonstances extérieures. Mais ce sont des « raisons particulières ». S’il choisit de faire taire sa passion, tout homme retrouve en lui la raison universelle. Même lorsqu’un homme agit selon ses passions, il possède en lui une raison qu’il devrait suivre mais qu’il ne suit pas car il préfère assouvir sa passion. Ce n’est pas parce qu’il ne la possède pas.

Dans ce texte, on constate quand même un certain déséquilibre dans la répartition des exemples. Dans la première partie du texte, Malebranche présente une vérité mathématique qui est que deux fois deux font quatre et une valeur morale : on doit préférer la vie d’un homme à celle d’un animal. Dans la deuxième partie du texte, l’auteur parle des hommes qui préfèrent par exemple la vie d’un animal à celle d’un homme. On ne retrouve pas un exemple concernant les mathématiques. Dans un premier temps il rapproche deux domaines mais par la suite les dissocie et ne traite plus que l’un des deux. On pourrait donc en conclure que l’universalité ne convient qu’aux mathématiques et qu’en dehors de celle-ci, il n’y a peut-être plus d’universalité. Seules les mathématiques échappent à la critique, on ne les trouve pas dans la partie concernant la contestation de l’existence universelle. On distinguerait alors deux sortes de vérités : les vérités mathématiques présentées comme universelles et les vérités morales qui sont les conséquences d’un jugement unanime.

(Je n'ai pas fait la conclusion pour le moment)

Merci d'avance :$

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